Actualité politique et sociale - Saison 2009 - Episode 1

Forum dédié aux hors sujets.

Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri

Avatar de l’utilisateur
Kõjiro
Gouverneur de province
Messages : 10092
Inscription : 12 mai 2002, 23:00
Localisation : District Hojize
Contact :

Message par Kõjiro » 20 mars 2009, 11:51

A la Société générale, les stock-options ne font pas la grève.
En dépit du code de bonne conduite du Medef, adopté par la majorité des entreprises cotées en Bourse, les dirigeants de la banque se sont vus octroyer des dizaines de milliers de stock-options.
Pendant ce temps, La France s'enfonce dans la récession, selon l'Insee. On notera le décalage (rapport de 1 à 2) entre les prévisions du gouvernement et celles de l'INSEE (pourtant bien remis au pas depuis quelques mois avec les méthodes sarkozystes habituelles : "soit tu fais comme je veux soit j't'éclate ta gueule, j'te met à terre et tu vas pleurer ta mère !").
Si la croissance devait être nulle au deuxième semestre, la France terminerait l'année 2009 sur un recul du PIB de -2,9%, prévient l'Insee. L'institut ne fournit pas de prévision pour le deuxième semestre.
Pour sa part, le gouvernement prévoit désormais une baisse du PIB de 1,5% sur l'ensemble de 2009.
Et bien sûr le bouclier fiscal ne sera pas remis en cause, ni les exonérations de charges sur les heures sup', ni la détaxation des transmission de patrimoine, ni, etc... Et le pire c'est que plus on tarde plus ça va devenir compliqué de revenir dessus. Une fois les conneries faites, les effets pervers de la réparation sont souvent dissuasifs...

Et sur l'affaire Pérol et la fusion des deux groupes bancaires, un billet intéressant : un arbre nommé Pérol.
Est-il opportun de fabriquer le deuxième géant bancaire français ? Le gigantisme est-il une réponse à la crise financière ?
En Allemagne ou en Grande-Bretagne, les mêmes orientations triomphent. Le débat public est saturé par les rhétoriques de la régulation. Mais, ce qui motive les décideurs politiques et financiers, c’est la constitution de supers géants bancaires. Tout se passe comme si le diagnostic porté sur la faillite de Lehman Brothers était déjà oublié. Too big to fail avaient alerté, quatre années auparavant, G. Stern et R. Feldman dans un article prémonitoire.
Le message est reçu cinq sur cinq : dorénavant les grands financiers prendront plus que jamais tous les risques, ils n’en assumeront pas les conséquences, ce sont les contribuables qui combleront les trous. En Europe et en Amérique du Nord, il leur en a coûté, l’an dernier, pas moins de 500 milliards d’euros. Fort de l’expérience, et de son coût, on aurait pu attendre un débat sur la miniaturisation des institutions bancaires et le démantèlement du pouvoir de la finance.
Y aurait-il à gagner à rétablir les contraintes imposées par le New Deal Rooseveltien, c’est-à-dire limiter l’activité d’une banque au seul territoire de l’Etat où elle a son siège ? A socialiser leur capital ? A redonner aux régions des banques qui leur seraient dédiées ? A réinsuffler à ce niveau, accessible au citoyen, de l’esprit coopératif et mutualiste ? Une autre issue à la crise qui secoue les Caisses d’épargne était possible. A condition de ne pas être obnubilé par l’arbre Pérol.
C'est comme le "débat" sur les paradis fiscaux, on s'acharne à nous mettre en scène des avancée en matière de transparence bancaire alors que fondamentalement rien ne changera réellement.

Edit : tiens, Nonce Paolini, a empoché 1 300 000 euros en 2008 soit pas loin d'un smic mensuel par heure. (source) Et c'est juste son salaire.
Image
"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

Avatar de l’utilisateur
Kõjiro
Gouverneur de province
Messages : 10092
Inscription : 12 mai 2002, 23:00
Localisation : District Hojize
Contact :

Message par Kõjiro » 20 mars 2009, 15:32

Pénombre a écrit :Ca ne serait pas la première fois, de la part de Sarko, qu'on assiste à l'emploi d'un terme dans un sens voisin de son sens d'origine, mais induisant au passage qu'il faut plus d'autorité et de contrôle.

