Actualité politique et sociale - Saison 2009 - Episode 1

[Kakita Inigin]

http://fr.news.yahoo.com/73/20090219/tf ... 31ec3.html

Rappelez-moi ... c'était quoi, la demande irréaliste et démago de Laguiller et Buffet en 2007 ? Ah ? 300 euros ? Fillon est prêt à les lacher parce que ça commence à bordéliser sérieusement.
La lutte de classe, ça paie.

[Kõjiro]

Sur la question du financement de la recherche, un court article synthétique (à lire à la source pour les nombreux liens qui permettent d'approfondir si on le souhaite) :

Ou sont passés les milliards de la recherche ?

Sur la crise universitaire, le grand public et les politiques débattent, comme souvent en France, sur des grandes idées de façon un peu déconnectée des chiffres. Or les scientifiques aiment mesurer toutes choses. Ils savent vite repérer qu’on cherche à les embobiner si les chiffres ne concordent pas avec les mots. Une bonne part de la rage actuelle des chercheurs et des universitaires provient de ce que les chiffres impressionnants brandis par Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy ne correspondant pas à la réalité, loin s’en faut.

Sur ce plan, ceux qui n’ont pas peur des documents ardus liront avec intérêt « Le budget de l’enseignement et de la recherche raconté à Sarkozy », réalisé par Henri-Edouard Audier pour Sauvons la Recherche
Ce chimiste Normalien, ami d’enfance de Claude Allègre, 40 ans de carrière au CNRS, et presque autant de militantisme, connaît le sérail. Son document truffé de chiffres issus de l’OCDE, de la Cour des Comptes ou de l’INSEE, montre, graphes à l’appui, que, ces 15 dernières années, la Dépense intérieure en recherche et developpement (DIRD) rapportée au PIB n’a cessé de baisser en France sauf entre…1997 et 2001 ( qui gouvernait, déjà ?) Et les deux moments où on sabre dans la recherche, c’est en 1993 ( Sarkozy au budget) et 2002 (Sarkozy ministre d’Etat puis des Finances) …

Ce patron de labo à Polytechnique calcule que si on devait appliquer la promesse claironnée par le Président pendant sa campagne « porter l’effort de la recherche à 3 % du PIB en 2012 » ( il est aujourd’hui de 2,12%) , il faudrait injecter près de 5 milliards de plus par an dans la recherche, soit en cumulé sur 5 ans : 75 milliards. « On mesure la démagogie du propos Sarkozien » ironise le chercheur. Il montre aussi - comme Piketty dans Libération du 17 février - que le budget 2008 est en « croissance nulle » malgré la promesse de 1 milliard de plus pour l’université par an ( et 800 millions pour la recherche) . « Ce sont en gros 30 milliards qui manquent à la recherche et à l’université pour être au meilleur niveau international » constate l’étude de SLR, rejoignant en cela un diagnostic du Cercle des Economistes en 2006

On ne noiera pas le lecteur sous les chiffres. Mais tout est à l’avenant. Audier démontre que le fameux Crédit d’Impôt Recherche, sans cesse mis en avant par le pouvoir, qui l’a effectivement beaucoup augmenté, et destiné à stimuler la recherche dans les entreprises ( excellent pour l’emploi !)… « arrose le désert ». En effet, entre 2002 et 2006, les aides de l’Etat à la recherche en entreprise ont augmenté de 300 % ( de 539 à 1636 millions d’E), mais la dépense en recherche dans le privé n’a cru, elle que de… 2 % ( la source n’est pas suspecte : c’est Bercy )

Dangereux gauchistes, ce chercheur ? Ce n’est pas ce qui apparaît lorsqu’il fait un vibrant plaidoyer pour qu’on aide plus les PME à innover, au lieu d’arroser des grands groupes qui en ont moins besoin, rejoignant dans cette analyse les très libéraux jeunes patrons du Cercle d’Outre Manche, des entrepreneurs Français partis en Grande Bretagne, qui publieront en mars une étude comparant les sources de l’innovation en France et en Grande Bretagne. Leur conclusion est qu’en France, les fonds d’aide à la recherche ne vont pas là où ils devraient aller : surtout dans les PME et les Start Up.

