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par Shosuro Akae » 19 sept. 2006, 09:53
Tiens j'avais mis des ^petites notes de parties que j'avais écrit avec mon personnage concernant ses rencontres avec l'ombre. C'était dans les archives (je ne m'en rappellais même plus):
"La loyauté petit homme , élève l ' ame vers l ' Homme ou le plonge dans les ténèbres au delà des noms "
Pensée fugaces :
Que s'est - il passé cette nuit ? Je ne pourrai y répondre clairement.
Ce que je sais c'est que je connais La Présence qui a agit durant celle-ci, celle là meme qui me prit Hichi , cette meme Présence...
Cela faisait longtemps que mon coeur n'avait plus rien ressenti, mais ce soir ce fut comme si toute ma determination s' était écroulée sans crier gard; Hishi était la son visage délicat, sa voix mélodieuse, son parfum et ses gestes...
Que pouvais-je faire d ' autre? Je n'en sais plus rien; je ne regrette pas mon gestemais j'aurais tant voulu qu'elle ne soit jamais partie. Je me souvient encore de son regard disparraissant dans les Abysse et la marque douloureuse qui s'inscrivit sur mon coeur au moment où les ténèbres me l'enlevaient à jamais. J'espère que son âme trouve un jour le repos, car je ne pense pas que la mienne le trouve de ci-tot.
Ce soir j'ai abbatut la raison d'être de mon coeur ce soir les Fortunes me repprocheront peut étre ce que j ' ai fait , ce soir je suis seul et désormais mon coeur est mort , mais mon ame pleure...
Ce que j'ai vu ce soir me transperce comme le dard d'un assassin mais l'esprit peut vaincre le coeur... Ces choses immondes, ces regards déformés , voilà ce qui peut attendre l'imprudent sur les sentiers de l'oublie. Même si mon coeur reste au supplice mon âme et ma conscience me l'interdisent... Jusqu ' à quand ...
Cette nuit , telle celle où ses sorciers étaient venus, cette crainte, les entrailles qui se nouent, le mouvement de l'ombre et le froid glacial qui encore vous transperce de milles aiguilles comme pour lire au plus profond de votre âme. Ce soir fut comme cette nuit et le coup porté à Hichi pareil à cette phrase, cet élan spontané qui jouerait de mon destin, un autre sacrifice...
Pensées fugaces:
"Jamais je n'avais fait autant d'erreurs."
"Je remontais, sous ce porche. Le froid. Elle était là, à cet endroit. Un froid, glacial, son visage, son sourire, des moments complices... Une présence! Là! Ici! Nul part... Mon coeur se resserre, il fait froid. J'ai froid, plus que jamais...
Mon âme hurle de froid et jamais le sakè ne fut si mauvais ..."
-Quelques jours avant les évènements précédents-
Pensées Fugaces:
Le bruissement dans les branches, une légère brise qui pose sur vous sa main, un calme, de douces pensées...Le craquement d'une brindille, une attaque!
Elles glissent dans un silence irréèl... Les ombres. Il faut réagir, descendre à toute allure la pente qui me sépare des tentes...
... Et elle est là qui me regarde, cet arbre mort, et elle qui souffre, le regard lointain et ce sang qui se rèpend de ses mains. Non de ses branches...le bruit d'un katana au loin, Iezan? Mais, Hichi? Plus qu'un arbre mort, et les ombres filent, la douleur dans la poitrine bien présente... Hichi...
Mon pied glisse et mon esprit lutte. Je ferme un instant les yeux, inspire et m'élance à nouveau vers un des assaillants.
Me voilà sur lui. Mon arme à la main je m'apprete à l'abattre et... Elle me fait face ce meme visage, mon esprit vascille, ma tète tourne, tout se déforme comme pour me laisser seul face à elle, Hichi, pourquoi? Mon esprit s'affole, elle me parle de sa voix magnifique. Elle ne se defend pas, sa voix douce...Je recule.
Puis, un pas,
Un instant,
Ma main sur le tsuka,
Le vide,
Une larme, un geste...Ses yeux.
Pensées fugaces:
Elle vous réchauffe, plus que l'on ne peut imaginer.
Lorsqu'elle jaillit de son sommeil pour innonder de sa chaleur et de sa clarté chacun d'entre nous. Elle est notre déesse, celle qui nous protège...
... Mais lorsqu'elle se rendort...
Vous entendez ce bruissement? Là. Où rien ne devrait faire le moindre son. Ce mouvement aux limites de votre champ de vision qui s'évanouie soudainement?
Sentez-vous ces souvenirs qui se bousculent, se brouillent et martellent dans votre coeur? Et cette étreinte, vous nouant les entrailles, votre esprit s'agitant et cherchant ce qui ne va plus, lançant des regards de droite à gauche, derrière vous?
Sentez-vous tout cela? Sentez-vous cet amas incohérent qui fait battre votre coeur, le fait fondre, ou vous irrite plus que jamais?
Vous sentez tout cela et pourtant il n'y a rien...
Rien...
Il n'y a rien, si ce n'est vous même et vos faiblesses.
Il n'y a rien, si ce n'est ce qui vous chuchotte, la nuit, des mots innavouables, ce qui vous promet ce que vous désirez le plus.
Ce qui vous rapelle vos peurs les plus enfouies.
Et vous fait regretter toutes vos erreurs...