le pire c'est que c'est pas faux.En gros, mon propos était d'étayer mon opinion, qui est qu'a moins d'un changement collectif et universel de la nature humaine, les théories de Marx (telle que je les comprend s'entend) ne peuvent être appliquées.

Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
le pire c'est que c'est pas faux.En gros, mon propos était d'étayer mon opinion, qui est qu'a moins d'un changement collectif et universel de la nature humaine, les théories de Marx (telle que je les comprend s'entend) ne peuvent être appliquées.
Tout à fait, aucun système théorique n'est applicable, car pour fonctionner il faudrait que tous soit sur un pied d'égalité, et c'est utopique.Ding On a écrit :Le pb, c'est que les théories néolibérales en terme d'économie ne peuvent pas plus être appliquées, pour les mêmes raisons (on en a eu qques preuves très récemment non ?).En gros, mon propos était d'étayer mon opinion, qui est qu'a moins d'un changement collectif et universel de la nature humaine, les théories de Marx (telle que je les comprend s'entend) ne peuvent être appliquées.
Donc ce qui serait cool, c'est de rester dans un système qui essaie de grapiller les bons éléments des deux côtés : la liberté d'entreprendre, la protection de l'Etat, un certain interventionnisme économique qd il faut mettre des baffes, etc.
Probablement moi.Ben en fait, je ne vois pas très bien où, mais il faudrait relire tous nos échanges, quelqu'un a dit un truc du genre "Marx, c'est bon, on peut le faire avec de bonnes chances d'y arriver".
Il est pas en tôle mais bon il est sous contrôle judiciaire obligé de se pointer tous les jours en gendarmerie depuis des mois et interdit de sortir de son département... Flippant quand même. Ca et toutes les autres arrestations "pour rien"...Exclusif Présenté par les services de police comme "le bras droit" de Julien Coupat, Benjamin Rosoux revient pour nouvelobs.com sur l'affaire des sabotages SNCF. Il accuse "l'appareil répressif" d'''intoxiquer" avec une "thèse fumeuse".
Dans une tribune publiée lundi dans Le Monde, Julien Coupat écrit que la prolongation de sa détention est "une petite vengeance". Etes-vous d'accord avec ce point de vue ? Autrement dit, pourquoi Julien Coupat est-il toujours incarcéré ?
- Ce qui semble s’avérer chaque jour un peu plus c’est que la focalisation sur la personne de Julien Coupat tient à une déformation à la source même de l’enquête préliminaire, qui prend comme hypothèse, dès le départ, son supposé rôle central et le fait suivre en conséquence… Suivez n’importe qui pendant plusieurs mois, et uniquement lui, et vous n’aurez aucun mal à le faire figurer au centre d’une cartographie imaginaire.
Alors oui, je pense que, depuis le 11 novembre, l’acharnement qui se resserre de nouveau toujours plus sur sa personne relève d’une vengeance des services et du parquet qui refusent obstinément d’avouer l’ampleur de leur échec. Outre le postulat invérifiable qu’il serait le chef d’une entité jamais vérifiée, rien ne justifie son maintien en détention.
Dans cette tribune, Julien Coupat assume ses idées et attaque nommément le criminologue et président de l'Observatoire national de la Délinquance Alain Bauer, le directeur de la DCRI Bernard Squarcini, et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. Etes-vous en accord avec cette stratégie de défense ?
- De quelle stratégie parlez-vous ? Les enjeux sont différents selon que l'on parle dans la sphère judiciaire ou dans la sphère publique, à la presse par exemple.
Pour ce qui est de la seconde, depuis le début, nous avons pointé du doigt l'offensive politique et judiciaire dont nous faisions l'objet. Sur ce point, je trouve que Julien est plus lucide que violent dans sa tribune. S'il s'agit du simple fait de savoir reconnaître les intérêts de ceux qui cherchent ouvertement à ruiner vos existences au profit de leur petits appétits carriéristes. Alors oui, je suis d'accord avec lui.
Soupçonné par la police d'être l'auteur de "L'Insurrection qui vient", Julien Coupat apporte une réponse claire : c'est non. Pourquoi a-t-il tant tardé à répondre sur ce point ?
- D'une part cette réponse a été donnée au juge depuis bien longtemps. D'autre part, la tribune de Julien est sa première intervention publique.
Comment expliquez-vous alors que les services de police aient continué à évoquer Julien Coupat comme le possible auteur de ce livre ?
- Cela fait déjà longtemps qu'ils s'obstinent à vouloir mettre un nom sur ce livre. Il avait déjà servi de pièce à charge dans trois précédentes affaires remontant à 2007, dans lesquelles des personnes avaient été également mises en examen pour "terrorisme". Et, à défaut d'autre charges, il faut bien justifier son maintien en détention....
Comment expliquez-vous que les autres pistes – à commencer par le communiqué posté en Allemagne revendiquant les sabotages – aient été si vite écartées par les enquêteurs ?