Au final on a la pesante impression, entre le gouvernement et les universitaires, de deux discours qui ne se rencontrent jamais, piégé par un désaccord total sur les chiffres, c'est-à-dire qu’on a tous les ingrédients d’un débat stérile. Peut-être faudrait il un « Grenelle » des universités et de la recherche ?

Patrick Fauconnier

Après le sérieux passons à la phase détente : la soutenance de thèse de Valérie Pécresse "du bricolage de l'université à l'université du bricolage" en présence de Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos, Laurence Parisot, Carla Bruni et Albert Einstein (vidéos youtube).

Partie 1 - Intro.
Partie 2 - Soutenance par Valérie Pécresse.
Partie 3 - Questions de Nicolas Sarkozy.
Partie 4 - Questions de Xavier Darcos.
Partie 5 - Questions de Carla Bruni.
Partie 6 - Questions d'Albert Einstein.
Partie 7 - Conclusion.

[Kõjiro]

Ca faisait longtemps que j'attendais une publication de ce genre. J'avais moi même fait quelques calculs sommaires à partir des sources disponibles et j'arrivais à un constat similaire. A prendre large j'étais même au dessus de leurs résultats... Désormais on a une vraie publication sérieuse et documentée faite par des spécialistes :

Les migrations d’Afrique subsaharienne en Europe : un essor encore limité.

L'immigration subsaharienne en France retient souvent l'attention. Mais quelle est réellement son ampleur ? Exploitant les différentes statistiques disponibles, David Lessault et Cris Beauchemin montrent que l'immigration d'origine subsaharienne, malgré sa forte progression dans les dernières décennies, reste encore très minoritaire dans l'ensemble de l'immigration en France ou en Europe, que l'on considère les entrées annuelles de migrants (les flux) ou la population immigrée (les stocks).
Dérouler les informations

Résumé
Les immigrés originaires d'Afrique subsaharienne n'étaient que 20 000 en France au moment du recensement de 1962, contre 570 000 en 2004, soit une multiplication par 27 en un peu plus de 40 ans. L'augmentation est certes importante, mais on partait de très bas, si bien qu'en 2004 les Subsahariens ne représentent qu'un peu plus d'un dixième de l'ensemble des immigrés en France (12 %). La prise en compte des migrants irréguliers ne modifie pas ce constat : les inclure fait, au maximum, passer la part des Subsahariens de 9 à 11 % de l'ensemble de la population immigrée en France en 1999. Par ailleurs, minoritaires en France, les Subsahariens le sont aussi dans les autres grands pays d'immigration. En 2000, ils forment seulement 4 % des immigrés installés dans les pays de l'OCDE. Et même dans les nouvelles destinations européennes que sont l'Espagne ou l'Italie, ils ne représentent que moins de 10 % de la population immigrée irréguliers compris (4 % en Espagne et 8 % en Italie en 2006). En réalité, les Africains migrent peu en dehors de l'Afrique. Neuf réfugiés subsahariens sur dix restent sur le continent et s'installent dans un pays voisin du leur. Presque à égalité avec l'Asie, l'Afrique subsaharienne est le continent où la propension à émigrer vers les pays de l'OCDE est, de loin, la plus faible du monde (en 2000, moins d'une personne née en Afrique subsaharienne sur 100 vit dans un pays de l'OCDE).

Un article d'un blog de libé en cause : Immigration africaine : une goutte d'eau selon l'Ined.

On est très loin des prédictions apocalyptiques de Jacques Chirac sur les Africains prêts à «inonder le monde» compte tenu de leur natalité galopante. L'immigration d'origine subsaharienne est «très Rtxbpv8_comp_2 minoritaire» en France, et après un «pic» en 1997-1998, elle diminue, révèlent David Lessault et Cris Beauchemin, deux géographes, dans le numéro de janvier de la revue de l'Institut national d'études démographiques (Ined), Population et sociétés. «En 2004, estiment ces chercheurs, les Subsahariens ne représentent qu'un peu plus d'un dixième de l'ensemble des immigrés en France (12%). Ils sont trois fois moins nombreux que les Maghrébins ou les Européens».

