"ADJ - Glossaire du Sabre Japonais" et "Tenka Go Ken"

[Togashi Dôgen]

ADJ - Glossaire du Sabre Japonais


Préambule

Rokugan n'est pas le Japon. Mais plus il y ressemble, mieux c'est.

Cette citation à la fois cynique et, hélas, pleine de vérité, n'est pas de moi. Bizarrement, elle n'est pas de Shinsei non-plus, mais j'hésite à la lui attribuer. C'est toutefois de cette façon que, sur certains points du moins, j'ai tendance à aborder L5A, ainsi que nombre d'autres joueurs, dans la mesure de nos connaissances respectives. Et c'est de cette façon que j'aborde cette énième ADJ.

Constatant le nombre alarmant de personnages dotés de compétences ou de traits de caractère leur conférant un certain attrait et des connaissances sur le nihonto, je suis parti en quête d'un glossaire explicitant les termes techniques de ce domaine. Ayant mis la main sur celui-ci, j'ai pris sur moi de le modifier et d'ajouter quelques passages supplémentaires. Vous constaterez également que les questions de création des personnages, les fameuses 20 (ou même 40) questions, comporte une question sur le Daisho du personnage. Vous trouverez en ces lignes de quoi décrire son aspect et l'étoffée de termes techniques, pour une meilleure immersion dans l'univers de L5A et de ses samouraïs.

Actuellement, le Glossaire parle uniquement des sabres japonais, et bien que moins complet que les articles wikipedia afférents, en aucun cas des sabres rokugani. Un ajout ultérieur demeure toutefois envisageable. Il faudrait pour cela inclure les noms de forgerons célèbres et faire un travail d'adaptation ou d'ajout par rapport aux originaux japonais (outre les forgerons Yasurugi et Kaiu, leurs familles respectives ont forcément produits un grand nombre de maîtres forgerons, de même que d'autres familles de l'Empire qui ont leurs traditions et corpus métalurgiques propres). J'en appelle pour cela aux connaissances et talents de ms confrères rôlistes, si toutefois le coeur leur en dit.

-Togashi Dôgen, le 24 Février 2011



A

AIKUCHI – un tantô sans tsuba
ANA – orifice par lequel on fait passer le mekugi ana pour maintenir la tsuka au nakago
ARA-NIE – grains de nie de grosse taille
ARATO - première pierre de polissage. Granulométrie 180
ASHI - particules de nioi dans le ha, formant perpendiculaires au hamon de petites lignes de martensite
ASHI NAGA CHOJI - longues lignes de trempes en choji courant vers le ha
ATOBORI ou ATO-BI - gorge ajoutée après la forge, soit pour équilibrer la lame après raccourcissement, soit pour masquer un défaut, soit par effet de mode
ATO MEI - signature ajoutée plus tard après la forge
AYASUGI HADA - type de grain en vagues régulières ressemblant aux veines du cryptoméria (sugi), aussi appelé GASSAN HADA (le clan Gassan est l'une des plus illustres famille de forgeron japonais encore en activité de nos jours)
AYASUGI FU HADA - grains en ayasugi, mêlés à de l’itame dans le ji


B

BAN KAJI - forgerons convoqués à la cour par l’Empereur GOTOBA
BINSUI - deuxième pierre de polissage Granulométrie 300/320
BIZEN-DEN - une des cinq traditions de forge japonaise pendant la période Koto, de la province de Bizen
BIZEN ZORI -autre nom de KOSHI ZORI
BO-HI - gouttière / fente creusée sur la longueur du shinogi-ji, qui permet de réduire
le poids ou d'apporter un meilleur équilibre à la lame
BO HI NI TSURE HI - bo hi doublée d’une autre gorge plus étroite sur la longueur du shinogi ji
BONJI – gravures en sanskrit sur la lame
BO-UTSURI – utsuri de forme droite appelé également SUGU UTSURI
BOSHI – ligne de trempe au niveau du kissaki
Buke zukuri - type de monture traditionnelle où les sabres sont composés de : saya laqué, tsuba, tsuka enveloppée d'ito et fuchi


C

CHIKEI – petites lignes de nie brillantes qui apparaissent au niveau du ji
CHIRI - chanfrein(s) formé sur un ou sur les deux cotés d’une gorge
CHIRIMEN HADA - grain donnant un aspect soyeux à l’acier
CHISA KATANA – katana court
CHOJI – hamon en forme de boutons de clou de girofle, aussi appelé CHOJI MIDARE lorsqu’irrégulière
CHOJI ABURA - huile de clou de girofle, graissage de la lame
CHOJI-MIDARE choji hamon irrégulier se prolongeant dans le kissaki
CHOJI UTSURI - utsuri en forme de choji
CHOKUTO - forme primitive du nihonto, il est généralement fait sans courbure ; il est surtout utilisé comme sabre de cérémonie offerts aux temples et sanctuaires, mais il est parfois monté en shikomizue, à cause de sa lame droite
CHU - adjectif signifiant « milieu/moyen »
CHU ITAME - itame hada de taille moyenne
CHU-KISSAKI - pointe de taille moyenne
CHU KISSAKI NOBIRU - chu kissaki plus importante que la moyenne
CHU KISSAKI TSUMARU - chu kissaki moins importante que la moyenne
CHUKAN ZORI - se dit d’un tanto sans sori, se dit aussi Mu zori
CHU MOKUME HADA - mokume hada de taille moyenne
CHUMON UCHI MONO - fabrication sur commande
CHU NAGURA - pierre de polissage d’une granulométrie 800
CHU SUGUHA - ligne de trempe en suguha de largeur moyenne


D

DAI - génération (shodai : première génération, nidai : seconde génération…)
DAIKOKUTEN - sujet d’horimono montrant le dieu Daikoku, un personnage de la mythologie, représenté debout sur un sac de riz.
DAIMEI - signature de substitution, faite avec autorisation, sur une lame par un des élèves du maître, considérée comme l’équivalent d’une signature réelle de ce dernier
DAISAKU - production de substitution, effectuée par un élève, avec l’autorisation de son maître, souvent signée au nom du professeur
DAISHO - (grand petit) paire de sabre portée à la période Edo, et formée par le Katana et le Wakizashi
DARUMA - sujet d’horimono représentant Daruma (nom japonais de Bodhidharma), fondateur du Bouddhisme Chan (duquel découle le Zen Japonais) et du Kung Fu de Shaolin


E

ETO - calendrier ancien, basé sur les signes du Zodiac Chinois. Fréquemment rencontré pour la datation sur les nakago (comporte alors le nom de l'ère).


F

FUCHI – anneau de la poignée fait en métal, se situant entre la poignée et la garde, généralement gravé
FUCHI-KASHIRA – pommeau et bague de la tsuka
FUDO MYO-OH - sujet d’horimono représentant Fudo-Myô-ô, une divinité bouddhiste auréolée de flammes
FUJIMI SAIGYO - (prêtre Saigyo fixant le Fujiyama) Ligne de trempe représentant le mont Fuji et un chapeau de bambou, suggérant ainsi un prêtre itinérant
FUKKOTO - lames shinshinto produites en respectant les méthodes des périodes Kamakura et Nanbokucho
FUKURA - courbure du tranchant allant du yokote à la pointe
FUKURA KARERU - tranchant de la pointe droit (sans courbure.)
FUKURA TSUKU - pointe avec le fil du tranchant courbe
FUKURE - défaut de forge présentant une bulle non ouverte dans l’acier à la surface de la lame
FUKURE YABURE - ouverture d’un fukure montrant alors une cavité dans la surface de l’acier
FUKURIN – cerclage de la tsuba
FUKURO CHOJI - choji en forme de sac
FUKURO YARI - lance dont le nakago est une forme de sac (cône) qui recouvre le manche et s’emboîte dessus
FUKUSA - pièce de tissu utilisée pour manipuler la lame durant les kantei
FUKUSHIKI GUNOME - ligne de trempe montrant de multiples gunome souvent mélangés avec des gunome ordinaires
FUNAGATA - nakago en forme de carène de bateau, courbure très accentuée sur la partie de la soie prolongeant le tranchant
FUNBARI / FUMBARI - effilement de la lame, c’est la différence de largeur entre le moto haba et le saki haba
FURISODE GATA - nakago avec une forte courbure en forme de manche de kimono, et seulement rencontré sur les tanto produits durant la période kamakura (le nom évoque le furisode, un type de kimono féminin aux manches pendantes, traditionnellement réservé aux femmes célibataires)
FUTASUJI HI - deux gorges étroites et parallèles taillées sur la longueur du shinogi ji


G

GAKU-MEI - cadre de métal de fine épaisseur sur lequel la signature est gravée et qui est incrusté par la suite sur le nakago
GAMA HADA - crépissage de grains d'argent de sections différentes sur une base métallique. La re-fusion de l'ensemble fait penser à une peau de crapaud
GASSAN HADA - voir AYASUGI HADA
GENDAITO – lames forgées par des artisans contemporains, c’est -à dire fabriquées après 1876
GIN – métal Argent, souvent utilisé pour les incrustations
GIMEI - fausse signature, c’est une copie d’une vraie signature, apposée sur un nakago, par un autre forgeron, souvent de maîtrise inférieure
GOHEI GATA - nakago imitant la forme des bandes de papier utilisées dans la religion Shinto. Particularité du forgeron Ise no kami KUNITERU
GO JI MEI - signature en 5 caractères
GOKADEN - ensemble des cinq écoles de la période kotô (Yamato den, Yamashiro den,Bizen den, Mino den et Soshû den)
GOMABASHI – 2 sillons courts taillés sur une partie du shinogi ji, et rappelant la forme de baguettes
GOMABASHI HI - deux gorges courtes
GUNOME - ligne de trempe en ondulation (dessin créé par la juxtaposition de pions de jeu de go)
GUNOME ASHI - ashi ondulants
GUNOME-MIDARE - gunome irréguliers
GUNOME TSURERU - gunome en paquet très rapprochés
GUNTO - sabres fabriqués en séries pour les soldats au cours des guerres du 20ème siècle (il en existe plusieurs types appellés Type 94, Type 95 et Type 98, leur production s'arrêta en 1945 après la reddition japonaise).
GYAKU SUJIKAI - yasurime incliné sur la gauche
GYAKU O SUJIKAI - yasurime fortement incliné sur la gauche
GYAKU TAKA NO HA - yasurime en forme de V, en plume de faucon inversée
GYO NO KURIKARA - forme d’horimono simplifié, présentant un dragon enroulée sur une épée droite aussi connu sous le terme ken maki ryu
GYO NO MUNE - forme du dos de la lame en toit à deux pentes, plus connue sous le terme IORIMUNE
GYOSHO - écriture semi cursive


