Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
L'intégralité : Sans casque, ni bouclier.Il y a aussi l'outrage/rébellion, qui augmente en permanence. Alors là, on est dans quelque chose qui est exorbitant du point de vue du droit public puisque c'est l'agent constatateur qui est en même temps la victime, donc on ne peut rien faire contre un outrage/rébellion. C'est, dans l'ordre : un fait constaté, un fait élucidé et un interpellé, éventuellement une garde à vue, et très souvent même une condamnation au moins financière. En attendant, on a fait du chiffre, du crâne, dans le jargon. « Faut faire du crâne », c'est comme ça qu'on dit dans la police, ou « du bâton », parce que ça fait des petits bâtons les statistiques.
Oui je sais mais je ne me souvenais plus du nb pour les gendarmes. C'est pour ça que j'ai compté "seulement" la moitié des outrages pour les seuls policiers.Toshi a écrit :faudrait aussi rajouter un peu plus de 100.000 gendarmes ...
mais je reconnais volontiers que cela fait beaucoup
Donc aller plus vite au parlement pour que ça bouchonne encore plus au conseil d'état on peut légitimement se demande à quoi ça sert. Or ces faits sont bien connus de la majorité (gouvernement, députés et surtout Président). Si l'objectif est de faire en sorte que les nouvelles lois (qui sont présentées presque systématiquement comme autant de réponses à des "problèmes" des Français) passent et entrent en vigueur plus rapidement il semble évident que ce n'est pas à l'assemblée qu'il y a un problème. A quoi bon agrandir une conduite qui débouche sur un minuscule tuyau sans toucher à ce dernier ?Selon le rapport du Sénat, seuls 24,6% des textes réglementaires (décrets et autres arrêtés) attendus pour les lois de l’année parlementaire 2007-2008 sont entrées en application au 30 septembre, contre 32,1% l’année précédente et 51,8% pour la période 1996-1997. Un « recul [qui] peut paraître décevant » aux yeux du Sénat. Et qui se traduit concrètement par la non-entrée en vigueur de ces lois.
Et pour les textes déclarés en urgence, le taux d’application tombe à 10% ! Un mauvais résultat à mettre notamment sur le dos de la loi du 4 août 2008 portant sur la modernisation de l’économie (LME) - soutien aux entreprises, aux PME… - et qui nécessitait l’adoption d’un grand nombre de décrets d’application. Cette loi était pourtant censée doper la croissance selon Nicolas Sarkozy ! Si l’on ne retient pas cette loi du 4 août, le taux moyen de publication des mesures réglementaires pour l’année s’élève à 32,4% au lieu de 24,6%. Un mieux très relatif…
ou le pacs (deuxième version)(de droite comme de gauche, car c'est aussi arrivé à la droite de le faire, notamment sur les 35 heures - mais bon ça date vu qu'on est à droite depuis 7-8 ans).
ben faites la RévolutionDing On a écrit :Allez, la convention 66 va y passer dans pas longtemps elle aussi. Au programme : baisse des salaires sur le long terme, diminution des congés, hausse du temps de travail...
Qd un pays s'en prend à son secteur social & médicosocial, seul barrière entre la crise et une révolte populaire, on en vient à souhaiter qu'il sombre définitivement dans une mer de sang.
Sorry pour le ton, mais je suis colère là. La Droite, c'est juste plus possible. Le premier sympathisant sarkozyste qui vient essayer de me justifier ça, c'est direct coup de boule dans sa face de troll, soyez prévenu.
C'est pas assez à gauche pour moi en ce moment.Soshi Yabu a écrit :Tu connais le Parti de Gauche, Ding on?
Quoi? Moi? Du militantisme? Non....
Mélenchon, dans son discours du 29 novembre 2008:"nous voulons inverser l'ordre du partage des richesses entre le capital et le travail sous toutes ses formes : salaires, sécurité sociale, service public... Nous savons d'ores et déjà comment nous financer : nous récupérerons les dix points de la richesse nationale passée des poches du travail à celles du capital. La France produit le double de ce qu'elle produisait en valeur en 1981. Elle est riche parce que les travailleurs n'ont jamais autant et aussi bien travaillé !"
nous devons tourner la page du modèle pourri de construction libérale de l'Europe dont le Traité de Lisbonne est la misérable règle du jeu. (Applaudissements.) Laissez respirer la puissance des peuples, la force de la démocratie, et vous verrez si les Européens ne sont pas capables d'inventer leur intérêt général, de s'aimer et de vivre ensemble ! Vous verrez s'ils ne peuvent pas cesser de se mener cette abjecte guerre les uns contre les autres pour le travail, provoquée par le dumping social, fiscal et écologique que les puissants ont organisé et qu'ils osent appeler « Union européenne ».
Nous exigeons l'instauration d'une mesure de sauvegarde, le droit de moratoire suspensif sur les délocalisations et les licenciements boursiers. Si nous gouvernions à cette heure, personne ne délocaliserait une machine, un brevet ou une entreprise de notre pays, tant qu'il n'aurait pas sorti le nez de l'eau. Non, pendant que nous souffrons, vous ne continuerez pas le pillage ! (Applaudissements.)