Sur les quarante dernières années, le nombre des Subsahariens s'est toutefois accru. Lors du recensement de 1962, ils étaient 20 000 en France contre 570 000 en 2004, soit une multiplication par 27. «L'augmentation est certes spectaculaire mais on partait de très bas», relativisent David Lessault et Cris Beauchemin.

En 1997-1998, l'opération de régularisation du gouvernement Jospin a provoqué un pic de régularisations. Pour les chercheurs, «cette hausse subite n'indique pas un surplus d'entrées», mais une augmentation du nombre de titres délivrés à des personnes présentes sur le territoire depuis plusieurs années. Les Africains auraient profité de cette opportunité pour sortir de la clandestinité. Tous pays confondus, ils ont alors représenté 40% des régularisés, soit 30 600 personnes. C'est peu, affirment en substance David Lessault et Cris Beauchemin. «Contrairement à l'image donnée couramment par les médias, les immigrés originaires d'Afrique subsaharienne ne constituent pas le gros des irréguliers», affirment-ils. Et d'ajouter que «quelle que soit la période considérée, aucun pays d'Afrique subsaharienne ne figure dans le trio de tête des bénéficiaires des régularisations». Dans l'ordre, Algérie, Maroc, Chine.

En réalité, les Africains migrent peu en dehors de leur continent, affirment encore ces géographes. Lors d'un colloque sur le sujet organisé début février à Dakar, David Lessault a cité les résultats du recensement de 2002 au Sénégal: «170 000 Sénégalais sont partis à l'étranger entre 1997 et 2002 (de façon régulière ou irrégulière). C'est à peu près l'équivalent de la population de la ville sénégalaise de Saint-Louis mais cela correspond à un taux d'émigration de 1,8%».

Dans Population et sociétés, les deux chercheurs soulignent que neuf réfugiés sur dix restent en Afrique, en général dans un pays voisin du leur. La minorité qui émigre choisit prioritairement l'Europe (à 63%) loin devant l'Amérique du Nord (31%). Mais, au sein de l'Europe, la France n'est plus la destination prioritaire. Elle est passée du premier rang au deuxième. L'Espagne et l'Italie figurant parmi les nouvelles destinations en vogue.

Lors du colloque de Dakar, David Lessault et Cris Beauchemin se sont interrogés sur les raisons de l'«extraordinaire visibilité de l'émigration subsaharienne dans les discours publics» en Europe. L'affirmation de Jacques Chirac en témoigne. Pour Cris Beauchemin, «les décideurs publics ont très fortement intériorisé l'idée que les migrants sont des miséreux et, comme l'Afrique, incarnent la misère dans le monde. On imagine, par association d'idées, que forcément il y a beaucoup de départs de l'Afrique». Or, l'équation «pauvreté = émigration vers le Nord» n'est pas démontrée, renchérit David Lessault. Comprendre que ce ne sont pas les plus miséreux qui émigrent. Selon lui, «les ménages avec migrants sont sous-représentés dans les classes les plus pauvres et sur-représentés dans les ménages les plus riches». «Pour préparer un départ vers le Nord, il faut une certaine somme d'argent», ajoute-t-il.

Par ailleurs, ces immigrés sont d'autant plus visibles en Europe qu'ils sont «noirs et souvent concentrés dans certains quartiers, certaines villes».

Enfin, «le caractère spectaculaire de l'émigration subsaharienne» clandestine, avec ces «images de pirogues qui débordent ou de corps échoués sur les plages», a marqué les esprits. Car, comme le souligne David Lessault, «on n'a pas l'équivalent de ces migrations spectaculaires pour les autres flux migratoires venant d'Asie» ou d'ailleurs dans le monde.

