[Univers] Changement d'école

Kyorou · Message par **Kyorou** » 05 août 2008, 14:31

Sinon, pour l'aspect bushi/autre chose (courtisan, artisan, etc), l'interdiction théorique de "biclassage" peut se justifier. En effet, un samouraï est censé servir son Clan en tant que bushi ou en tant que courtisan, pas faire un peu de chaque. Il est aussi censé rechercher la perfection dans cette voie et poursuivre une autre voie dans le même temps serait une perte de temps et d'efforts injustifiable.

Bon, on va évidemment trouver des exceptions mais je crois que la règle se tient.

Message par **Kakita Inigin** » 05 août 2008, 14:33

Tutafé.

Hida Ichi · Message par **Hida Ichi** » 05 août 2008, 14:36

Kakita Inigin a écrit :En fait pour qu'un bushi devienne shugenja il faut juste que les Kami se mettent à lui parler ... à partir de là on l'expédie dans une école de shug vite fait (on rejoint les discussions du début du thread). dans le cas de ce perso, c'est juste que la décision de l'envoyer dans une école de shug a été prise avant que les kami lui parlent.

Je pense que ce serait un sacré gaspillage que de faire d'un moyen/bon bushi/courtier, un médiocre shugenja après bien des années de formation alors qu'il aurait été plus utile au clan pendant ces années là.

Message par **Kakita Inigin** » 05 août 2008, 14:46

Elle a été utile au Clan ces années-là.

Hida Ichi · Message par **Hida Ichi** » 05 août 2008, 16:04

Kakita Inigin a écrit :Elle a été utile au Clan ces années-là.

Je ne vois malheureusement pas la référence à laquelle tu fais allusion.

Si c'est celle de ton personnage ou du prétiré de ton scénario auquel tu as fait référence plus haut, je dirais qu'il est tout fait possible pour quelqu'un de se faire prêtre dans le même sens qu'il devient moine.

Mais à ce moment là, il faut considérer la possibilité de l'existence d'un certain nombre de prêtres/prêtresses au Rokugan qui ne sont pas des shugenja ou qui n'ont pas de pouvoirs de shugenja. Ce que je conçois d'ailleurs dans ma version du Rokugan.

Message par **Kakita Inigin** » 05 août 2008, 16:42

Tiens c'est une idée sympa ça : de simples officiants sans pouvoirs magiques.je pense logique qu'il y en aie ; mais c'est du sous-shug, alors que les prêtres peuvent si simplement êtr ceux à l'écoute des kami enfin, on est dan un système où la magie divine n'est pas séparée de la magie normale, pourquoi se priver des pouvoirs de la prêtrise ?).

pour reprendre le cas de ce perso, il a été ordonné prêtre (et sur la table ne cours du sden, elle a été ordonnée prêtresse) et bénéficie des pouvoirs afférents. Donc c'est un prêtre "d'active" appartenant au clergé d'Amaterasu, qui étant le culte dominant du pays, lui fournit un prestige considérable. Et des capacités sociales itou (notament, des possibilités de piston).

Hida Geo · Message par **Hida Geo** » 05 août 2008, 16:49

ça me rappelle un moine ex-lion qui ne pouvait pas lancer de kiho

le seul samurai/shugenja c'est Togashi

Message par **Shosuro Akae** » 05 août 2008, 17:00

je crois que dans la première édition il était mentionné qu'il était de coutume pour les jeunes femmes de passer un temps à servir un prêtre au sein d'un temple. Ce que l'on connait au Japon comme les Miko, souvent les filles du prêtres.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(shinto%C3%AFsme)

Hida Ichi · Message par **Hida Ichi** » 05 août 2008, 17:20

Kakita Inigin a écrit :Tiens c'est une idée sympa ça : de simples officiants sans pouvoirs magiques.je pense logique qu'il y en aie ; mais c'est du sous-shug, alors que les prêtres peuvent si simplement êtr ceux à l'écoute des kami enfin, on est dan un système où la magie divine n'est pas séparée de la magie normale, pourquoi se priver des pouvoirs de la prêtrise ?).

pour reprendre le cas de ce perso, il a été ordonné prêtre (et sur la table ne cours du sden, elle a été ordonnée prêtresse) et bénéficie des pouvoirs afférents. Donc c'est un prêtre "d'active" appartenant au clergé d'Amaterasu, qui étant le culte dominant du pays, lui fournit un prestige considérable. Et des capacités sociales itou (notament, des possibilités de piston).

Il est difficile de donner un pourcentage de prêtres/moines par rapport à la population normale, mais je pense qu'il y a plus de prêtres/moines que de shugenja par exemple.

Et le chiffre qu'on donne pour les shugenja est de 1 pour 1000, en tout cas, c'est le pourcentage que j'ai en tête. Je dirai même qu'il y a 1 personne sur 1000 au Rokugan qui ont le Don des Kami, beaucoup moins de personnes qui sont des shugenja réellement, faute d'être nés dans la bonne classe sociale ou dans la bonne famille.

