Fin 90, le fonctionnaire ne gagnait pas plus, mais le salariés du privé gagnait beaucoup moins. L'écart s'est réduit, non pas dans l'intéret du fonctionnaire mais contre l'intéret du salarié de droit privé.
Maintenant, la casse du socle des salaires publics est en marche, parce qu'une fois qu'ils auront été démantelés, les salaires privés pourront suivre vu que les référents auront été éclatés.
la perte du pouvoir d'achat a commencé par le privé, puis nous avons suivi. Mais nous, les fonctionnaires, n'avons jamais gagné plus. Ce sont les salaires du privé qui ont été écrasés vers nos fourchettes salariales.
Sans entrer dans les cas particuliers (il y a plus de statuts de salariés publics que de statuts de salariés privés...), d'une manière générale nos avantages réels se résument en trois points :
- sécurité de l'emploi
- ancienneté automatique
- 35h annualisées (on peut si les contraintes de service le permettent faire des semaines allant de 32 à 41h et donc avoir plus ou moins de jours de congés. Personnellement, travaillant dans un lycée, j'ai plus intéret à faire des semaines de 41h... au final, le nombre d'heures annuel de travail d'un fonctionnaire est inférieur de 60 heures à celui d'un salarié du privé. Ca représente l'équivalent de 7 jours ouvrables et demi de congés).
l'avantage primodial du privé, le salaire, est quant à lui de moins en moins réel.
nous n'avons pas gagné plus, nous avons perdu moins. Mais rassurez vous, ça n'est que le début