[Kõjiro]

Un article plutôt honnêtement rédigé qui pointe les effets pervers (très prévisibles) de la course au chiffre dans les commissariats. Il montre bien que ce ne sont pas les "péquins de base" qui sont responsables des dérives mais bien l'organisation du système à base d'incitations malsaines. On retiendra que celui qui fait du contrôle au faciès ou arrête des fumeurs de shit avec des boulettes de moins d'un gramme obtient des primes alors que celui qui fait de l'investigation ou intervient auprès des victimes, des proches etc... n'a rien.

La course au chiffre.

L'article est long donc je ne le copie colle pas pour une fois mais je vous conseille sa lecture. Bon le truc chiant c'est que le docu dont il est question est diffusé sur canal + mais pas en clair. Dommage.

Sinon, encore un bel exemple d'incitation à l'oubli de sa conscience :

Opposition à l'expulsion d'immigrés : trois mois avec sursis requis

André Barthélemy, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), avait dénoncé les conditions d'expulsion de deux Congolais en avril 2008 à bord d'un vol Air France.

Trois mois de prison avec sursis ont été requis, jeudi 19 février, contre un membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), pour avoir dénoncé les conditions d'expulsion d'immigrés.
André Barthélemy, 72 ans, avait dénoncé les conditions de reconduite de deux Congolais en avril 2008 à bord d'un vol Air France Paris-Brazzaville.
Lui-même et un autre passager ont comparu devant la 14e chambre du tribunal correctionnel pour "provocation directe à la rébellion" et "entrave volontaire à la navigation ou la circulation d'un aéronef". Un délit passible de cinq ans de prison et 18.000 euros d'amende. Le jugement sera rendu le 19 mars.

Un "réflexe d'indignation"

Le 16 avril 2008, les deux Congolais s'étaient opposés à leur reconduite à la frontière. Ils avaient crié que les liens les entravant leur faisaient mal et une grande partie des passagers s'étaient levée dans un mouvement d'humeur qualifié d'"émeute" par le procureur.
Ils avaient été débarqués au bout d'une heure, ainsi que quatre passagers désignés par la police comme les fauteurs de trouble et placés en garde à vue. Seuls trois d'entre eux étaient poursuivis devant le tribunal.
André Barthélemy, qui est aussi président d'Agir ensemble pour les droits de l'Homme (AEDH), une ONG basée à Lyon, a revendiqué un "réflexe d'indignation" et de "solidarité active" de "quelqu'un qui voit des gens souffrir". Les reconduites, dont il n'a pas contesté la "légitimité" doivent être faites "avec humanité et dans le respect des droits fondamentaux", a-t-il argué.
Selon la police, il aurait crié "c'est inadmissible, une honte", "vous ne respectez pas les droits de l'homme", puis incité les passagers à la révolte.

Demande de relaxe

"Heureusement qu'un certain nombre de citoyens se laissent déborder par leurs émotions et leur indignation", a estimé son avocat Me William Bourdon en réclamant une dispense de peine.
L'autre passager présent, un ingénieur en hydrologie de 53 ans, a assuré avoir demandé aux policiers s'ils pouvaient "diminuer les hurlements" des reconduits parce qu'il souffre d'hypertension. Un mois avec sursis a été requis à son encontre. Son avocate a plaidé sa relaxe après avoir soulevé, comme Me Bourdon, la nullité de la procédure en raison d'irrégularités pendant la garde à vue.
Des associations et organisations (Amnesty international, Fédération internationale des droits de l'homme, SOS racisme, Réseau Education sans frontières) ont manifesté leur "inquiétude devant la multiplication et la pénalisation des délits de solidarité". Deux avocats italiens avaient été dépêchés par l'Observatoire des défenseurs des droits de l'homme.

On repense à l'exemple récent de ce type qui a été obligé de s'excuser et de faire un chèque aux officiers de police qui tabassaient un type sans défense, entravé et au sol pour avoir osé dénoncer leur comportement auprès de la commission créé à cet usage (le billet d'Eolas à ce sujet). Et on se dit qu'il ne fait vraiment pas bon avoir une conscience dans ce pays.