H

HA - dureté et tranchant de la lame (mesuré en Rockwell)
HA AGARI KURIJIRI - extrémité du nakago en kirijiri avec la courbe plus prononcée du coté du tranchant, c'est-à-dire arrondi asymétrique
HABAKI - collerette de métal venant en appui sur les ha et mune machi , sécurisant la lame dans le saya
HABAKI MOTO - partie de la lame se situant sous le habaki
HABUCHI - la ligne entre le ji et le hamon, plus connue sous le nom de NIOIGUCHI
HADA - dessin (grain) de l’acier créé par la façon de corroyer durant la forge (c'est-à-dire résultant de l’acier plié)
HADADACHI GOKORO - expression décrivant une surface de grain montrant une srtucture de nie inégale
HADADATSU - idem hadadachi gokoro
HADAWARE - type de défaut, fissure longitudinale dans le ji , indiquant un manque d’habilité dans la forge
HADORI - style de polissage reblanchissant la trempe (keishô)
HAGANE – type d’acier (dur)
HAGARAMI - type de défaut fissure oblique dans le ha
HAGIRE – défaut de la lame (craquelures ou fissures) en angle droit, perpendiculaire à la lame, allant du tranchant jusqu'au hamon
HAJIMI - défaut de la lame en forme de petites taches brumeuse dans le hamon, résultant de polissages répétitif, ou d’une trempe défectueuse
HAKIKAKE – aspect brossé de la trempe dans le bôshi
HAKO BA – hamon en forme de boîte (ou de carré)
HAKKO MIDARE - trempe en forme de boite dans le style de l’école Tsujimura
HAKO-MUNE – mune à forme carrée
HA MACHI - échancrure entre le tranchant et la soie, servant d’appui au habaki
HAMAGURI BA - lame présentant une surface particulièrement bombée du nioiguchi au tranchant. Populaire durant la période mi-Kamakura
HAMIDASHI – tantô qui possède une garde
HAMON – ligne de trempe de la lame
HANDACHI – éléments de tachi montés sur un katana ou un wakizahi
HA NIKU - surface bombée située entre le hamon et le tranchant
HASAKI - le fil du tranchant rasoir de la lame
HATA HOKO - horimono gravé sur la lame, et présentant un motif de hallebarde
HATARAKI - terme général désignant les activités ou particularités de l’acier dans le hamon et le ji
HAWATARI - terme équivalent à celui de NAGASA, longueur utile de la lame (et du tranchant).
HAZUYA - pierre de polissage utilisée dans le shiage togi, identique à uchigomori, mais très fine et collée sur du papier laqué afin d’éviter qu’elle se brise lors du travail
HI - gouttière/ fente des deux côtés de la lame, taillée soit sur le shinogi ji, soit sur le hiraji
HIGAKI - yasurime en forme de damier
HIJIKI HADA - hada de Noda HANKEI comportant de nombreux chikei
HIRA ou HIRAJI - surface de la lame située entre le shinogi et le tranchant
HIRA-MUNE - dos de la lame plat également nommé KAKU MUNE
HIRA NIKU - forme bombée (convexe) du Jigane, allant en s’aplatissant au fur et à mesure des polissages.
HIRA NIKU KARERU - surface du jigane plate
HIRA NIKU TSUKU - surface du jigane creuse (concave)
HIRA-TSUKURI / HIRA-ZUKURI – lame ne présentant pas de shinogi, ou de yokote, soit deux faces plates
HIRA ZOGAN : incrustation dite à plat. Lors d'incrustation de fils, on dénommera cette technique sous les termes de SEN ZOGAN ou HOTSURI ZOGAN. La représentation de trait de pinceau sera appelée SUMI ZOGAN.
HIRO-SUGUHA - ligne de trempe droite et large
HISAKI - dessus d’une gorge
HISAKI AGARU - gorge dont la fin est très proche du ko shinogi
HISAKI SAGARU - gorge dont la fin se situe en dessous du yokote
HITATSURA - ligne de trempe se répartissant en taches sur toute la surface de la lame
hitoe - dos de la soie
HITSU / HITSU-ANA – trous dans la tsuba pour le passage du kozuka ou du kogai
HIZEN BOSHI - ko maru boshi standard, uniforme dans sa largeur du début à la fin
HIZEN HADA - voir KONUKA HADA
HO - bois dont sont souvent faits les shirasaya
HONAMI – famille d'artisans célèbres à l'époque Edo, comme testeurs et polisseurs de sabres (entre autres, son plus célèbre représentant, Honami Koetsu, était prêtre bouddhiste Nichiren, polisseur, peintre, calligraphe, potier et fabriquant de laque), ils étaient au service de Oda Nobunaga, puis du clan Tokugawa
HODO - four nécessaire à la forge du sabre
HOKO - forme primitive de pique emmanchée sur une hampe, considérée comme l’ancêtre du yari Ho-o-gata - bord rond ou ovale de la tsuba
HORIMONO - gravure sur une lame
HOSO SUGUHA - ligne de trempe droite et étroite
HOTEI - sujet d’horimono, personnage de la mythologie bouddhiste.
HOTSURE - effilement cotonneux dans la trempe
HYOTAN BA - hamon en forme de gourde, ou de guitare, ligne de trempe composée de gunome se combinant par deux, particularité de l’école NAGASONE
HYOTANTETSU - voir NANBANTETSU


I

ICHIMAI – sabre construit d’un seul tenant
ICHIMAI BOSHI - pointe fortement trempée
ICHIMONJI - nakago dont l’extrémité est droite
ICHIMONJI KAERI - bôshi dont la pointe est plate et le retour assez court
ICHYO MON - mon en feuille d’aoi simple
IHORI-MUNE – voir IORI MUNE
IKUBI GISSAKI - kissaki plus court que sa largeur (en forme de cou de sanglier sauvage)
IMOZURU - (niesuji) kinsuji longs et épais particuliers à l’école Shintô de Satsuma
INAZUMA - kinsuji en forme d’éclairs
IN NO TSUCHI - façon de tremper la lame en recouvrant le tranchant d’une gangue d’argile
IORI-MUNE - tranchant de la lame en forme de triangle ou de toît à deux pans (iori : toît)
IORI HIKUI MUNE - Iori mune peu élevé
IORI TAKAI MUNE - Iori mune très élevé
IRIYAMA GATA - extrémité du nakago en V inégal, le segment du V allant du tranchant au shinogi, étant plus long
IROYE ZOGAN - présence de plusieurs métaux en incrustation
ISHIMATSU - surfaçage (motifs de décoration) présentant un alignement de petits carrés d'argent et de bronze contenant de l'or (SHAKUDO), aux dimensions avoisinant le millimètre
ISHIME JI - type de surfaçage (décoration des pièces des montures) réalisé avec un poinçon où le support a un relief imitant la pierre
ITAME HADA - grain ayant l’aspect des veines du bois
ITO - tressage de la poignée, en cuir, en coton ou en soie
ITOMAKI NO TACHI - tachi de cour, porté en armure par les cavaliers et dont l’embout du saya était tressé
ITO SUGUHA - ligne de tempe droite et très étroite


J

JI - surface de la lame comprise entre le shinogi et le tranchant
JIFU - tâches sombres et brillantes dans le ji, étant aussi appelé JIFU UTSURI, lorsque l’ampleur et le nombre de ces dernières est important.
JI-GANE - acier du ji
JI-HADA - texture du grain composant le ji de la lame.
JINDACHI – tachi
JINDACHI ZUKURI – type de monture présent sur les armes de la période Koto. Le sabre est suspendu à la ceinture, tranchant en bas, avec des tresses ou des chaînettes, fixées au fourreau lui-même abondamment décoré et renforcé d'anneaux métalliques. La poignée est dépourvue de tressage, sauf la catégorie Ito maki no tachi. Types de sabres rencontrés : Shozoku Tachi, Yefu No Tachi, Ito Maki No Tachi
JI-NIE - nie se répartissant sur le ji
JITOGI - première phase du polissage
JIZO NO BOSHI - trempe de forme ondulante de la pointe, ayant la particularité de ressembler à la tête du dieu Jizô.
JI ZUKARE ou JI ARE - usure excessive du du ji résultante de trop nombreux polissages.
JIZUYA - pierre de polissage très fine, collée sur du papier laqué, servant à révéler la structure (grain) du ji.
JOGE RYU - horimono représentant un dragon montant et un autre descendant par rapport à la pointe.
JOKOTO - anciens sabres droits, précurseurs directs du sabre incurvé.
JOSUN - longueur standard, environ 70 cm pour les sabres, et de 26 cm pour les tantô
JUKA CHOJI - assemblage compliqué de choji multiples
JURYO MEI - ou Zuryômei, titre accordé par l'Empereur à un artisan méritant (ou un guerrier valeureux) et présent dans la signature. Il se forme du nom d'une des anciennes province japonaises suivies de "no kami" (exemple, dans le cas du forgeron Sukehiro : Echizen no Kami Sukehiro)
JUYO BUNKAZAI - objet d’art et antiquités ayant été désigné, comme bien culturel important, en accord avec la loi sur les Propriétés Culturelles, (bunkazai hogoho) promulguée en 1950
JUYO TOKEN – origami très important délivré par le NBTHK
JUZU - hamon ayant la forme d’un chapelet
JUZUBA - ligne de trempe en chôji réguliers particulière à KOTETSU