- Je ne suis pas dans la tête des flics et des magistrats… J’imagine que, comme pour beaucoup d’autres choses dans cette affaire, tout ce qui ne colle pas avec le synopsis des services a été soigneusement écarté, c’est ce qu’on appelle une "instruction à charge".
Ces dernières semaines, les interpellations de personnes présentées comme des "proches" de Julien Coupat se sont multipliées. Elles ont toutes été relâchées sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre elles...
- Il y a des opérations de deux types à mon avis. D’un côté, il y a ce qui se présente comme des manœuvres d’intimidation, à peine voilées, sur des gens qui ont publiquement manifesté leur solidarité face à cette opération d’intoxication politique, et qui adressent, par-là même, un message à tous ceux qui le font. De l’autre, il y a l’attaque directe, sur nos proches, pour étayer la thèse fumeuse d’une cellule clandestine. Le mode même sur lequel sont conduites les interpellations participe de la construction de la figure de l’ennemi : "Si on les arrête de cette manière, c’est bien qu’il y a une raison…"
Vous êtes présenté par la police comme le "bras droit" de Julien Coupat. Pourquoi ? Comment expliquez-vous que vous n'ayez pas été gardé en détention comme lui ?
- Tout cela reste un mystère pour moi. D'autant que je n'ai pas été interrogé depuis ma sortie de prison en décembre, contrairement à d'autres mis en examen. La police n'a aucun argument pour étayer son affirmation selon laquelle je serais "le bras droit" d'un "chef". Et moi, je ne peux pas prouver ce qui ne peut pas se prouver, à savoir que je ne suis pas le numéro 2 d'un numéro 1 qui n'existe pas. Ce que je sais, c'est que Julien et moi-même étions surveillés depuis longtemps. Comme la plupart des personnes un tant soit peu "militantes" en France, qui s'engagent dans des campagnes contre les expulsions de sans-papiers, les luttes étudiantes, les actions contre les lois sécuritaires...
On vous a interdit de quitter le département de la Manche. Pourquoi cette restriction ? Comment la vivez-vous ?
- Mon contrôle judiciaire a été durci récemment parce qu'on a jugé que je recommençais à prendre un peu trop de liberté. Je dois maintenant signer tous les jours à la gendarmerie. Et j’imagine que me couper de toute vie sociale et de la possibilité de penser avec mes camarades la situation qui nous est faite fait partie de leurs motivations. Six mois, ça commence à faire long.
Vous aviez refusé en mars, comme les autres mis en cause dans cette affaire, de répondre aux questions des juges d'instruction tant que Julien Coupat serait considéré comme le "chef" de votre groupe. Qu'en est-il de vos rapports aujourd'hui avec la justice ?
- Nous nous tenons toujours à cette décision, rien dans l’attitude des juges ne laissant présager qu’ils reviennent sur les constructions littéraires du parquet anti-terroriste.
Mathieu Burnel, l'un des neuf mis en examen, a indiqué qu'il renforçait sa défense sur le plan juridique et politique. Julien Coupat va être, lui, défendu par plus d'avocats. Et vous ?
- Mathieu parlait, je crois, de façon plus générale. C’est la défense dans son ensemble qui devrait être renforcée. Nous refusons jusqu’à présent, dans la mesure de ce qui nous est accessible, l’individualisation de traitement qui est à l’œuvre du côté de la justice. Cette procédure est absurde d’un bout à l’autre, elle ne tient la route pour aucun d’entre nous.
Pour ce qui est de notre défense, les récentes informations selon lesquelles Julien aurait deux nouveaux avocats et qu'il aurait été en rapport avec les ex-inculpés de l'Arche de Zoé sont incorrectes.
Vous avez des contacts avec Julien Coupat ? Croyez-vous qu'il pourrait être remis en liberté bientôt ?
- Je n’ai de nouvelles que très indirectes, et j’ai abandonné depuis longtemps l’astrologie judiciaire!
Des comités vous soutiennent. Qu'en est-il de la classe politique ?
- Laissons la classe politique tenter de se soutenir elle-même, elle en a plus besoin que nous. La seule issue pour nous est de participer à une articulation entre les luttes et les fractions de la population aux prises avec l’appareil répressif dans son ensemble. Pour le faire reculer en défaisant ses opérations de division, qui ciblent des groupes repoussoirs en les surdéterminant, les "anarcho-autonomes", "les bandes de cités", "les casseurs"…
Interview de Benjamin Rosoux par Sarah Halifa-Legrand
(Mercredi 27 mai)
Merci pour ce commentaire M. Pernot...Tetsuo a écrit :Si ils ont été arrêtés c'est qu'il y a une raison et qu'ils sont coupables d'un truc.
Précisons que tout cela ne tient donc aucunement compte de la "grande crise" sur la question des dépenses vu qu'il s'agit des comptes de 2008 et que les dépenses de relance auront lieu en 2009 ou après.L'Etat ne tient ni ses recettes ni ses dépenses. C'est ce qui ressort de la synthèse du rapport sur l'exécution budgétaire 2008 annexé au projet de loi de règlement, qui est présenté mercredi 27 mai en conseil des ministres.