C'est quand même quelqu'un qui a fait ses preuves, par ailleurs, dans l'usage de termes qui normalement ne font pas bon ménage avec ses idées politiques et dont l'emploi lui permet de semer la confusion

Rien de bien nouveau quoi. Ce que je n'arrive pas à savoir, c'est si ça marche aussi bien qu'à l'époque des karchers dans la tête de mes concitoyens
Tiens au fait à ce sujet, une remarque d'Eolas :

Le président de la République annonce une spectaculaire indulgence à l'égard des bandes.

Cela dit si on prend au pied de la lettre les déclarations du chef de l'état français il suffira désormais de penser à mal en groupe pour être condamnable et de faire partie (très clair comme truc ça encore) d'un groupe ayant fait des trucs pas bien pour être condamnable (même si on n'a rien fait soi même).
Image
"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

Avatar de l’utilisateur
Kõjiro
Gouverneur de province
Messages : 10092
Inscription : 12 mai 2002, 23:00
Localisation : District Hojize
Contact :

Message par Kõjiro » 23 mars 2009, 09:51

Toujours plus de propagande, mais c'est pour la bonne cause :

Aprés la manif, la propagande.
Samedi, un ami perplexe me demande ce que je pense de la campagne de pub du gouvernement, qu’il vient de voir dans Libération (http://premier-ministre.gouv.fr/chantie ... ociale...l) . Deux gros pavés, signés de la République française, avec comme claim « Des mesures immédiates. Des mesures justes ». Il s’agit de la prime de 200 euros pour les ménages modestes et de l’augmentation du minimum vieillesse. Je lui explique alors que cette pub est autant une subvention publique pour les journaux, qu’une campagne de propagande. « Alors, s’il s’agit d’aider la presse ! » a-t-il répondu, un peu surpris toutefois par la manœuvre.
C’est une des conséquences des états généraux de la presse : le gouvernement, dans un grand élan de générosité (absolument pas désintéressée), a annoncé qu’il doublera le montant de ses investissements publicitaires dans les journaux, qui passeront ainsi à 40 millions d’euros par an. Cela va nous faire plein de campagnes progouvernementales à avaler ! Ce week-end, tous les quotidiens affichent donc cette propagande, juste après la grande manif anti Sarko, pour faire un contre point. La campagne se remarque bien plus dans Libération, - parce que ce sont presque les seuls pubs du quotidien, et que son format tabloïd les met en valeur- que dans Le Monde ou le Figaro. Et du coup, la propagande choque les lecteurs de Libé.
Aucun patron de journal ne s’est demandé s’il était justifié ou pas pour un Etat de subventionner la presse privée en faisant ingurgiter à ses lecteurs des campagnes aussi « orientées ». Ils n’ont plus les moyens de se poser ces questions d’éthique. Si on est optimiste, on se dira que ces « informations » ne servent pas à grand-chose, que c’est de l’argent foutu en l’air, que la campagne n’est passez originale ou bien conçue pour faire changer les opinions, surtout dans Libération. Si on est pessimiste, on se demandera si ce deal entre le gouvernement et la presse d’opinion ne gagnerait pas à être plus clair : si l’Elysée estime que la presse joue un grand rôle dans le débat démocratique, et qu’il faut donc sauver les quotidiens, n’existe-t-il pas des mesures d’aides plus directes que ces campagnes d’opinion ? Faut il faire payer ainsi à la presse d’opposition et à ses lecteurs les subsides qu’on lui verse ? Car le malaise n’est pas tant qu’un gouvernement fasse de la pub – c’est parfois très utile, notamment sur les campagnes d’information liées à la santé-, mais que ces pubs orientées politiquement soient « justifiées » moralement par une aide aux quotidiens en déroute, et qu’elles soient siglées par la « République française », alors qu’elles ne servent dans ce cas précis que des intérêts particuliers, et non des intérêts généraux.
Image
"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

Avatar de l’utilisateur
Kõjiro
Gouverneur de province
Messages : 10092
Inscription : 12 mai 2002, 23:00
Localisation : District Hojize
Contact :

Message par Kõjiro » 23 mars 2009, 11:05

Au fait, vu que Hervé Novelli a réussi à obtenir le retrait d'un reportage sur son passé politique du site de France 3 je pense que c'est une bonne occasion pour le regarder.