K

KABUTO-GANE - pommeau de tachi, embout en métal sur l’extrémité de la poignée
KABUTO-WARI - exercice de coupe traditionnelle sur un casque (kabuto).
KAEN BOSHI - trempe de la pointe en forme de flamme
KAEN KURIKARA - sujet d’horimono représentant un dragon sur un ken, avec des flammes à la pointe
KAERI - retour de la ligne de trempe de la pointe, vers le dos de la lame ou le long de celui-ci
KAERI ASAI - kaeri court
KAERI FUKAI - kaeri long
KAI GUNTO – sabre naval de la Seconde Guerre mondiale, construit pour ressembler à un tachi
KAIKEN - petit poignard sana garde gardé caché dans un vêtement, utilisé particulièrement par les femmes pour se défendre ou faire jigai
KAISE - pierre de polissage de granulométrie de 500 à 600
KAISHO - écriture en caractères d’imprimerie
KAJI – forgeron
KAKEDASHI - défaut désignant la ligne de trempe rejoignant le tranchant
KAKIHAN - un des marquages de la lame : la date de fabrication
KAKIKUDASHI MEI - inscription présentant sur la même face du nakago, la signature du forgeron et la datation
KAKINAGASHI - gorge se prolongeant jusque dans le nakago, mais pas jusqu’au bout de ce dernier
KAKITOSHI - gorge se prolongeant sur la totalité du nakago
KAKU DOME - gorge se terminant par une extrémité carrée
KAKU MUNE - idem HIRA MUNE
KAMASU GISSAKI - pointe de très grande taille
KANAGU - regroupement de toutes les pièces qui n'appartiennent pas à la catégorie des KUDOGU:
KOJIRI, KOIGUCHI, FUCHI, KASHIRA, KABUTO GANE, URAGAWARA, KURIKATA, SORITSUNE
KANJI – idéogrammes japonais que l’on peut retrouver dans les horimono et sur le nakago
KANMURI OTOSHI ZUKURI - lame dont le shinogi ji rétrécit vers le milieu, avec un shinogi allant jusqu’à la pointe
KANTEI - art de l’expertise (de la lame)
KAO - monogramme ajouté à la signature d’un forgeron.
KARAKUSA - arabesques
KARAKUSA BORI - gravure en forme d’arabesque.
KARASUGUCHI - défaut montrant une fissure située dans le kissaki, partant du boshi vers le tranchant.
KASANE - épaisseur de la lame, spécialement celle du mune
KASHIRA – pommeau de la tsuka
KATA CHIRI - chanfrein d’une gorge généré uniquement sur le coté mune
KATA KIRI BORI - une des deux techniques de gravure réalisée à l’aide d’un burin en forme de V et dont le trait obtenu présente un coté vertical, tandis que son opposé est incliné
KATAKIRIHA ZUKURI - lame avec une face présentant un méplat, prés du tranchant et l’autre plate
KATANA - sabre incurvé, mesurant plus de 60 cm de long (2 shaku), porté passé au travers d’une ceinture, et tranchant vers le haut.), apparut à la période Muromachi, Tokugawa Ieyasu le désigna dans son testament comme étant "l'âme du samouraï" et il fût donc toujours considéré comme tel par la suite
KATANA BI - longue gorge droite taillée sur une lame en hira zukuri
KATANA BUKURO - étui de tissus dans lequel est stocké un sabre
KATANA KAKE – présentoir ou reposoir pour sabres
KATANA MEI - signature gravée sur la face extérieure d’un nakago de katana, de wakizashi, ou de tanto, porté tranchant vers le haut
KATANAGARI - programme de confiscation des armes, institué au XVI siècle par le Taiko Toyotomi Hideyoshi
KATAOCHI GUNOME - gunome en dents de scie, comme le faisait le forgeron Kanemitsu de Bizen. Ce gunome est aussi connu sous le terme NOKOGIRIBA
KATASOGI - extrémité de nakago en deux pans, avec celui du côté du tranchant trés marqué
KATTE AGARI - yasurime légèrement inclinés sur la gauche
KATTE SAGARI - yasurime légèrement inclinés sur la droite
KAWAGANE - acier de peau, acier extérieur de la lame recouvrant celui du cœur voir SHINGANE
KAWAZUKO CHOJI MIDARE - ligne de trempe en midare avec des choji rappelant la forme de têtards
KAZUNOKO NIE - large nie éparpillés, rappelant les œufs de harengs
KAZARI TACHI - tachi de cour
KAZU UCHI MONO - lames issues de production de masse
KE-BORI - une des deux techniques de gravure réalisée à l’aide d’un burin en forme de V et dont le trait obtenu est régulier, très fin et relativement symétrique (ke : cheveux)
KEISHO - terme pour hadori, en référence au maquillage féminin
KEN - lame droite à double tranchant venu de Chine. Plutôt un objet votif, ou de culte, qu’une arme. Ce terme est aussi utilisé pour décrire plusieurs types d’horimono.
• Suken représentant une lame droite antique
• Ken avec tsume : ken avec une base en forme de griffes
• Ken avec sankotzuka : ken avec une garde à trois corne (foudre de vajra)
• Ken avec bonji caractères en sanskrit
KENGYO - extrémité de nakago (nakago jiri) en forme de V
KEN MAKI RYU - voir KURIKARA
KENSAKU - motif d’horimono représentant une corde enroulée
KENUKIGATA TACHI - tachi dont la lame et la garde sont faites du même acier, et dont la partie centrale de la poignée est ajourée
KESHO YASURIME - combinaison de yasurime sur le haut du nakago prés du machi
KIJIMATA – voir KIJIMONO GATA
KIJIMONO GATA - nakago en forme de cuisse de faisan, trouvé sur certain tachi de la période Kamakura
KIKUBA – ligne de trempe en forme de chrysanthème (kiku)
Kiku-gata - tsuba en forme de chrysanthème
KIKUSUI BA - ligne de trempe décorative représentant une fleur de chrysanthème flottant sur un courant
KIN – or très utilisé, en incrustation. Des montures en or massif naissent sous le shogunat de TOKUGAWA IEMITSU, cour de YEDO. Ces montures de par leur valeur étaient réservées aux daimyo. Les riches marchands de la période GEN ROKU utilisent ces montures en or, mais, en 1830, un décret impérial en interdit l'usage par le peuple. Beaucoup de ces somptueuses montures ont été hélas refondues par la suite
KINKO - faits de métal tendre
KIN-MEI - inscription en laque dorée faite par un appréciateur, du nom du forgeron à qui la lame est attribuée
KINNOTO - lames utilisées ou simplement possédées, par les samouraïs partisans de la restauration de l’empereur, et de l’expulsion des étrangers, à la fin de la période EDO. Ces lames trop larges et trop lourdes, disparurent rapidement
KINPUN MEI – voir KIN MEI
KINSUJI - petites lignes courbes et brillantes de nie identiques aux chikei, mais situées dans le ha
KIN ZOGAN MEI - gravure par insert d’or (parfois faite par un membre de la famille HONAMI) attribuant un nom de forgeron sur une lame non signée. Idem que KIN MEI
KINZOGAN-MEI - attribution in gold inlay on nakago
KIRI – paulownia
KIRI - extrémité horizontale du nakago
KIRIKOMI - marque de coupure due à un choc lors d'un combat. Bien que ce défaut soit particulièrement facile à déceler, il ne s'agit pas d'une faute dans la forge. Par conséquent, ce défaut est considéré comme acceptable par les amateurs
KIRIHA ZUKURI - lame présentant un léger méplat prés du tranchant et sur les deux faces
KIRITSUKE MEI - inscription commémorative de l’histoire de la lame et du nom du propriétaire
KIRI YASURIME - yasurime horizontaux
KISSAKI – pointe de la lame
KISSAKI MOROHA ZUKURI - forme de lame présentant un double tranchant à la pointe. Aussi appelée KOGARASU MARU ZUKURI
KISSAKI AGARI - gorge finissant après le yokote
KISSAKI SAGARI - gorge finissant avant le yokote
KITAE - forge par pliages répétitifs, créant le dessin du grain de surface de l’acier
KIZU - défaut de la lame
KO ASHI – petit ashi (ko : petit ou vieux)
KOBUSE - lame dont la structure présente un cœur d’acier «mou », shingane, enveloppée par un acier dur, kawagane, c’est la structure de fabrication la plus fréquemment rencontrée
KOBUSHIGATA CHOJI - ligne de trempe présentant des choji en forme de poing
KO CHOJI MIDARE - ligne de trempe présentant des choji de petite taille
KODACHI - tachi de moins de deux shaku environ 60 cm
KODOGU - montures dites nobles : MENUKI, KOTSUKA, KOGAI, UMABARI. Si les trois éléments du KODOGU sont en suite, on désignera cet ensemble par " choses des trois places " ( MITOKOROMONO ), si les MENUKI ne sont appairés qu'avec l'un des deux autres éléments il s'agira d'un NITIKOROMONO " choses des deux places ". Si les montures des trois catégories sont réalisées par le même artiste, l'ensemble s'appelle SORIOMONO. L'usage de ce dernier ne s'est développé qu'à partir de l'époque GENROKU (fin 17ème siècle ). Si l'un de ces ensembles MITOKOROMONO, ou SORIOMONO est réalisé par les familles GOTO ou NARA, il est un cadeau inestimable pour celui qui le reçoit.
KOGAI - petit stylet se trouvant inséré à la garde (tsuba) du sabre (katana) du côté opposé au Kozuka servant aussi bien de baguette, d'épingle à cheveux, d'outils pour réparer les armures ou même curer les sabots des chevaux
Kogai-hitsu - ouverture pour le passage du kogai
KO GISSAKI - pointe de petite taille
KOGUNOME - ligne de trempe présentant des petits gunome
KOIGUCHI - cerclage de la bouche du fourreau, souvent fait en corne et en forme de bouche de carpe
KO ITAME HADA - grain d’acier en itame fin et très serré
KOJIRI – embout du fourreau
KOKO - acier dur d’une teneur en carbone de 0,5 à 1%
KOKUHO - oeuvre d’art ou antiquité, ayant été désignée come trésor national, en accord avec la Loi sur les Propriétés Culturelles, (bunkazai hogoho) promulguée en 1950
KOMA NAGURA - pierre de polissage d’une granulométrie de 1200 à 1500
KO MARU AGARI BOSHI - boshi formant une petite courbe, plutôt décalée vers la pointe
KO MARU BOSHI - boshi formant une petite courbe
KO MARU SAGARI BOSHI - boshi formant une petite courbe, plutôt décalée vers le yokote
KO MIDARE - ligne de trempe irrégulière de petite taille
KO MOKUME - grain d’acier en mokume de petite taille ou serré
KO NIE - grains de nie de petite dimension
KO NIE DEKI – lame composée de ko nie
KONOHATETSU - voir NANBANTETSU
KO NO TE GASHIWA - ligne de trempe différente sur les deux faces d’une même lame
KO NOTARE - ligne de tempe en notare de faible amplitude
KONUKA HADA - texture de grain en ko itame très serré, (poudre de riz), particularité des lames shinto de la province de Hizen. En conséquence aussi appelé HIZEN HADA
KOSHIATE - en cuir pour sabre
KOSHIBA - présence sur une ligne de trempe de quelques éléments choji irréguliers prés du talon (hamachi) de la lame. Aussi appelé KOSHI MOTO
KOSHIBI - gorge courte présentant une extrémité supérieure arrondie, taillée sur la partie basse d’une lame. Usuellement gravée sur la seule face extérieure de la lame. (Face visible lorsque cette dernière est portée)
KOSHIBIRAKI - ligne de trempe présentant des motifs rappelant les formes des pinces d’un crabe.
KO SHINOGI - petite arête en diagonale située dans la pointe et reliant le shinogi au mune. En d’autres termes, ligne séparant le kissaki du shinogi ji
KOSHI NO HIRAITA MIDARE - une ligne de trempe similaire au notare, mais ou les vallées (creux) sont plus douces que les sommets (pointes). Elle se présente souvent mélangées dans sa partie supérieure, avec des choji ou des gunome
KOSHIRAE – ensemble des pièces de la monture d’un sabre (fuchi, kashira…)
KOSHI-ZORI – courbure située dans le premier tiers de la lame à partir du munemachi (aussi appelée BIZEN DORI)
KOTO - sabres anciens (environ 794 à 1596). Lames forgées entre le milieu de la période Heian, et la fin de la période Muromachi. Les productions sont régionales
KO TSUBA – voir KOZUKA
KOWARI - fragments d’acier rassemblés en bloc au cours de la forge d’une lame.
KOWARI DEKI - oeuvre inhabituelle d’un forgeron.
KO WAKIZASHI - wakizashi court
KOZUKA – petite poignée, pour couteau. Aussi KO TSUBA
KUBIKIRI – petit tantô dont le tranchant de la lame est inversé. Signifie « coupe tête » il éatit utilisé comme arme secondaire pour achever un soldat ennemi au sol (et récolter le trophée)
KUICHIGAIBA - variations de la ligne de trempe apparaissant comme des lignes parallèles et faisant partie intégrante du hamon
KUICHIGAI BI - gorge principale se séparant en deux petites gorge parallèles, dont celle du dessous vient se terminer devant celle du dessus, en formant une petite courbe. Comme pour lui couper la route.
KURIJIRI - extrémité de nakago en forme de U
KURIKARA - sujet d’horimono montrant un dragon enroulé sur un sabre. Aussi appelé KEN MAKI RYU. On le trouve en trois finitions Shin (réaliste), Gyo (simplifiée) et So (stylisée)
KURIKATA – anneau sur la saya permettant de faire passer le sageo, et fait de bois, de métal ou de corne
KUWAGATA - sujet d’horimono en forme W de représentant un type d’ornement frontal de casque
KYO CHOJI MIDARE - ligne de trempe en choji midare basée sur un suguha présentant un Yakigashira qui a tendance à devenir plat
KYO KAJI - forgerons de Kyôto au début de la période Shinto
KYO ZORI - voir TORII ZORI
KYU GUNTO – modèle européen monté avec un saya en métal et une garde enroulée en forme de D
KWAIKEN – petit couteau porté par les femmes