Sinon en matière de prêtrises et de membres du clergé, je pense qu'il n'y a qu'une minorité qui sont réellement des shugenja, les autres sont de simples prêtres, prêtresses, officiants divers dont la principale compétence est la Théologie, voire une compétence de Divination ou d'Astrologie, ce qui suffit bien souvent à assurer d'être un bon intermédiaire entre les hommes et les Dieux.

Ensuite, de nombreuses positions religieuses sont des moyens pour la classe samouraï de placer un certain nombre de leurs membres surnuméraires ou pour lesquels on veut assurer une place confortable dans l'existence, sans compter l'aspect politique, lié au pouvoir que cela représente.

Ainsi par exemple, j'ai toujours pensé qu'un nombre important de jeunes filles étaient éduquées dans les temples de la Déesse Amaterasu. Sans que ces jeunes filles soient le moindre du monde éduquées en tant que shugenja. Ensuite, ces jeunes filles choisissent au moment de leur gempukku de continuer dans la prêtrise ou de se marier. La très grande majorité chosissent de se marier, d'autres probablement par convenance personnelle, par souci d'éviter certains mariages par exemple, restent au temple ; certaines le font par volonté religieuse, bien que je ne vois pas ce qui motiverait un clergé féminin célibataire, alors que la Déesse Amaterasu a eu un époux et des enfants, nombreux d'ailleurs.

Kyorou · Message par **Kyorou** » 05 août 2008, 17:28

Kakita Inigin a écrit :Tiens c'est une idée sympa ça : de simples officiants sans pouvoirs magiques.

Dans ma campagne, il y en a pas mal, vu que, chez moi, les types capables de parler aux Kami se comptent par dizaines et non par milliers.

Message par **Kakita Inigin** » 05 août 2008, 17:40

Ainsi par exemple, j'ai toujours pensé qu'un nombre important de jeunes filles étaient éduquées dans les temples de la Déesse Amaterasu. Sans que ces jeunes filles soient le moindre du monde éduquées en tant que shugenja. Ensuite, ces jeunes filles choisissent au moment de leur gempukku de continuer dans la prêtrise ou de se marier. La très grande majorité chosissent de se marier, d'autres probablement par convenance personnelle, par souci d'éviter certains mariages par exemple, restent au temple ; certaines le font par volonté religieuse, bien que je ne vois pas ce qui motiverait un clergé féminin célibataire, alors que la Déesse Amaterasu a eu un époux et des enfants, nombreux d'ailleurs.

Moi je suis parti de l'idée que toutes les femmes des familes impériales (à art queues exceptions, militaires essentiellement) étaient éduquées par le clergé d'Amaterasu. Par contre, je ne vois pas pourquoi le clergé devrait être célibataire ...

Kakita Sojiro · Message par **Kakita Sojiro** » 05 août 2008, 17:42

Parce que si on se fonde sur les miko au Japon, elles devaient l'être.
Tout bêtement ^^

Hida Ichi · Message par **Hida Ichi** » 05 août 2008, 17:49

De toute façon, on touche un autre sujet relatif à la civilisation du Rokugan.

Est-ce que tous les samouraï ont accès à toutes les techniques d'une école ?

Ou est-ce que la plupart d'entre eux n'ont accès qu'à un vernis de compétences et de techniques du au manque de temps pour s'instruire et au manque de connexion : dojo développés, senseï compétents...

Je dirai que les PJ, notamment en 1ère édition sont un cran au dessus de la moyenne des samouraï et qu'ils ont accès à une formation auxquels beaucoup n'ont pas accès ou n'auront accès que si on les remarque.

Ensuite, les changements d'école et les écoles multiples sont encore plus rares... Pratiquement des exceptions, des cas particuliers...

Je dirai que deux écoles dans un domaine similaire, deux écoles de bushi par exemple, c'est acceptable.

Trois écoles restent du domaine des exceptions : du style Doji Kuwanan...

Pour résumer ma position :

- les shugenja restent shugenja, pas de bi-classage possible bushi, courtier, magistrat, ninja...

- deux écoles sont possibles si elles sont proches, un bushi peut avoir deux écoles, éventuellement basculé Magistrat, certaines écoles de Magistrat sont très martiales (développement de deux attaques par exemple), il faut privilégier les Path qui basculent d'une école à une autre ou la fréquentation d'un dojo multi-écoles.

Un changement radical est plus complexe et mérite d'être analysé. Après tout rien n'interdit à un Bushi de l'Ecole Kakita d'avoir de très nombreuses compétences artistiques ou de relations sociales, car après tout cela fait partie de son enseignement de base (la fameuse liste de 7 compétences d'école).

Message par **Shosuro Akae** » 05 août 2008, 17:51

Le clergé n'est pas célibataire, car d'une les Miko japonaise étaient souvent les filles des prêtres au japon.

Ensuite à L5A il est bien mentionné que le clergé de Benten et Bishamon par exemple autorise et encourage les unions. Les enfants entrant dans la caste de leur parent avant qu'il n'entre au monastère.

Kakita Sojiro · Message par **Kakita Sojiro** » 05 août 2008, 17:54

Bon, voilà.
Et de Benten, ca m'étonne pas :fesse: