Mirumoto Ohmi a écrit :Juste pour en revenir sur tout ça: les étudiants arrêteront beaucoup moins leurs études si ils ont un objectif professionnel à atteindre (et dans beaucoup de cas, on a affaire à des étudiants ne sachant pas trop ce qu'ils veulent faire, moi le premier en mon temps.).
si tu élargis le mot "professionnel" sur le fait qu'obtenir tel diplome final (en totue connaissance de cause) est un objectif, je suis d'accord.
Mirumoto Ohmi a écrit :Ensuite, l'employeur recherche à la fois quelqu'un de compétent mais aussi quelqu'un ayant une bonne mentalité par rapport à la politique de la boîte (c'est très caricatural...)... Avoir de bons résultats ne veut donc rien dire. De plus, entrer dans une entreprise exige des capacités non mises en valeur par le système scolaire: performance sur la durée/ténacité, nécessité d'adaptation, obligation d'être formée au nouveau métier...
vrai, mais l'université (car on parle surtout de ça en fait) doit-elle avoir pour unique vocation de former des gens capables de bosser en entreprise? je pense plutot que l'université doit :
1 - trouver et former de futurs chercheurs
2 - permettre l'accés à une culture de haut niveau
3 - former des gens diplomés sans que cette formation nuise à ses autres focntions
or former beaucoup plus de master 2 (bac +5) en droit que necessaire sur le marché du travail lui coute des ressources que l'université devrait utiliser pour ses fonctions premieres. (j'insiste sur le beaucoup plus, il est necessaire d'ne former plus, mais pas dans des proportions tellement improtantes que 80% finiraient pas refaire une formation ailleurs faute de débouchés)
si quelqu'un veut faire une formation pour sa culture géénrale, ok (apres tout j'ai fait un bac +5 en histoire pour cette raison) mais laisser quelqu'un obtenir un bac +5 et le laisser s'imaginer qu'il trouvera un job avec ce seul diplome c'est absurde autant qu'inutilement couteux.
Mirumoto Ohmi a écrit :Et je ne vois pas les "filles de notaires" capable de ça.
sur les deux que je connais, une est devenue haut fonctionnaire et l'autre est entrée dans une grande école d'ingenieurs, puis dans un cabinet de consultants parisiens.