[Togashi Dôgen]

M

MACHI - petits angles ou échancrures séparant la lame du nakago, sur lesquels vient s’appuyer le habaki. L’angle coté tranchant s’appelle HAMACHI, celui coté dos se nomme MUNEMACHI
MACHI OKURI - opération consistant à raccourcir une lame sans couper le nakago de cette dernière, en déplaçant les machi vers la pointe. La longueur totale de la lame ne change donc pas, c’est le nakago qui s’allonge
MAGESAKI - retrempe d’une pointe
MAJIWARIMONO - lames forgées par des forgerons n’appartenant pas aux gokaden, ou mêlant plusieurs particularité d’école différentes. Aussi appelé WAKIMONO
MAKURI - type de structure de forge dans laquelle un bloc de shingane est posé sur un de kawagane, on plie alors l’ensemble en deux, ce qui forme un total de quatre couches
MARU – rond ; désigne aussi l'acier dur, une lame maru est donc faite uniquement d'acier dur plutôt que par une combinaison d'acier dur et d'acier souple, les lames maru sont donc des lames forgées "en série" pour les ashigaru ou les militaires de la 2nde Guerre Mondiale
MARU BOSHI - retour circulaire de la trempe à la pointe
MARU -BORI - technique d'ajourage et de ciselage. En présence d'incrustations on dénommera l'objet par les termes de HIKONE-BORI ou de MARU-BORI-ZOGAN
MARU DOME - gorge se terminant par une extrémité arrondie
Maru-gata – famille de tsubas de formes rondes
MARU MUNE - dos de lame (mune) arrondi
MASA GOKORO - grains partiellement droit dans l’acier, aussi appelé MASAKE
MASAME HADA - grain d’acier dont la texture présente des lignes parallèles au tranchant
MASAMUNE JUTTETSU - dénomination des meilleurs éléves de Masamune :
Go Yoshihiro, Norishige ,Kaneuji, Kinju, Rai Kunitsugu, Hasebe Kunishige, Osafune Kanemitsu, Chogi, Samonji, Sekishu Naotsuna
MATSUBASAKI - pointe du dos de la lame « pointe en épine de pin » aussi appelé MUNESAKI
MATSUKAWA HADA - grain d’acier dont la texture comporte un grand nombre de chikei, lui conférant ainsi, une ressemblance à l’écorce de pin. Hada typique du forgeron Norishige
MEI – signature du forgeron ou artisan sur le nakago
MEIBUTSU - lames désignées comme pièces maîtresses, incluant Les Cinq Grands Sabres (Tenka Go Ken), Les trois grandes lances (Tenka San So), et les travaux des dix meilleurs étudiants de Masamune
MEITO - sabres célèbres portant un nom, comme le Kogarasu Maru
MEKUGI - goupille de bambou maintenant la poignée du sabre (tsuka), au nakago
MEKUGI ANA - orifice percé dans le nakago, traversé par le Mekugi
MEKUGI NUKI - chasse permettant d’extraire le Mekugi
MENUKI - décorations métalliques, placé sous le tissu de poignée, assurant aussi un meilleur maintien
MIDARE – hamon irrégulier
MIDARE KOMI - ligne de trempe midare se prolongeant dans le kissaki
MIDARE UTSURI - utsuri irrégulier
MIDAREBA - ligne de trempe irrégulière, tout les hamon, sauf le suguha, sont midareba
MIHABA - largeur de la lame du dos au tranchant
MIMIGATA – hamon en forme d’oreilles
MINO DEN - tradition Kotô de la province de Mino
MIKAGI - brunissage du shinogi ji et du mune lors du polissage
MIKAGI JI – type de surfaçage (décoration des pièces des montures) désignant une surface polie
MISHINA BOSHI - boshi ondulant, et en légère pointe, propre à l’école Mishina.
MITOKOROMONO - set comprenant kozuka, kogai et menuki correspondants
MITSU GASHIRA - point de rencontre du shinogi, du ko shinogi et du yokote. Aussi appelé MITSU KADO
MITSU KADO – voir MITSU GASHIRA
MITSU MUNE - dos de la lame à trois pans
MIZU HESHI - ajustage des teneurs en carbone lors de la préparation des aciers nécessaires à la forge du nippon tô
MIZUKAGE - zone de réflexion assez brumeuse suivant un angle de 45°, à partir du hamachi vers le mune, c’est souvent un signe de la retrempe d’une lame, mais aussi une caractéristique de l’école Horikawa
Mokko-gata - tsuba à bordure quadrilobée
MOKUME GANE - technique inventée et utilisée au Japon au 17ème siècle, pour décorer les sabres des Samouraï (moku = bois, me = oeil, gane = métal). A l'origine, c'était l'art d'un forgeron de travailler des superpositions de feuilles de métal, tel que l'or, l'argent et le cuivre, à la chaleur, pour donner au métal, ces effets de couches stratifiées
MOKUME HADA - texture de grain d’acier présentant des tourbillons
MONO OUCHI - tiers supérieur de la lame. Coté pointe
MOROHA - sabre à double tranchant
MOROHA ZUKURI - lame à double tranchant
MOTO HABA - largeur de la lame relevée entre le ha machi, et le mune machi
MOTOKASANE - épaisseur de la lame relevée au mune machi
MU – vide, rien
MUJI HADA - grain d’acier apparaissant sans texture visible, souvent rencontré sur les lames Shinshinto
Mukade-gata - périmètre circulaire de la tsuba avec des décors en rayons
MUKANSA - terme officiel désignant un degré de maitrise, ou d’habilité absolu, d’un forgeron ou d’un polisseur.
MUMEI - sans signature, soit parce que le travail ne le fût pas, soit parce que cette dernière a disparut lors d’un raccourcissement
MUNE – dos de la lame, allant de la pointe au munemachi
MUNE MACHI - voir MACHI
MUNESAKI - voir MATSUBASAKI
MUNEWARE - un défaut montrant une fissure longitudinale dans le mune. Preuve d’un manque de maîtrise du forgeron.
MUNEYAKI - trempe sur le dos de la lame, en ligne ou en tache
MURA NIE - particules irrégulières, et plus larges que la moyenne, de nie, partiellement présentes sur le hamon.
MU ZORI - lame sans courbure. Aussi appelé CHUKAN ZORI