Le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, doit présenter les grandes lignes de ce document le 3 juin aux commissions des finances de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Le déficit budgétaire s'est accru. En 2008, le déficit budgétaire a augmenté de 47 % pour s'établir à 56,3 milliards d'euros alors même que la dégradation de la conjoncture a eu un impact limité, "au plus égal à 4 milliards" sur les recettes fiscales nettes.
Autrement dit, ce n'est pas la récession qui explique la forte hausse du déficit budgétaire, mais la combinaison de deux éléments : l'Etat s'est privé de recettes précieuses en poursuivant la politique d'allégements fiscaux engagée avec la loi TEPA du 21 août 2007. Par ailleurs, il ne maîtrise pas ses dépenses.
Des dettes ne sont pas remboursées. La haute juridiction financière fait aussi remarquer que 5,9 milliards de dettes exigibles en 2008 n'ont pas été remboursés et que 953 millions de dépenses de prime d'épargne logement ont été payées au moyen d'avances rémunérées consenties par le Crédit foncier de France...
Les recettes sont en repli. Le ralentissement de la conjoncture dès le début 2008, puis l'accélération de la crise à partir de la faillite, le 15 septembre, de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers "ont limité la croissance spontanée des recettes à 7,3 milliards, confirmant l'affaissement du dynamisme des bases taxables déjà constaté au cours des deux dernières années", relèvent les magistrats financiers.
Mais, ajoutent-ils, l'impact de la crise sur les recettes fiscales nettes a été "globalement limité en 2008" et serait "au plus égal à 4 milliards".
Les ressources nettes de l'Etat ont diminué de 4,6 % en 2008 : elles sont en retrait de 11,2 milliards par rapport à 2007. A la différence des années précédentes, 2008 a été marquée par une baisse sensible des recettes fiscales nettes (- 6,7 milliards) et non fiscales (- 730 millions).
A elle seule, la poursuite de la politique d'allégements fiscaux a induit en 2008 une diminution de recettes de 7,6 milliards, souligne la Cour. La gauche qui n'a cessé de critiquer le paquet fiscal présidentiel, qui cible les plus aisés des contribuables et prive le gouvernement de marges de manœuvre budgétaires, appréciera sûrement cette précision.
Les dépenses ne sont pas stabilisées en volume. S'agissant des dépenses, les critiques de la Cour des comptes sont encore plus nettes : la norme fixée par le gouvernement (une stabilisation en volume) "n'a été respectée, formellement, que parce que l'inflation (2,8 %) a été sensiblement plus forte que celle prévue dans la loi de finances initiale (1,6 %)".
Les dépenses du budget général ont cru de 2,8 % et celles de l'ensemble de l'Etat de 3,4 % (alors que l'objectif était de 1,9 %), observent les magistrats financiers.
Comme en 2007, la Cour plaide pour une norme de dépenses élargie à une partie des remboursements et dégrèvements (90 milliards en 2008), à la totalité des prélèvements sur recettes aux collectivités locales, aux recettes affectées aux opérateurs, aux comptes spéciaux et aux budgets annexes.
Elle relève aussi que la lecture de l'exécution budgétaire est compliquée par le poids des dépenses fiscales (allégements d'impôts, exonérations...). Ces fameuses "niches fiscales" au nombre de 486, ne sont indolores qu'en apparence pour les finances publiques. Elles ont représenté 70 milliards en 2008 (+ 7 % par rapport à 2007), "soit l'équivalent de 21 % des dépenses totales du budget général".
Le déficit de 2008 a représenté un cinquième (20,2 %) des dépenses de l'Etat et le quart (25,4 %) de ses recettes nettes. Avec de tels chiffres, il apparaît que ce que pouvait faire le gouvernement en 2008 en matière de soutien conjoncturel était limité.
Le rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, que la Cour des comptes prépare pour le débat d'orientation des finances publiques de début juillet, doit permettre d'en savoir plus sur 2009 et 2010, deux années où l'impact de la récession devrait, cette fois-ci, être particulièrement fort.
Claire Guélaud
C'est fait exprès que ce soit contradictoire avec ce que tu dis à la page précédente ?Tetsuo a écrit :C'est secondaire qu'ils s'en mettent plein les poches. Vous feriez pareil si vous le pouviez.
D'ailleurs, nous faisons pareil à nos niveaux : les petits passes droits de tout les jours, les petits services que l'on se rend.
Pour le moment une bonne partie des gens (80%) sont plutôt dans la position du type à qui on demande des efforts supplémentaire chaque jour (en fait on le lui demande pas, on le lui impose d'une manière ou d'une autre) tandis que le voisin qui va de bien aisé à gavé de pognon en récupère les fruits. Le tout en accroissant la dette globale.Pour la dette, c'est comme l'écologie: on en a tous conscience, on sait qu'un jour il va falloir payer, mais on attend tous que notre voisin commence par rembourser (ou moins polluer) pour vraiment si mettre.