La Chine a rejeté l'imprimerie ?
Prend l'Alphabet et met deux moules pour chaque caractère (un minuscule et une majuscule) plus éventuellement des caractères spéciaux pour les accents. Ca nous fera peut être une soixantaine de moules, peut être (au pif) dans les 80 si on rajoute les lettres et la ponctuation.
Maintenant, fais la même chose pour les idéogrammes chinois. Enfin, fais le... essaye de le faire, avec des techniques envisageable à l'époque. Des sceaux uniquement ou au mieux, la bonne vieille presse typographique de Gutenberg. Voilà pourquoi ils ont finis par lâcher l'idée, à ce que j'ai compris à l'époque où je m'étais pencher sur la question. Maintenant bien sur, ils peuvent l'utiliser, mais seulement grâce à l'évolution des techniques (et des moeurses, dans une moindre mesure).
Je demande des explications. Comment une discipline basée sur la méthode scientifique développée au XIXème à pu se retrouver dans des textes aussi vieux ?
Peux-tu expliciter tes propos par MP que je comprenne mieux.
Pas besoin d'utiliser un MP, ça sera vite réglée.
Il est vrai que l'approche scientifique telle qu'elle est couramment définie et les disciplines telles que la psychologie sont toutes récentes dans l'Histoire. Mais penses-y, la Chimie n'existait pas avant, il n'y avait que l'Alchimie, mais c'est par ce que les érudits de l'époque ont décidés de séparer, de trier ce qui leur convenait de ce qui ne leur convenait pas. De même pour l'Astrologie et le reste, c'est l'étude scientifique des astres d'un côté et la superstition de l'autre. Auparavant, il n'y avait pas de "psychologie", mais ce cas est dans le bouddhisme, le même que pour la Philosophie : il n'y avait pas de philosophie, car la philosophie n'était pas (par essence) distincte de la Religion. Louer philosophiquement la grandeur de la Nature n'était pas différend de révérer religieusement un ordre des choses d'origine divine (la secte Pythagoricienne, pour prendre un exemple marquant, qui considérait les Maths comme la vérité de l'Univers).
De la même manière, dans le Bouddhisme, la Psychologie était présente sous une autre forme, dans la mesure où le Bouddhisme s'est toujours intéressé à la compréhension des mécanismes de l'esprit humain (afin de le clarifier, de le soigner et à terme de conduire à l'Illumination). Aujourd'hui, ça ne paraît pas si évident et évidemment beaucoup de bouddhistes n'abordent pas cet aspect des choses, de la même façon que tous les clercs chrétiens ne sont pas des philosophes à la Saint Augustin, mais dans le Bouddhisme Tibétain notamment, les moines et étudiants planchent continuellement sur des sujets que l'on pourrait apparenter à de la psychologie, de la métaphysique ou autre discipline moderne.
En parlant de psychologie dans Rokugan, petit bémol à propos des techniques des Courtisans Grues et Scorpions, qui en effet, dépassent le stade de la psychologie de comptoir. C'est même pour ça que les créateurs de l'école Bayushi voulaient que cette école soit le plus possible proche du full-RP.
Ce qu'il manque à L5A, c'est un développement plus intenses des arts "populaires". Comme la différenciation entre le kabuki et le Nô.
Les arts codifiés nécessitent une durée d'apprentissage qu'en effet peut de samurai peuvent se permettre (notamment les bushis, même les kakita).
Historiquement, le Kabuki est récent (de tête, environ deux siècles), il a été inventé par une comédienne du nom de Okuni, et a eut des débuts particulièrement... hum... sulfureux ? x)
Quant au Noh, eh bien... Aujourd'hui, on met les gens devant la télévision dès leur plus jeune âge. A l'époque, un jeune samurai on le mettait devant une scène de théâtre Noh. Pour le reste, la Poésie Japonaise ancienne se différencie assez peu de la chanson, c'est d'ailleurs le même mot,
Uta, ainsi les poèmes composés pouvaient aussi être chantés, si je me souviens bien il y en a une dans le dernier tome de
Tenjo Tenge qui parle de chasse à la baleine et du partage de la viande. C'est ce genre de poésie qui je pense serait privilégiées par le Clan du Crabe, car facilement adaptable à la vie militaire.
Tiens, je me demande si les moines rokugani n'ont pas aussi une finalité de codification morale en rédigeant sur des parchemins (ou en imprimant, selon vos choix de BG) le contenu de leurs principes philosophiques ?
Normalement, les moines japonais sont sensés éduqués le peuple. Certains maîtres-zen du début de l'époque Edo / fin du Sengoku jidai ont fait tout un foin à ce sujet par ce que leurs collègues ne branlaient rien (entre autres, Takuan célèbre pour son excentricité qui lui valut de devenir instructeur de zen de l'Empereur et du Shogun et Hakunin réputé pour avoir révolutionné le Zen japonais et auteur d'excellents
koan).