N

N.B.T.H.K. - Nihon Bijutsu Token Hozon Kai (groupe de conservation du sabre japonais)
NAGAMAKI - lame entre sabre et naginata. Arme d'hast dont le manche en bois a été recouvert d'une bande enroulée de cuir, de laiton ou de bronze sur la première moitié du manche, voire sa totalité. Assez rare a trouver dans leur forme originelle puisque la plupart ont été raccourcies (naoshi : raccourci, altéré par rapport à la forme d’origine) et on lui préfère le Naginata et le Katana.
NAGAMAKI NAOSHI - lame de Nagamaki raccourcie pour devenir un katana ou un Wakizashi
NAGA MEI - longue signature, incluant souvent une résidence, un titre, un prénom
NAGARE HADA - grains droit s’écoulant dans l’itame
NAGARERU - voir NAGARE HADA
NAGASA - longueur de la lame, mesurée depuis le mune-machi jusqu'à la pointe de la lame, aussi nommé ha-watari
NAGINATA NAOSHI - Naginata retaillée par la pointe en vue d’en faire un Katana ou un wakizashi
NAGINATA HI - gorge courte, dont la pointe forment l’extrémité superieure, est du coté du tranchant. La base de la gorge étant arrondie. Cette gorge est souvent accompagnée d’une plus petite appelée SOE BI
NAKAGO – soie de la lame
NAKAGOJIRI - extrémité du nakago
NAKA ZORI - voir TORII ZORI
NAMAZU HADA - peau de poisson chat, Grain d’acier présentant des taches sombres et sans grain (muji) réparties dans le ji, caractéristique des œuvres de l’école Aoe, de la période kamakura à Nanbokuchô
NAMBAN TETSU - acier en provenance de l’étranger, plus particulièrement d’Europe
NANAKO - raised dimpling (fish roe)
NANKO - acier doux d’une teneur en carbone de 0.25 à 0.5%
NAOSHI – voir NAGAMAKI NAOSHI
NARUME - traçage du yokote lors du polissage
NASHIJI HADA - grain de surface en ko itame fin et très serré, rappelant l’aspect de la peau d’une poire
NASHI JI ZOGAN - imitation de la laque NASHI JI. Le support à décorer est poinçonné, recouvert d'or, puis ponçage du support pour ne conserver l'or que dans les orifices. Cette procédure reviendrait à OMORI
NENRIN HADA - grain rappelant les anneaux formés par les veines du bois (Nœuds)
NERI-TSUBA - gardes tout en cuir, laquées, cerclées de métal
NETTORI HADA - grain d’acier présentant un aspect satiné
NEZUMI ASHI - très petits ashi (pattes de rat)
NIE - particules de martensites en points visibles à l’œil nu
NIEDEKI - trempe en structure de base de nie. Aussi appelé NIE HON’I
NIE HOTSURE - particules de nie disséminés le long du nioi guchi. Faisant penser à une bordure de tissus élimée
NIE KOGORI - agglomérat de particules de nie, faisant penser à un nuage ou à une nébuleuse
NIE KUZURE - abondantes particules de nie éparpillées, en bordure de hamon, ou dans le boshi. Donnant à ces derniers une forme imprécise
NIE SAKE - effilement de nie partant du nioi guchi, et faisant penser à une déchirure ou un effilochage de la ligne de trempe
NIESUJI - voir IMOZURU
NIE UTSURI - utsuri composée de nie
NIHON BIJUTSU TOKEN HOZON KYOKAI - Association de Conservation du Sabre d’Art Japonais (abréviation NBTHK)
NIHONTO - sabre japonais courbé et possédant un shinogi
NI JI MEI - signature en deux caractères
NIJUBA - dédoublement de la ligne de trempe
NIKU – épaisseur de la lame, qui la rend plus ou moins tranchante
NIKU BORI - gravure en bas relief
NIKUDORI - forme ou ampleur de la concavité ou convexité du hiraji
NIOI - particules de martensites similaires aux nie, mais cependant non dissociables les unes des autres à l’œil nu. Apparaissant sous un aspect brumeux
NIOIDEKI - trempe en structure de base de nioi
NIOIGIRE - défaut montrant une ligne de trempe incomplète, dont une partie a disparu, soit lors une mauvaise trempe, soit un dommage causé par une chaleur importante à cet endroit. (Chauffe excessive pour un redressage, ou dévoilage par exemple)
NIOIGUCHI - ligne de bordure entre le ha et le ji, aussi appelé HABUCHI
NIOIGUCHI AKARUI - nioiguchi brillant et clair
NIOIGUCHI URUMU (SHIMUZU) - nioiguchi diffus
NIOI KOGORI - agglomérat de nioi
NIOI KUZURE - tâches de nioi disséminées à l’intérieur du hamon, et indépendantes du nioiguchi. Elles peuvent être considérées comme une sorte de ashi
NODACHI - « sabre de champ » introduit à l’époque Nanbokucho (1336-1392) et uniquement utilisé par les samouraïs à pied. Ce sabre ne pouvait pas être tiré de son fourreau par une seule personne. En combat singulier, cette arme permettait d’infliger des coups fatals à presque chaque coup. Elle était également utilisée pour stopper les charges de cavalerie
NOKOGIRIBA - ligne de trempe en gunome rappelant la denture d’une scie. Aussi appelée KATAOCHI GUNOME
NOTARE BA - ligne de trempe ondulée
NOTARE ASAI - légères ondulations à l’intérieur d’une ligne de trempe suguha
NOTARE KOMI - boshi en continuité avec une ligne de trempe notare
NOTARE MIDARE - ligne de trempe ondulante mais irrégulièrement
N.T.H.K. - Nihon Token Hozon Kai (sword appraisal group)
NUGUI - poudre de particules d’oxyde de fer en suspension dans de l’huile, destinée au shiage togi, lors de la finition du polissage, existe en plusieurs teintes selon le grains d’acier et l’époque des lames
NUGUI GAMI - papier Japonais utilisé pour essuyer les lames, aussi appelé NUGUISHI
Nunome zogan - damasquinage (c'est-à-dire incrustation) plus ou moins superficiel des montures du sabre (tsuba) sur des coups de lime


O

O - large
OBI – ceinture où est nouée le sageo
O CHOJI MIDARE - ligne de trempe irrégulière et large présentant des choji
O DACHI - long tachi dont la lame est plus longue que 90 cm
O GISSAKI - pointe de grande dimension
O GUNOME - ligne de trempe présentant de large gunome
O HADA - large hada, bien visible (peut importe le grain, itame, masame, mokume…)
O ITAME - grain en itame très large
O MARU BOSHI - ligne de trempe de la pointe (boshi) formant un grand arrondi
O MIDARE - ligne de trempe irrégulière et large
OMI YARI - yari de grande dimension
O MOKUME - grain en mokume très large
O-MORI-BORI - ciselage représentant les vagues de l'océan, inventé par Omori Terumide
OMOTE MEI - inscription gravée sur la face visible (lorsque la lame est portée) du nakago, souvent cette dernière inclus non seulement le nom du forgeron, mais aussi la région et le titre de celui-ci
O-NIE - large nie
O NOTARE - ligne de trempe ondulant avec une forte amplitude
ORIGAMI – certificat d’authentification d’un sabre
ORIKAESHI MEI - signature conservée lors du raccourcissement d’une lame, amincie et réinsérée dans la face opposée du nakago, par opération de pliage. Il en résulte alors une signature présentant des caractères à l’envers
OROSHI - partie d’un mune allant de l’iori au début du shinogiji
OSAKA BOSHI - voir KO MARU SAGARI BOSHI
O-SEPPA - large seppa que l’on trouve surtout sur les tachi
OSHIGATA - relevé d’une lame sur papier
OSORAKU ZUKURI - lame dont l’architecture présente un yokote fortement éloigné de la pointe.
O SUJIKAI - yasurime fortement inclinés sur la droite
O SURIAGE NAKAGO - amputation de la moitié de l’ancien Nakago, aboutissant ainsi à la disparition de la signature. Une partie de la lame devenant la partie supérieure du nouveau nakago
O WAKIZASHI - long wakizashi