[Goju Kaze]

Attention, je vais peut être passer pour un fou mais :

Si Sarkozy épousait la cause scientologue?
Il a reçu il n'y a pas si longtemps Tom Cruise, en grande pompe, sans vraiment de raison si ce n'est le plan "il est petit et célèbre lui aussi". Sachant que le dit Tom, étant néanmoins un bon acteur, est un porte parole de la secte.
Ses réformes liées aux malades mentaux semblent aller dans le sens de la scientologie (en gros la psychiatrie ne sert à rien, voir est dangereuse) avec le maintien en détention des individus "considérés dangereux" (soigner ne sert pas), ou la pénalisation et la demande de faire un procès aux malades mentaux auteur de crimes (sous entendu encore, soigner ne sert pas, il faut punir)
Sa volonté de rentabiliser la recherche (il me semble que ça fait partie des points de vue de la secte, mais je n'en suis pas sur)

Bref, ça m'est sauté aux yeux dernièrement. Je pense que je suis totalement dans l'erreur, parce que si c'était le cas, ça serait que par trop effrayant.

Dites moi que je me trompe svp.

[Kakita Inigin]

Attention, je vais peut être passer pour un fou

pas pour moi.
Mon père pense aussi qu'il carbure à la coke.

[Goju Kaze]

Ah, qu'il est bien notre gouvernement.

L'independance de Christine Albanel en question

[Ben]

Vous avez lu les articles sur les caches caches mortels dans les prisons en chine ?

Putain bordel, il aurait pu inventer une autre connerie sur la mort de Li Qiaoming !!!

[Goju Kaze]

Vous avez lu les articles sur les caches caches mortels dans les prisons en chine ?

Putain bordel, il aurait pu inventer une autre connerie sur la mort de Li Qiaoming !!!

Non, tu as un lien?


Edit : je connais les moteurs de recherches :
Tu fais référence à ça je pense :

KUNMING, Feb. 20 (Xinhua) -- A 15-member investigation team arrived in Jinning County in southwest China's Yunnan Province Friday to probe the death of a man in police custody, which local police had said was an accident caused by "hide-and-seek" game by inmates.

Li Qiaoming, 24, of Yuxi City, was detained in Jinning on Jan. 30 for felling trees without authorization. He was hospitalized on Feb. 8 and died four days later from severe brain injuries.

The Jinning public security bureau said Friday Li was fatally injured while playing hide-and-seek with other inmates, one of whom supposedly reacted angrily when his hiding place was uncovered by Li.

According to the bureau, Li was kicked, punched on the head and struck an iron bar as he fell.

Li's parents and many netizens said they found the official account hard to believe. A story about the incident appeared in a local newspaper in the provincial capital of Kunming on Feb. 13.

"I've never heard of such a funny joke," said Liu Yun, a netizen from Kunming, on the www.163.com forum.

A 15-member truth-finding committee with five netizens, three reporters (including one from Xinhua), four public security and prosecutors' staff, two company employees and a college student, went to the Jinning Detention House affiliated with the county public security bureau on Friday.

Zhao Li, who writes a popular blog under the name Fengzhimoduan,and Dong Rubin, better known as the blogger Bianmin, were director and deputy director respectively of the committee.

The committee members held talks with officials from the Jinning county government, public security bureau and county procuratorate on Friday morning.

The inmates were forbidden to play games without permission. "Hide-and-seek" was purely an entertainment and they did it by themselves, said Yan Guodong, deputy head of the county public security bureau.

Jin Huayong, who allegedly kicked and punched Li, had no record of violence in the prison. "We will turn him over to the procuratorate after Li's autopsy report is done," said Yan.

The committee members visited cell number 9 room, which Li Qiaoming had occupied, at about 1 p.m. and studied documents on his personal details and behavior in the prison and his death certificate.

They held a news briefing at 2:40 p.m. at Sanhe Grand Hotel to discuss their findings.

"We're satisfied with the police attitude towards our investigation," said Fengzhimoduan.

"I am not a professional investigator. It's hard for us to discover the truth. But we're doing our best to establish the truth today," he said.