Enquête de France 3 sur le passé d'extrême-droite du ministre Hervé Novelli

C'est surtout très intéressant pour remettre un peu en lumière les liens de certaines organisations patronales avec l'extrême droite et le fascisme.
Image
"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

Avatar de l’utilisateur
Kakita Inigin
Bureau
Bureau
Messages : 19644
Inscription : 30 sept. 2004, 15:09
Localisation : Entre rivière et mine
Contact :

Message par Kakita Inigin » 23 mars 2009, 13:14

Ils n’ont plus les moyens de se poser ces questions d’éthique.
Cette phrase est la plus importante.
la presse n'a plus les moyens de se poser aucun question éthique. Donc il n'y a plus de place pour l'éthiue dans la presse ... c'est une façon e signifier qu l'argent a gagné.

ce matin, dans Le Figaro, un article de Minc, visionnaire mais dont, à travers les mots qu'il emploie, on sent vraiment qu'il est dans une optique "attention, nos escalves vont se révolter, donnons-leur une caresse pour les calmer".
Mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau, que les citoyens ont le sentiment, fût-il erroné, de subir une crise dont nous sommes tous à leurs yeux les fautifs ? Comprenez-vous qu'aux aguets de l'opinion, comme l'exige leur métier, les parlementaires n'ont qu'une envie : prendre des dispositions sur les rémunérations qui seraient à terme aussi destructrices pour l'efficacité économique que la loi de 1947 sur les loyers a pu l'être, pendant des décennies, sur l'immobilier ? Ignorez-vous que la quête de boucs émissaires est une constante de notre histoire et que 1789 se joue en 1788 ? Sentez-vous le grondement populiste, la rancœur des aigris mais aussi le sentiment d'iniquité qui parcourt, comme une lame de fond, le pays ? Acceptez-vous de méditer ce mot de la comtesse de Boigne, une habituée des révolutions : «Les peuples ont l'instinct de leur approche ; ils éprouvent un malaise général. Mais les personnes haut placées n'aperçoivent le danger que lorsqu'il est devenu irrésistible» ?
ImageImageImageImageImageImage

Avatar de l’utilisateur
Kõjiro
Gouverneur de province
Messages : 10092
Inscription : 12 mai 2002, 23:00
Localisation : District Hojize
Contact :

Message par Kõjiro » 23 mars 2009, 15:58

Ah Minc et son mépris et ses certitudes...

Plus "drôle" :

http://profseteleves.blogs.liberation.f ... x-ans.html
Dix ans

Comparatif - presque - objectif du parcours de 4 apprentis-enseignants à dix ans d'intervalle.

Année 0
1996 - Julie obtient son bac S avec mention AB, Jérôme l'obtient sans mention, le pauvre.
2006 - Virginie et Vincent obtiennent leur bac S avec mention B.

Année 1-3
Julie et Jérôme s'en vont à la fac de Sciences. Ils aiment les grenouilles, les fossiles et les vacances. Ils obtiennent leur DEUG B et leur licence de "Physiologie générale option Sciences de la Terre".

Virginie et Vincent s'en vont à la fac de Sciences. Ils aiment les bactéries, les basaltes et les vacances. Ils obtiennent leur licence "Sciences de la Vie et de la Terre".

Année 4
Julie et Jérôme sont en maîtrise. Ils se sont également inscrits au concours du CAPES de SVT, le seul niveau licence est requis.

Virginie et Vincent sont en Master 1. Ils se sont inscrits à des stages d'observation et de pratiques accompagnées (108h). Bien que ces stages doivent être encadrés par des universitaires responsables de leur bonne insertion dans le master, Virginie et Vincent manquent de nombreux enseignements universitaires pour assister à des cours dans des collèges et des lycées.

Julie obtient sa maîtrise et est reçue au CAPES.
Jérôme est allé les mains dans les poches au concours, obtient sa maîtrise et s'est inscrit à l'IUFM à l'année PLC1, année de préparation au CAPES.

Virginie et Vincent passent en Master 2, année où ils vont devoir obtenir leur diplôme universitaire et le CAPES. (Ils ne peuvent avoir le CAPES sans le Master!)