R

RENDAI - sujet d’horimono présentant une fleur de lotus stylisée
Rogin - alliage de cuivre et d'argent de l'ordre respectif de 50/50
RYO CHIRI - terme dénommant les chanfreins présents sur chaque coté d’une gorge
RYUU - sujet d’horimono présentant un dragon


S

SABIGIWA - bordure de rouille séparant le habaki moto des yasurime
SABITSUKE NAKAGO - nakago artificiellement vieilli
SADAMUNE SANTETSU - les trois meilleurs élèves de SADAMUNE : NOBUKINI, MOTOSHIGE et KUNIMITSU
SAGEO - lacet sur le fourreau permettant de tenir le sobre dans la ceinture (obi)
SAGURI - petit crochet empêchant le sabre de glisser
SAHARI - mélange de cuivre, de plomb, d'étain. Utilisé principalement en incrustation. Teinte grise foncée
SAIDAN MEI - résultats de test de coupe gravés sur le nakago.aussi appelé TAMESHI MEI
SAIHA - lame retrempée, et qui usuellement a perdu lors de cette opération toutes ses caractéristiques initiales. Terme également employé : SAIJIN
SAKA ASHI - ashi inclinés (saka : oblique)
SAKA CHOJI - chôji inclinés
SAKA GOKORO - terme décrivant l’aspect quelque peu penché
SAKA MIDARE - ligne de trempe irrégulière et penchée
SAKA O SUJIKAI YASURI - yasurime très fortement incliné sur la droite
SAKIHABA - largeur de la lame mesurée au yokote
SAKIKASANE - épaisseur de la lame mesurée au yokote
SAKI ZORI – courbure située dans le tiers supérieure de la lame, près de la pointe (saki : pointe)
SAKU – « fabriqué par » Exemple : NAMINOHIRA YUKIMITSU SAKU : fabriqué par Yukimitsu de Naminohira
same kawa - peau de requin ou de raie pastenague qui recouvre le bois de la tsuka ; cette peau (contenant de la silice) collée autour ou sur chaque flanc de la poignée servait notamment à l'extrême rigidité de celle-ci. Les petites ''perles'' permettent de mieux agripper le sabre dans la main. La peau peut aussi être utilisée pour couvrir le fourreau
SANBON SUGI - « les trois cèdres », ligne de trempe présentant des gunome regroupés par trois
SANJI MEI - signature composée de trois caractères
SANJUBA - triple ligne de trempe, composée de nie ou de nioi, deux petites lignes apparaissent parallèlement à la principale
SANKO TSUKA KEN - sujet d’horimono présentant un lame droite à double tranchant (ken) avec une poignée à trois cornes
SAN MAI AWASE GITAE - construction composite d’une lame (au moins 3 composites), à partir d’acier de différentes teneurs en carbone
SANSAKU BOSHI - boshi des trois forgerons, ligne de trempe de la pointe présentant une légère ondulation, dans le style des forgerons *NAGAMITSU, *SANENAGA, *KAGEMITSU
SASHIKOMI - style de polissage sans blanchissement du hamon
sashi omote - lorsque le sabre est porté à la ceinture (sur le flanc gauche, courbure vers le haut), c'est la partie présentée au public (omote), la partie côté extérieur ; lorsque le guerrier est en garde (kamae), c'est le flanc gauche de la lame 
sashi ura - lorsque le sabre est porté à la ceinture, c'est la partie cachée (ura) ; lorsque le guerrier est en garde (kamae), c'est le flanc droit de la lame 
SAYA – fourreau du sabre
SAYAGAKI – information sur le sabre lui-même, que l’on trouve sur le fourreau des shirasaya
SAYAGUCHI – embouchure du saya, ayant la forme d’une bouche de carpe (koi guchi)
SAYASHI – fabricant de fourreau
SEIDO - bronze, comparable à celui utilisé en Europe
SEKI-GANE - cales de cuivre ajustant la tsuba
SENSUKI YASURI - yasurime fait par des éraflures verticales
SEPPA – parties métalliques entre la tsuba et la lame, guidant la soie (nakago) lors de son insertion dans la tsuka 
Seppa dai - partie recouverte par la seppa
SHAKUDO - alliage de cuivre et d’or utilisé sur les ornements
SHIAGE TOGI - phase de finition du polissage de la lame
SHIBUICHI - alliage de cuivre et d’argent utilisé pour les ornements
SHIKAKE HADA - grain d’acier ou l’on trouve de l’itame hada, le long du shinogi, et ou du masame hada est présent prés du hamon
SHIMABA - sorte de tobiyaki, ou de tache de trempe, dans le ji , mais attenante au hamon
SHINAE - défaut montrant des petites fissures, ou rides situées en travers de la lame et situées dans le shinogiji ou le ji
SHINAI – sabre en bambou utilisé en kendô
SHINCHU – laiton, utilisé en incrustation
SHINGANE - acier formant le cœur de la lame
SHINOBI ANA - deuxième mekugi ana présent prés de l’extrémité du nakago
SHINOGI - arête longitudinale sur la lame
SHINOGI HABA - largeur du shinogi ji
SHINOGI HABA HIROI - large shinogi ji (shinogi hiroki mono)
SHINOGI HABA SEMAI - shinogi ji étroit ( shinogi semaki mono)
SHINOGI HIKUSHI - shinogi peu élevé
SHINOGI JI - surface de la lame comprise entre le shinogi et le mune
SHINOGI TAKASHI - shinogi élevé
SHINOGI ZUKURI - architecture d’une lame présentant un shinogi.
SHIN NO KURIKARA - horimono présentant un dragon enroulé sur une épée, et gravé de façon très réaliste
SHINSAKUTO - lames contemporaines forgées par des artisans toujours vivants
SHINSHINTO – « Nouveaux Nouveaux Sabres » fin du 18° à fin du 19° siècle, soit les lames produites depuis l’ère Anei, jusqu’au décret de l’interdiction du port du sabre en 1876 (haito rei). Les forgerons produisent des lames identiques aux périodes KAMAKURA ( 1185 - 1332 ) et NANBOKUCHO ( 1333 - 1391 )
SHINTO – « Nouveaux Sabres », lames produites entre 1596 et 1781. Les chemins se développent, les fabrications s'éloignent des gisements, utilisation de fer venant de l'importation (Namban Tetsu ). La production régionale disparaît, les styles mêlés apparaissent avec de nouvelles méthodes de fabrication. Embellissement du sabre, apparition du Daisho
SHIPPO - émaux, intégrés sur différent support. Grande variété de colorations, opaques ou translucides
SHIRASAYA - fourreau et poignée de conservation, en bois, permettant le stockage de la lame
SHIRAKE UTSURI - utsuri d’aspect brumeux et flou
SHITODOME – anneau de passage pour le sageo ou le ito dans le kurikata et la kashira
SHOBU HI - gorge taillée sur une lame, dont la forme rappelle la feuille d’un iris
SHOBU ZUKURI - lame de même architecture qu’une lame en shinogi zukuri, mais ne possédant pas de yokote. Lame dite en forme de feuille d'iris
SHOTO – sabre court (wakizachi) ne dépassant pas 60 cm
SHOWATO - lames produites entre 1926 et 1945 (ère Shôwa) durant la seconde guerre mondiale
SHU MEI - attribution en laque rouge, faite par un appréciateur, sur une lame non signée
SOE BI - seconde petite gorge taillée à coté de la principale
SO NO KURIKARA - sujet d’horimono, représentant un dragon enroulé sur une lame à double tranchant, et de manière stylisée
SORI - courbure de la lame, parfois appelée ZORI
SORI ASAI - sori peu profond
SORI FUKAI - sori profond
SOTOBA GATA - type de nakago ne présentant pas ou presque pas, de conicité sur sa longueur, et présentant une extrémité pointue (enforme de tablette mortuaire).
SOSHO - écriture cursive
SOSHU DEN - tradition kotô, de la province de Sagami, donne son nom au "soshu kitae", la technique de Masamune consistant à rajouter une couche de Kawagane (acier médium) entre l'acier dur et l'acier souple.
SUAKA - cuivre très pur de couleur et teinte rouge orangée ou brune foncée
SUDARE BA - ligne de trempe basée sur du suguha ou très léger notare, présentant des stries faisant penser aux traces laissées par un balais de paille. Ou aux lamelles d’un store de bambou
SUEMON ZOGAN - soudage d'un motif sur une base métallique différente
SUGATA - forme de la lame
SUGUHA - ligne de trempe sans intention artistique, droite et parallèle au tranchant, qui peut être de différentes largeurs
SUGU UTSURI - voir BO UTSURI
SUGU YAKITSUME - ligne de trempe droite de la pointe se terminant en yakitsume
SUJIKAI YASURI - yasurime incliné sur la droite
SUKASHI-BORI - concerne généralement la tsuba qui est ajourée en partie ( KO-SUKASHI ) ou totalement (JI-SUKASHI ). Le motif obtenu est en externe ( YO-SUKASHI ) ou en retrait ( KAGE SUKASHI )
SUKEN - sujet d’horimono représentant une lame droite à double tranchant (ken)
SUKIDASHI-BORI - motif de décoration en relief, obtenu en creusant le métal
SUMIGANE - tâche sombre et unie située dans le ji, et très différente de la surface de la lame, tant au niveau du grain que de la couleur
SUMI HADA - hada avec des taches sombres dans le ji. Contrairement au namazu hada, ces dernières montrent du grain à l’intérieur
SUMI KOMORI - défaut montrant une inclusion de charbon dans l’acier
SUNAGASHI - petites lignes de nie apparaissant dans le ha et parfois dans le hamon parallèlement au tranchant. Elles font penser aux traces laissées dans le sable, par un balai de paille
SUNNOBI TANTO - tantô de grande longueur, particulier à la période Nanbokuchô, mais également repris en Keichô shinto et shinshinto
SURIAGE NAKAGO - nakago d’origine amputée d’une partie
SURIDASHI - point ou commence les yasurime