"The Internet magnified the incident," he added.

The Yunnan Provincial Publicity Department posted a notice on major Yunnan-based websites Thursday afternoon, seeking people to join in the investigation. About 510 people called or applied online.

"It's the first time in Yunnan, and even in China, for netizens to participate in an official investigation like this," said Gong Gei, a provincial publicity department official.

source


Là c'est du grand art...
Paraphrasé et traduit pour les non-anglophones "Il est mort suites des liaisons cérébrales dues a une bagarre après une partie de cache cache avec d'autres détenus."

[Goju Kaze]

Pour ceux parmi nous qui aiment réflechir et agir citoyennement :

http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/

[Kakita Inigin]

The Jinning public security bureau said Friday Li was fatally injured while playing hide-and-seek with other inmates, one of whom supposedly reacted angrily when his hiding place was uncovered by Li.

According to the bureau, Li was kicked, punched on the head and struck an iron bar as he fell.

c'est vrai que c'est assez phénoménal ... en France, quand un détenu se jette par la fenêtre, la police n'ose pas dire qu'il jouait à cache cache avec ses interrogateurs.

[Kõjiro]

Ecole cherche directeur pour rééduquer ses profs

Le rôle de ce directeur? Des fonctions classiques... et d'autres, plus audacieuses, qui consistent à reprendre en main "une équipe qui a une approche militante de l'école qui les conduit à prendre des positions de refus par rapport à certaines demandes institutionnelles (Base élèves, évaluations nationales)"
"rétablir une loyauté institutionnelle dans cette école"

C'est tout simplement hallucinant ce texte...

Dans le même genre je viens de tomber sur ça : Le casse-tête chinois qui exaspère le préfet

En gros, un sans papier chinois est arrêté et envoyé en centre de rétention avant son expulsion (il vit en France depuis 6 ans et est le papa d'une enfant née en France). Le réseau RESF se mobilise et "inonde" (on parle de 50-100 mails au moment de la première réponse donc c'est pas non plus le Niagara) la boîte mail du Préfet des Hauts de Seine en charge du dossier.

Voici sa première réponse :

De : STRZODA Patrick PREF92 <patrick.strzoda@hauts-de-seine.pref.gouv.fr>
Envoyé le : Jeudi, 19 Février 2009, 17h21mn 20s

M...
Votre message est le 50ième que je reçois concernant la situation de M. LIN et il y en a encore 50 qui sont enregistrès sur ma boite.
Vous êtes en revanche le premier émetteur à qui je réponds et vous serez le seul pour qui je le ferai; si vous avez donc la possibilité de faire connaitre ma réponse à tous ceux qui, comme vous, ont décidé d'inonder ma messagerie de centaines de messages strictement identiques, voici ma réaction.
Je viens de prendre mes fonctions de Préfet des Hauts-de-Seine.
Quand je suis sollicité pour réexaminer une décision d'éloignement qui relève de ma responsabilité, je suis enclin à le faire naturellement, surtout si la demande se fonde sur des motifs humanitaires.
En revanche, tant que mes collaborateurs et moi nous ferons l'objet de vos harcèlements bureautiques je refuserai systématiquement et par principe de réexaminer un dossier d'éloignement.
D'ailleurs, je ne lirais même plus les messages.
Je ne peux pas accepter que notre outil de travail, a savoir notre réseau de communication, soit détourné de sa vocation et embolisé par des pratiques aussi primaires.
La situation de M LIN ne sera donc pas réexaminée.
Bonsoir

Donc en gros il menace puis décide carrément de ne pas faire son travail et donc de se "venger" sur le pauvre type parce qu'il n'est pas content qu'on lui spamme la figure... Formidable non ?!