Année 5
Julie est maintenant enseignante stagiaire, c'est-à-dire PLC2 à l'IUFM.
Le lundi et le vendredi, elle assure 6 heures d'enseignements, répartis sur 3 classes de collège. Elle se plaint de son tuteur qui ne la soutient pas assez et qui ne vient pas souvent la voir.
Le mardi et le mercredi, elle suit à l'IUFM des formations sur l'enseignement de sa discipline, sur la gestion d'une classe, sur la psychologie des adolescents, sur le fonctionnement d'un établissement scolaire... Elle se plaint de la platitude de certaines interventions et est effarée par le décalage entre les discours sur l'enseignement et sa réalité.
"Franchement, faudrait réformer cet IUFM !"
Elle est payée 1350 euros par mois.
Julie n'est jamais contente. (Elle a bien fait de devenir prof !)

Jérôme prépare le CAPES à l'IUFM en PLC1. Toute l'année est orientée sur les épreuves écrites et orales du concours, tout le programme est passé en revue. Il fait quelques heures d'observations dans des classes de collège et de lycée, mais est concentré sur son concours.
Il n'est pas rémunéré.

Virginie a obtenu dans le cadre de son master 2 un stage en responsabilité de 108h. Elle est contente ! Ce stage est rémunéré.
Mais elle se rend compte que ces heures ne sont pas étalées sur les 36 semaines de cours de l'année scolaire. Non, son stage correspond à des remplacements de courte durée dans des établissements. La voilà, au mois de novembre, en train de faire 18 heures de cours d'une enseignante arrêtée pendant 15 jours à la suite d'un accident de voiture. Elle ne peut plus suivre les cours du master 2, ni préparer le CAPES pendant ces quinze jours. Elle subit le sort de tous les remplaçants, elle est "testée" par les élèves. Ses premiers cours ressemblent aux jeux du cirque.
Virginie sera rémunérée 3000 euros sur l'année.

Vincent n'a pas obtenu de stage en responsabilité. Il prépare son master et son concours.
Il n'est pas rémunéré.

Julie obtient un rapport de stage positif par son tuteur et des rapports positifs à la suite de visites par les formateurs IUFM. Elle présente son mémoire sur le thème des "représentations initiales des élèves" à la fin de l'année.
L'IUFM valide son année de stage. Elle est maintenant enseignante titulaire.

Jérôme obtient le CAPES.

Virginie est reçue au CAPES mais elle n'a pas validé son master. Elle doit recommencer l'année suivante. Elle se jure de ne pas bousiller son année en faisant la remplaçante non formée.

Vincent valide son master et obtient le CAPES.

Année 6

Julie est titulaire d'un poste dans l'Académie de Créteil.
Elle est rémunérée 1500 euros par mois.

Jérôme est enseignant-stagiaire. Il assure ses 6 heures de cours, coaché par sa tutrice qu'il trouve formidable. Il se plaint lui aussi de la formation de l'IUFM, sans remettre en cause son principe, juste en regrettant que les informations dispensées ne soient pas plus en rapport avec ses besoins et la réalité du terrain.
Il est rémunéré 1350 euros par mois.

Virginie n'en peut plus d'être à la fac. Elle n'en peut plus de potasser les bouquins de bio. "Si c'est pour que je me fasse bordéliser par des petits monstres, c'est pas vraiment la peine." Elle commence par prendre des anxiolytiques, puis des antidépresseurs. Elle passe ensuite aux drogues dures et fait une overdose lors de l'épreuve écrite de biologie du CAPES.

Vincent est enseignant-stagiaire. Il assure 18 heures de cours par semaine. (Ah non, depuis quelques jours, Darcos a dit que ce ne serait plus que 12 heures...)
Il ne sera pas validé par l'IUFM, qui n'existe plus, mais par son chef d'établissement.
Vincent participe à trois journées de grève.
Son stage n'est pas validé par son chef d'établissement.

Années 7 et +

Julie et Jérôme font le métier qu'ils ont toujours eu envie de faire. Ils ont été formés et ne s'en sortent pas trop mal. Ils font cours, ils font grève, ils écrivent parfois dans des blogs, bref, la vie est belle !

Virginie s'est lentement remise de son overdose. Elle regarde tous les jours en pleurant "Entre les murs" et "La journée de la jupe".
Vincent a attendu deux ans avant de faire valider son stage. Il a perforé son deuxième ulcère et en attendant de se rétablir, regarde tous les jours en pleurant "Entre les murs" et "La journée de la jupe".