T

TABAGATANA - terme désignant une production massive de lame, et vendues par fagot, ou lot
TACHI - lame courbe de plus de 60 cm, produite dans la période koto, et portée suspendue à la ceinture et tranchant vers le bas. Les sabres droits très anciens et considérés comme les précurseurs des lames Japonaises classiques, portent aussi cette dénomination
TACHI MEI - signature gravée sur le coté du nakago faisant face au porteur d’une lame, portée tranchant vers le bas
TACHI FUDO - sujet d’horimono, représentant le dieu Fudô se tenant debout
TAIMA HADA - itame hada, qui a tendance à devenir masame vers le kissaki. Particularité de l’école TAIMA de la tradition Yamato durant la période kotô
TAKABORI – gravure en relief très prononcé
TAKA NO HA - marques en plume de faucon, yasuri me en forme de V inversé
TAKA ZOGAN - incrustation dite en relief
TAKENOKO ZORI - terme désignant un tanto uchi zori, avec un fukura non arrondi (en forme de pousse de bambou)
TAMA - tâche de trempe arrondie et séparée du hamon, occasionnellement vue dans le ji
TAMAHAGANE - acier de base issu d’un bas fourneau, servant à la forge d’un nihonto, il est produit à partir de sable ferrugineux
TAMAOI RYU - sujet d’horimono, représentant un dragon suivant une perle
TAMESHIGIRI – coupe de test d’un sabre
TAMESHI MEI - gravure ou insert d’or, montrant le résultat de test de coupe. Aussi appelé SAIDAN MEI
TANAGOBARA GATA - forme de nakago rappelant le ventre d’un poisson, particularité du travail de l’école Muramasa
TANI - vallée, le point le plus bas ou le fond des ondulations d’une ligne de trempe midare
TANTO - poignard, lame de moins d’un shaku soit environ 30 cm, avec une longueur standard de 26 cm
TATARA - four pour la production de tamahagane
Tate-maru-gata - tsuba de forme ovale
TATSUTA - ligne de trempe picturale montrant une feuille d’érable flottant sur la rivière Tatsuta
TEMOTO - talon de la lame
TENKA GO KEN - les cinq fameuses épées du Japon. Le JUZUMARU TSUNETSUGU, MIKAZUKI MUNECHIKA, DOJIGIRI YASUTSUNA, ODENTA MITSUYO, ONIMARU KUNITSUNA
TETSU - acier
TOBIYAKI - tâche de trempe située dans le ji et séparée du hamon
TOGARI BOSHI - ligne de trempe de la pointe, avec un retour assez sec, et d’apparence pointue
TOGARI BA - ligne de trempe en midare très pointue, et tourmentée
TOGARI GUNOME - ligne de trempe ou les sommets des gunomes sont pointus, et ordonnés
TOGI SHI - polisseur du sabre Japonais
TOME - base d’une gorge
TORANBA - ligne de trempe présentant des ondulations importante particularité de l’école Tsuda
TORAN MIDARE - ligne de trempe présentant des ondulations faisant penser à des vagues déferlantes
TORII-ZORI – courbure située au centre de la lame. Aussi appelé KYO ZORI, ou NAKA ZORI
TOSHIN - la lame dans son ensemble
TOSU - petite lame similaire dans sa forme au kogatana, mais beaucoup plus ancienne et classifiée comme Jokoto
TSUBA - garde du sabre
TSUCHI – petit marteau servant à retirer les mekugi
TSUCHIDORI - couche d’argile étalée sur la lame avant la trempe, et dont la méthode d’application déterminera la forme de la ligne de trempe. Aussi appelé TSUCHIOKI
TSUCHIME - traces martelées sur le nakago
TSUCHIOKI - voir TSUCHIDORI.
TSUGIAGE BOSHI - continuation des irrégularités d’une ligne de trempe dans le boshi
TSUGI NAKAGO - nakago généralement signé, et rapporté sur une lame, en vue de duperie
TSUGI OCHI - tâches de trempes survenues à cause du détachement malencontreux de morceaux du manteau d’argile lors de la trempe
TSUKA - poignée du sabre
TSUKAKE GOKORO - apparence usée du ji et du ha
TSUKA-GUCHI - mouth of handle
TSUKA-ITO - tissu de la poignée, en coton ou en soie
TSUKA- MAKI – art du laçage de la poignée, en soie, en coton ou en cuir
TSUKE YAKIBA - polissage maquillant l’absence de hamon
TSUKI NO WA - défaut montrant une fissure de forge en forme de croissant dans la trempe de la pointe.
TSUKURIKOMI - terme général définissant le style de structure d’une lame
TSUKURU – « fabriqué par »
TSUNAGI - lame de bois, réplique exacte d’une lame métallique (lame+habaki+nakago), et permettant de supporter ou de présenter, le koshirae de cette dernière
TSURUGI - lame droite et d’estoc, à double tranchant, dont un exemple est la lame la plus vénérée du Japon, KUSANAGI NO TSURUGI (ou Tsumugari no Tachi, de son vrai nom Ama no Murakumo no Tsurugi), c’est un des trois insignes sacrés offert par AMATERASU à la famille impériale. Elle serait conservée dans le sanctuaire d’ATSUTA à NAGOYA et présentée à l'Empereur du Japon lors de son intronisation
TUCHIME JI - type de surfaçage (décoration des pièces des montures) désignant une surface martelée


U

UBU NAKAGO - nakago ayant conservé sa forme originelle
UCHIGATANA - lame trapue et fortement courbée, forgée principalement durant la période Muromachi, cette lame était utilisable à une main
UCHI GOMORI - pierre de polissage d’une granulométrie d’environ 3000
UCHIKO - poudre utilisée pour dégraisser une lame
UCHINOKE - activité similaire au nijuba, mais bien plus courte et en forme de croissant de lune. Elle apparaît en effilochement dans le ji à proximité du habuchi
UCHIZORI – courbure de la lame vers le tranchant. Cette dernière se situe plutôt vers la pointe
UKI BORI - gravure en haut relief, et dans une fenêtre (hitsu)
UMABARI - petit couteau à double tranchant parfois joint à la garde du sabre
UMA NO HA MIDARE - ligne de trempe irrégulière faisant penser à des dents de cheval
UMEGANE - défaut (cavité) rebouché par un apport de métal
UNOKUBI ZUKURI - structure de lame présentant un rétrécissement du shinogi ji, et avec un shinogi s’arrêtant avant la pointe. En forme de cou de cormoran
URA – côté du nakago faisant face au corps
URA-MEI - inscription gravée sur le coté caché d’un nakago lorsque la lame est portée. Généralement cette gravure indique une datation, ou le nom du commanditaire de la lame, ou d’autre informations
UTSUSHI - copie de sabre ancien
UTSURI - brumeuse doublant la ligne de trempe (reflet)
UTTORI ZOGAN - motif ciselé en haut relief, et recouvert d'une feuille de métal différent
UZUMAKI HADA - grain d’acier tourbillonnant


W

WAKIMONO – voir MAJIWARIMONO
WAKIZASHI - lames comprises entre un et deux shaku (30 à 60 cm environ)
WARABITE NO TACHI - lame large et épaisse dont la lame et la poignée sont faites du même acier.
WARE - craquelure résultant d’une imperfection de forge
WAZAMONO - lame au tranchant remarquable d’efficacité. Le célèbre testeur de lame du Shogun (Otameshi Goyo), Yamada Asaemon en énumère un certain nombre dans son livre KAIHO KENJAKU, publié à la période EDO (1815)


Y

YAHAZU MIDARE - ligne de trempe irrégulière rappelant des formes de queue de poisson, ou des queues d’arondes
YAKEMI - lames ayant perdu leur ligne de trempe
YAKIBA - partie trempée de la lame, formant le hamon (peut prendre différentes formes : vagues, boîtes…)
YAKIBA TSUCHI – matière (terre glaise) utilisée pour protéger certaines parties de la lame lors de la trempe
YAKIDASHI - section du hamon située prés du nakago
YAKIGASHIRA - partie supérieure (coté mune) d’une ligne de trempe irrégulière
YAKIHABA - largeur du yakiba
YAKI-IRE - action de tremper la lame
YAKIKUZURE - variation de la ligne de trempe ou d’une partie de cette dernière
YAKI OTOSHI - ligne de trempe démarrant après le hamachi
YAKITE-KURASASHI - ciselage en bas relief , travail exécuté avec de l'acide
YAKIZUME BOSHI - ligne de trempe de la pointe (boshi) rejoignant directement le mune, sans
retour vers le talon de la lame
YAKISAGERU BOSHI - ligne de trempe de la pointe (boshi) revenant sur la longueur prés du mune
YAKUMO HADA - grain d’acier montrant un aspect de nuages en nombres et larges, dans lequel se trouvent des chikei épais. Hada se trouvant sur certaines lames shinshinto
YAMAGANE - cuivre à l'état brut, couleur plus foncée entre le bleu et le marron
YAMASHIRO-DEN – une des cinq traditions de forge pendant la période Koto de la province de Yamashiro
YAMATO DEN - tradition Kotô de la province de Yamato
YASURIME - traces de limes faites par le forgeron sur la soie du sabre
YO - forme d’ashi détaché du hamon
YOKOTE - ligne en angle droit séparant le kissaki du reste de la lame
YO NO TSUCHI - trempe réalisée, en laissant le tranchant à nu
YOROIDOSHI - dague servant à frapper d’estoc un ennemi en armure lors d’un combat rapproché (perce armure)
YOSHINO - ligne de trempe picturale, montrant une fleur de cerisier flottant sur la rivière Yoshino
YOSHINO GAMI - papier Japonais très fin, servant à étaler l’huile sur la lame. Il sert aussi à filtrer NUGUI lors de la finition d’un polissage
YUBASHIRI - bandes ou tâches de trempe situées dans le ji


