Totalement d'accord avec Yoshi.Isawa Yoshimitsu a écrit :ding on : ca s'appelle l'extreme gauche...
probleme : on lui donnerait le pouvoir qu'elle en voudrait pas.
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Insécurité.Kakita Inigin a écrit :Tu veux dire : son appel à réduire "l'instabilité juridique" des entrepreneurs ?
ben notre postier national, c'est a peu pres tout ce qu'il veut : la revolution. Il passe son temps a le dire...Ding On a écrit :Nan encore une fois : l'extrême-gauche est très modérée par rapport à ce que je propose. Moi je veux une révolution, une vraie.![]()
c'est bien un des problemes actuel (meme si c'est pas forcement tres nouveau). On n'entend plus que des discours, aucun veritable programme. Le pire dans le genre c'etait les professions de foi aux presidentielles, le truc ou on est quand meme cense presenter son projet presidentiel : il y avait un seul programme sur les 12 presentations.Ding On a écrit :Sinon, entre les discours et la réalité de ce qu'on fait qd on est au pouvoir...
Si tu veux, je te ressors aussi les discours de campagne de Sarkozy sur le pouvoir d'achat et les patrons voyous, pour te prouver qu'il est de gauche ?
En France, le seul reel contre-pouvoir elu au suffrage universel, c'est le Senat (cf. une excellente presentation de Christian Poncelet, en 2002, lorsque la Gauche etait encore au Gouvernement et que des projets pour supprimer le Senat etaient foisons). Ainsi, mercredi, le depute socialiste, André Vallini, affirmait faire "confiance à la combativité des sénateurs socialistes et à la sagesse des sénateurs de droite pour rectifier le tir"...Marie-Claire PONTHOREAU, « L’opposition comme garantie constitutionnelle », RDP, 2002, n° 4, pp. 1127-1162 a écrit :On peut distinguer l’opposition du Parlement (binôme exécutif-législatif) et l’opposition dans le Parlement (binôme gouvernement et majorité parlementaire-opposition). Surtout, l’opposition n’est pas nécessairement une institution. Cette dernière hypothèse où sans peine on aura reconnu Her Majesty’s Opposition, constitue même une exception difficilement transposable. Cependant, dés lors que le principe de majorité est accepté comme principe de fonctionnement du gouvernement représentatif, la minorité n’est plus le symbole de la dissension portant atteinte à l’homogénéité politique de la communauté. Par un sentiment intériorisé grâce à une longue histoire, aucun groupe ou individu ne craint que ses intérêts fondamentaux ne soient remis en cause par une simple application mécanique du principe majoritaire. La minorité n’a toutefois pas bénéficié de la même prise en compte. Selon le modèle rousseauiste, la minorité se trompe sur la volonté générale et elle doit donc se rallier à la majorité qui n’est pas un expédient de l’unanimité, mais un substitut de l’unanimité car, dans le pacte social, chacun a accepté de se soumettre à la volonté générale. Cette recherche de la volonté générale laisse donc en marge les droits de la minorité et la fonction d’opposition. (…)
Parmi les comportements irresponsables, il convient d’aborder la question classique de l’obstruction parlementaire. (…)
Kelsen pose la question de la légitimité de l’obstruction « technique » [L’emploi abusif par la minorité des règles de la procédure parlementaire : au premier plan, le droit d'amendement et "l'obstruction"]. Son caractère anticonstitutionnel et irresponsable est en effet discutable. On peut formuler le problème de la manière suivante : l’obstruction n’est-elle pas la seule arme dont dispose l’opposition parlementaire en raison d’une part, d’une organisation de la procédure législative qui la cantonne dans un rôle purement négatif, d’opposant systématique et, d’autre part, d’un temps parlementaire trop largement accordé à la fonction législative au détriment de la fonction de contrôle ? L’objectif poursuivi est clair : se faire entendre hors de l’enceinte parlementaire, faut de pouvoir être entendu à l’intérieur. Il ne s’agit plus d’un abus de pouvoir, mais d’un moyen de « légitime défense constitutionnelle ». Ce qui devrait conduire à distinguer les pratiques contraires à la Constitution et celles compatibles. Or la question est généralement abordée sur le seul terrain du fonctionnement des assemblées. (…)
(En Italie : ) Pour garantir la légitimité des mesures anti-obstruction, la position constitutionnelle de l’opposition a été consacrée notamment par la reconnaissance d’un temps privilégié en faveur des groupes de l’opposition pour discuter les textes de loi d’initiative gouvernementale : ils bénéficient « d’un temps global supérieur à celui accordé aux groupes de la majorité » (art. 24 alinéa 7 du règlement des assemblées). Mais, les pratiques d’obstruction n’ont pas pour autant disparu : le ralentissement de la procédure législative est toujours possible malgré les mesures prises car l’obstruction n’est pas un problème technique, mais de comportement des parlementaires (confrontés à l’accentuation de la logique majoritaire qui remet en cause bon nombre de conventions garantissant l’expression des oppositions).
Cette remarque est valable aussi pour le cas français ; à la différence, toutefois, que jamais les révisions constitutionnelles (sauf celle introduisant la saisine parlementaire du Conseil constitutionnel, mais de manière implicite) et les réformes des règlements des assemblées n’ont été envisagées en fonction du clivage opposition/majorité-gouvernement. Concevoir la revalorisation du Parlement d’après la séparation des pouvoirs exécutif-législatif est pourtant de nos jours anachronique. (…)
L’opposition doit être capable de rappeler la majorité à ses devoirs et c’est probablement son premier devoir : lui rappeler qu’elle n’a qu’un droit de gouverner et non une rente de situation à gérer jusqu’à la prochaine élection.
ben les professions de foi.Kakita Inigin a écrit :A savoir ?il y avait un seul programme sur les 12 presentations.
en l'occurence c'etait bove.Kakita Inigin a écrit :oui, certes, lequel ?