• Jérôme •
Image
"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

Avatar de l’utilisateur
Ding On
Magistrat de clan
Messages : 5134
Inscription : 17 mai 2004, 09:51
Localisation : Reims

Message par Ding On » 23 mars 2009, 17:10

Minc est réellement sur ma liste des mecs à envoyer dans le Jura après le Grand Soir.
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

Mon blog

Avatar de l’utilisateur
Goju Kaze
Shinri Historien
Messages : 5959
Inscription : 07 mai 2002, 23:00
Localisation : Honor's Lesson Dojo - Kyuden Bayushi

Message par Goju Kaze » 23 mars 2009, 18:08

Ce n'est pas gentil pour les habitants du Jura.

:kaze:
The only way to keep a secret is to tell the truth, but not the whole truth
ImageImage

Ben Franklin : "They that can give up essential liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor safety."

Avatar de l’utilisateur
Kakita Inigin
Bureau
Bureau
Messages : 19644
Inscription : 30 sept. 2004, 15:09
Localisation : Entre rivière et mine
Contact :

Message par Kakita Inigin » 23 mars 2009, 19:08

mais il y fait moins froid que plus à l'est.

Merci kojiro. :jap:

Inigin, bac 4 ans plus tard. :akuro:
ImageImageImageImageImageImage

Soshi Yabu
Diplomate
Messages : 2452
Inscription : 19 juin 2004, 13:26

Message par Soshi Yabu » 23 mars 2009, 19:09

As-tu déjà vécu en France Comté Kaze? Non, parce que c'est vraiment horrible, quand même, comme coin. Et le jura tout autant.... lol

Avatar de l’utilisateur
Goju Kaze
Shinri Historien
Messages : 5959
Inscription : 07 mai 2002, 23:00
Localisation : Honor's Lesson Dojo - Kyuden Bayushi

Message par Goju Kaze » 23 mars 2009, 19:18

Soshi Yabu a écrit :As-tu déjà vécu en France Comté Kaze? Non, parce que c'est vraiment horrible, quand même, comme coin. Et le jura tout autant.... lol
C'est pour ça que leur infliger Minc en plus, ça serait trop...

:kaze:
The only way to keep a secret is to tell the truth, but not the whole truth
ImageImage

Ben Franklin : "They that can give up essential liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor safety."

Avatar de l’utilisateur
Ding On
Magistrat de clan
Messages : 5134
Inscription : 17 mai 2004, 09:51
Localisation : Reims

Message par Ding On » 23 mars 2009, 21:46

Nan mais en fait, dans le Jura y a un village qui est le plus froid de France : on le surnomme la Petite Sibérie. Avec un pote coco, on a prévu d'y fonder qques goulags, histoire de...
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

Mon blog

Avatar de l’utilisateur
Pénombre
Magistrat d émeraude
Messages : 6402
Inscription : 28 juil. 2003, 10:07
Localisation : Dans ma tête, mais des fois j'ai un doute...
Contact :

Message par Pénombre » 23 mars 2009, 21:52

Les habitants du Jura ont un dicton : "les deux plus beaux mois d'hiver ici, c'est juillet et aout" ;)

Avatar de l’utilisateur
Kakita Inigin
Bureau
Bureau
Messages : 19644
Inscription : 30 sept. 2004, 15:09
Localisation : Entre rivière et mine
Contact :

Message par Kakita Inigin » 25 mars 2009, 10:40

Ils n'ont pas honte

Révolution en marche

etre contesté dan son pays, c'est dur ... mais en Italie, c'est encore plus durSurtout pour le pape
ImageImageImageImageImageImage

Avatar de l’utilisateur
axl_2baz
Gokenin
Messages : 1414
Inscription : 17 oct. 2002, 23:00
Localisation : Tout pres, juste derriere toi ... DTC

Message par axl_2baz » 25 mars 2009, 11:08

Pourquoi je lis les commnentaires a chaque fois pour ce genre d'article ... On y lit des enormités completement hallucinantes, genre "n'oublions pas que le RMIste vit mieux que les anciens rois de France." ...

Ayant ete au RMI pendant 1 an, ca me fait super mal de lire des trucs comme ca. Comment peut on etre aussi detaché de la realité à ce point ?
Mirumoto Kohayamaru
Soul of Moto Keishi - Dragon Clan Kensai - Jade Hand Yoriki - Kolat
Some men see things as they are and say, "Why?" I dream of things that never were and say, "Why not?" (George Bernard Shaw)
ImageImageImageImage

Verrouillé