Mais comme, a priori, on lui fait remarquer que c'est peut être pas tout à fait normal pour un représentant de l'état de faire ce genre de trucs il se fend d'un deuxième mail :

Date : Thu, 19 Feb 2009 23:32:48 +0100
De : STRZODA Patrick PREF92 <patrick.strzoda@hauts-de-seine.pref.gouv.fr>

Madame
N'étant ni sourd ni aveugle, et étant autant que vous attaché au respect des valeurs républicaines, qui commencent par le respect des lois qui encadrent la présence des personnes étrangères en France, je suis capable d'entendre "la mobilisation citoyenne" sans avoir à subir des agissements qui perturbent et entravent les process et procédures qui me permettent d'accéder aux dossiers qui font l'objet de recours pour les réexaminer avec la sérénité qu'ils méritent.
Pour être très concret, les dysfonctionnements qu'a engendré l'avalanche des mails que j'ai reçus concernant M LIN ont interrompu le réseau sur lequel je travaille et m'ont empeché d'accéder au dossier de l'interessé.
Au moment où je vous écris, à 23H10, et malgré la réquisition d'un informaticien encore présent, la liaison avec le service gestionnaire du dossier n'est toujours pas rétablie!
Je ne peux donc que vous confirmer ma position exprimée à M...; aussi longtemps que l'expression de vos réactions aura pour conséquence ou pour objectif de bloquer ou de retarder inconsidérément les liaisons indispensables à l'examen de dossiers complexes traités par plusieurs services, les procédures d'éloignement engagées seront menées à leur terme.
Bonsoir

Cette fois il rejette la faute sur les membres de RESF (tiens ça rappelle quelque chose à base CRA de Vincennes / Lefebvre etc...) en essayant de faire gober qu'un spammage de boîte mail l'empêche d'accéder aux dossiers qu'il a traiter... Ben voyons...

Donc il admet implicitement que ce qu'il a déclaré vouloir faire n'est pas dans le respect des valeurs républicaines et en rejette la faute sur d'autres à l'aide d'une excuse qui de toute évidence totalement bidon.

L'est vraiment de plus en plus formidable ce pays...

[Kakita Inigin]

En même temps, spammer sa boite, c'est un peu puéril.

Qu'un préfet se comporte en tyran et sombre dans l'arbitraire total ... ben il est vieux, il a la mémoire qui flanche, c'est normal qu'il ait oublié 1793.

[Shosuro Uso]

Donc, je note: il suffit de 100 mails à, disons, 10 ko chacun, pour faire exploser le réseau d'une préfecture... bien, bien, bien...
Quoique ça ne doit pas marcher terrible, comme mode de cyberattaque, parce qu'apparemment ça ne l'empêche pas de répondre à son courrier.

[Kõjiro]

En même temps, spammer sa boite, c'est un peu puéril.

C'est peut être puéril mais c'est l'un des moyens d'action choisi par RESF (sachant qu'ils n(ont pas des millions de possibilités légales non plus). Va sur leur site (Resf) et tu verra les nombreux appels à envoyer mail et fax. C'est une manière de maintenir la pression sur les gens qui doivent décider du sort des personnes en attente d'une expulsion. Ca et le déplacement vers les aéroports. Et, pour différentes raisons, ce genre de pression fonctionne parfois. Il ne faut pas oublier que ces messages ne sont pas de la pub mais correspondent à un engagement citoyen. Tu utilise ton mail pour t'adresser en ton "nom" aux représentants de l'état. C'est une démarche active, on ne demande pas aux gens d'envoyer plusieurs mails mais d'être plusieurs à envoyer des mails, ce qui est très différent. C'est une manière de dire "regardez on est nombreux à surveiller votre comportement et vos décisions dans cette affaire". Après que le mail soit similaire c'est une bête logique de protection : avec un texte calibré tu évite les risques de dérapage qui pourrait t'attirer des soucis. Et simplement si tu demande aux gens de se lancer dans la rédaction de mails à adresser aux préfets (pas n'importe qui donc) tu risque d'avoir pas mal de gens qui n'oseront pas par peur de dire n'importe quoi, de ne pas savoir quoi dire ou de na pas avoir le temps de réfléchir 2 heures pour pondre un mail correct.

Après si tu as une meilleure solution légale mais moins puérile propose là à RESF ils seront ravis j'imagine...