[2.3-HK] Réussite critique... ou pas

[Kakita Inigin]

- Non, mais vous comprenez bien, Hida-sama, que la discrétion de mes clients est justement ce à quoi ils tiennent par-dessus tout et que je ne peux pas vous révéler leurs noms... en plus ce sont souvent des personnages importants...

Momoru avait été marin et cela se voyait à sa peau perpétuellement basanée, ses épaules de taureau, son parler précis. Mais là, en face de samurai visiblement en colère, il cherchait ses mots, hésitait, et s'il était sincère de son point d evue, il sentait bien que ses "invités" n'étaient pas satisfaits.

Bon, c'est surtout pour la quête de Kei, mais les autres peuvent aussi jouer à casser des poutres.

[Hida Koan]

ça ressemblera peut-être pas expressément au scénario hein... parce qu'il faudrait que j'ai une mémoire parfaite... ce qui n'est pas le cas Mais bon la fin sera la même.

- Ça c'est bien dommage, Momoru-san parce que dans le cadre de notre enquête on en a vraiment besoin. Je vous rappelle que vous nous les avez déjà refusé hier, mais là il nous les faut. Vous n'avez pas le choix comme qui dirait.

[Kakita Inigin]

- Je ne peux pas du tout vous révéler leurs noms. je perdrais ma clientèle.

[Hida Koan]

- Il ne sauront pas que c'est vous. Je veux des noms. On a déjà une disparition sur les bras, j'ai besoin de ces noms de gens aux... mœurs particuliers.

Elle se rapprocha un peu plus de lui.

- D'ailleurs il me faudrait aussi une liste d'autres établissements qui proposent les même services. Çà ne vous posera pas trop de problèmes... en plus des autres s'entend.

[Kakita Inigin]

- C'est que... enfin... vous savez... on me paie très cher pour rester discret...

[Hida Koan]

(si mes souvenirs sont bons on l'a payé ils nous a donné quelques noms mais pas tous et pas tous les établissements de la ville)

Elle sortit un koku de sa poche* et lui tendit.

- Et ? On enquête sur une disparition d'un dignitaire étranger... Vous ne pensez pas qu'on pourrait avoir plus d'ennuis?


*si tu trouves abusé dans un sens ou l'autre change direct la valeur hein - elle lui donne un truc bien

[Kakita Inigin]

- Bon, en fait... quatre établissements pourraient accueillir le genre de distractions que vous recherchez. La demeure de Dame Keiko, et l'Eventail annonciateur du bonheur, dans le quartier du Roc ; la demeure des fleurs amères, mais je dois vous prévenir que l'établissement est contrôlé par un des membres du Conseil ; et votre modeste établissement. Des indépendantes officient dans tout le quartier et dans la ville, mais celles qui acceptent les soins les plus sophistiqués préfèrent venir ici, où je peux leur garantir un minimum de sécurité. Et personne n'est mort ici. Il est vrai que les membres du Clan de la Mante respectent les filles.

[Hida Koan]

Kei nota mentalement ce que Momoru lui avait déjà dit. Mais les clients... Ils avaient besoin des clients. Peut-être l'un d'eux c'était-il engueulé avec le Doji? Ou avait été au moins témoin de quelque chose...

- Bien... On n'apprécie votre coopération. Et les clients?

[Kakita Inigin]

-...

Momoru avait naïvement pensé que vendre ses collègues les enverrait ailleurs. Raté.

- Gunso-sama, je vous assure qye je ne peux dénoncer à la garde de respectables samurai qui se confient à ma discrétion...

[Hida Koan]

- Nous ne dirons rien je vous l'ai déjà dit deux fois.

Elle commençait à s'énerver.

- Alors filez-moi cette liste maintenant.

[Kakita Inigin]

- Mais,... il n'existe pas une vraie liste...

[Hida Koan]

- Il vous faut juste un parchemin et un pinceau non? On doit trouver ça facilement, même ici.

[Kakita Inigin]

Momoru n'en pouvait plus. Il voyait le sbushi, leurs armures rutilantes, leurs armes aiguisées, et ils e disait que sa dernière heure était venue. Mais malgré ça il tint bravement tête à l'enquêtrice.

- je vous répète que je ne peux rien vous dire. Et ce n'est pas la peine de me menacer : j'ai plus peur de mes clients que de vous.

[Hida Koan]

- Bien.

Elle se dirigea vers l'arrière, dans le couloir, et mit la main sur le shoji de la première chambre. C'était assez tôt le matin, tous les clients de la veille devaient certainement être encore là.

- Je compte jusqu'à cinq.

Et elle commença dans l'instant.

- 5... 4...

Il resta calme, coi, oscillant entre le choc et la raison Elle ne le fera pas de toutes façons...

- 3... 2 .... 1 ... 0

Elle ouvrit le shoji d'un seul coup, pas de demi-ouverture de quoi que ce soit pour se présenter dans les règles...

[Kakita Inigin]

Le client leva la tête, les yeux ensommeillés;
- C'est le déjeuner ?

Un quidam ordinaire. Un bushi, vu ses épaules. Un Yasuki, vu ses kimono. Une petite barbichette taillée. Un air perpétuellement mouillé. Yasuki Daizen.