"Se rattacher à" ou "être la continuation de" et "découler de" ce sont deux choses différentes.
Inigin, pas politologue (quoique) mais logicien.
edit : j'ai trouvé ça :
http://bcrpau.free.fr/index.php/content/view/69/56/
Si ces deux questions restèrent en suspens et si, dans la pratique, la réalité ne se prêta jamais à aucune définition définitive du rapport entre « les deux glaives », un double processus s’engagea au XVIè siècle, conséquence de la modernité politique mais aussi du « temps des troubles », nos « guerres de religion », qui posèrent à nouveau la question des origines du pouvoir. Monarchomaques calvinistes après la Saint Barthélemy, curés parisiens de la Ligue, agitèrent des projets républicains qui n’eurent pas de suite ; en revanche le pouvoir politique acquit une autonomie de plus en plus grande et une fragile « dissociation du sujet » découpla l’obéissance due au roi de celle due à Dieu. Le sujet du roi Très chrétien devait obéissance au souverain pour tout ce qui regardait le for public, le respect de la loi, mais il était libre, au for privé, de confesser la foi de son choix (Voir l’ouvrage, novateur, d’O. Christin, La paix de religion. L’autonomisation de la raison politique au XVIè siècle, Paris, 1997). En pratique, l’édit de Nantes, qui ne disait rien sur le contenu de la foi, rendit possible cette expérience, inédite en Europe.
C'est mignon même si dans les paragraphes précédents ils expliquent que le dogme chrétien porte niché en son coeur le respect de la personne humaine et la liberté de croire (... vous apprécierez les théories a posteriori)
par ailleurs, l'édit de Nantes il a tenu ... quoi ? moins de 60 ans ?[/quote]