Z

ZAIMEI - lames portant la signature originelle
ZANKURI HADA - hada inégal trouvé entre autre sur les lames de l’école Horikawa
ZOGAN – incrustation / ciselage de la lame (d'ordinaire pour faire un Horimono) dont il existe plusieurs types : MARU BORI ZOGAN, SEN ZOGAN, HOTSURI ZOGAN, SUMI ZOGAN, HIRA ZOGAN, IROYE ZOGAN, NUNOME ZOGAN, SUEMON ZOGAN, TAKA ZOGAN, UTTORI ZOGAN
ZORI – voir SORI
ZURYO MEI - titres honorifiques donnés à un forgeron (ou à un samouraï) par la cour impériale, comme Kami, Suke, ou Daijo, à l'origine titres de l'administration provinciale d'époque Heihan ; avec l'appauvrissement de la Cour lors des époques ultérieurs et la montée en puissance des samouraïs, il devint possible d'acheter ces titres en échange de fortes sommes d'argent (une pratique proche de l'annoblissement de riches marchands en Europe)
ZUKURI - architecture de la lame

[Togashi Dôgen]

Ten'ka Go Ken

Les Cinq Sabres Tombés du Paradis (ou "Cinq Sabres Remarquable parmi tout ceux du Pays"). Contrairement à la précédente Aide de Jeu, j'ai pris la liberté de retravailler pour adaptation du Japon à Rokugan.

Il s'agit d'un groupe de cinq tachi fameux, forgés à l'aube de l'Empire Rokugani. Ces lames étaient déjà célèbres dans tout le pays à l'époque où le Gozoku décida de sélectionner cinq sabres louables parmi tous les autres, afin de compenser ceux servant de symboles au pouvoir impérial (les nemuranaïs des clans majeurs...). Par la suite, les Ten'ka Go Ken devinrent Propriété Impérial, sur ordre de l'Empereur Yoritomo Ier. Ces sabres sont des Trésors Nationaux inestimables.

Si on plonge l'une de ces lames dans un court d'eau, toute feuille qui se dirige sur la lame l'évite au dernier moment, sous l'effet de son pouvoir spirituel. Lorsque quelqu'un d'autre que le propriétaire touche la lame, celui-ci perd un point d'Honneur (hormis si c'est le seigneur du personnage, ou un forgeron avec Forge au rang 4 min). Si le propriétaire perd le sabre, il perd également un rang d'Honneur. En revanche, toute personne recevant une Tenka Go Ken en présent gagne un rang de Gloire (y compris pour l'achat en Héritage).



Nouvel Héritage : Dojikiri Yasutsuna, 17 PP

Ce sabre de type tachi fût forgé par le grand maître Agasha (Hoki) Yasutsuna, fondateur des fonderies Agasha et inventeur de la technique de forge kobosu-gitae. Dojikiri, dans les mains du légendaire héros Mirumoto Raiko Yorimitsu, décapita le Shuten Doji de la Peur. D'un seul coup. Le coup fût si terrible que la tête énorme et monstrueuse vola en direction de Raiko et s'accrocha à son casque par les dents, tandis que la bête essayait, même dans la mort, d'emporter avec lui la tête du vainqueur. A l'époque, c'était le premier Shuten Doji à être invoqué dans l'Empire. Il s'était établi dans une montagne à la frontière du Lion et du Scorpion, d'où il terrorisait la population et kidnappait princesses et nobles dames. Il fût vaincu par Raiko, avec le concours de quelques vassaux, d'un Tsukai-sagazu, d'un inquisiteur phénix, d'un shugenja Chuda et d'un moine exorciste de la Confrérie de Shinsei. C'est ainsi que la lame fût baptisé (Doji-kiri Yasutsuna : Découpeur de Doji, par Yasutsuna) et entra dans la légende comme la plus parfaite des "Ten'ka Go Ken" (Cinq Sabres Tombés du Paradis). Mesures : Nagasa : 2 Shaku et 6,4 Sun (environ 80 cm) ; Sori : 8,9 Bu ; Nakago : 6,6 Sun ; Moto-haba : 9,8 Bu ; Saki-haba : 6,3 Bu.
De facture légendaire, sa VD est de 4G4 et permet de produire un Effet de Peur 2 en permanence (4 contre les Oni, kansen et yokai). De plus, Dojikiri permet de relancer les 1 obtenus aux jets d'initiative, de toucher et de dommages. Grâce à sa célébrité, le porteur gagne un rang de Gloire lorsqu'il est en présence d'une personne ayant Kenjutsu à 3 ou plus. De plus, Dojikiri peut blesser toutes les créatures invulnérables, et les créatures surnaturelles blessées subissent un malus de 1 en Terre pour régénérer leurs blessures. Aucun sort ou capacité de soin ou de régénération surnaturelle ne fonctionne contre les dégâts infligés par ce sabre. Dojikiri est inaltérable et ne peut être brisée sans une intervention divine.



Nouvel Héritage : Kokuô Mikazuki Munechika, 14 PP

Une des cinq "Ten'ka Go Ken", dite la Lame du Croissant de Lune d'après l'aspect de son uchinoke, fût forgée par Kakita (Sanjo) Munechika, maître de l'école d'artisanat Kakita. On raconte que pour obtenir un résultat aussi parfait, il fît alliance avec un esprit kitsune qui l'assista avec ses pouvoirs surnaturels. Mesures : Nagasa : 2 Shaku et 6,4 Sun ; Sori 8,8 Bu ; Nakago : 6,2 Sun ; Moto-haba : 9,6 Bu ; Saki-haba : 4,6 bu.
De facture légendaire, sa VD est de 3g3 (4g3 à cheval), et elle provoque en permanence un Effet de Peur 2 (y compris dans tous les stade d'un duel iaijutsu). Celui-ci passe à 3 la Nuit (sauf lors de la Nouvelle Lune) et le sabreur gagne une augmentation gratuite pour ses jets de manoeuvre d'aveuglement, en utilisant le reflet de la lune sur le sabre. Mikazuki ajoute 1g1 aux jets de Iaijutsu et permet de relancer les dés de dommages en duel. Mikazuki est indestructible sans une intervention de nature divine.



Nouvel Héritage : Juzumaru Tsunetsugu, 14 PP

Une des cinq "Ten'ka Go Ken". Elle fût forgée par Kaiu (Aoe) Tsunetsugu, et bénite par le célèbre bonze Nichiren, elle est par conséquent surnommée le "Lotus Solaire". Mesures : Nagasa : 2 Shaku et 7,6 Sun ; Sori : 1 Sun ; Nakago : 7,9 Sun ; Saki-haba : 6 Bu ; Moto-haba: 1,2 Sun. Son grain (jihada) revêt un aspect soyeux (Chirimen hada) et élégant, caractétistique du style de forge Aoe.
La VD de Juzumaru est de 3g3 (4g3 à cheval). Le sabre est indestructible sans une intervention de nature divine. En dépensant un point de Vide, permet de trancher dans 6 pouces de bois ou 3 pouces de pierre. En outre, tout attaquant essayant de porter atteinte au détenteur accepté par Juzumaru doit faire un jet de Volonté contre (rang de Vide * rang de maîtrise du porteur). S'il échoue, il ne peut se résoudre à attaquer, mais sa tentative sera visible et il pourra réessayer au tour suivant (à moins que le porteur de Juzumaru ne l'ait tué, évidemment...)
Si un voleur s'empare de Juzumaru, il est le seul à être affecté par l'Effet de Peur et le porteur légitime réussit automatiquement les jets de Volonté pour attaquer l'usurpateur.



Nouvel Héritage : Gyo-butsu Onimaru Kunitsuna, 14 PP

Une des cinq "Ten'ka Go Ken". Onimaru fût forgée par Kaiu (Awataguchi) Kunitsuna. Un Miharu l'utilisa pour occire un puissant démon qui menaçait la vie du seigneur Doji Tokiyori, ministre de l'Empereur Hantei VI. Mesures : Nagasa : 2 Shaku et 5,8 Sun ; Sori : 1 Sun ; Nakago : 6,4 Sun ; Moto-haba : 9,5 Bu ; Saki-haba : 6,5 Bu. Le grain d'Onimaru est de type Nashiji hada, son ko itame est très serré et évoque la peau d'une poire, caractéristique raffinée du style Awataguchi.
La VD de ce sabre est de 4g2 (5g2 à cheval), il est indestructible sans une intervention divine et provoque un effet de Peur 2. En dépensant un point de Vide, permet de trancher dans 6 pouces de bois ou 3 pouces de pierre. Contre tous les esprits, permet de lancer (rang d'Honneur) dés supplémentaires pour toucher et dommages et l'Effet de Peur passe à 4. Les dommages produits par Onimaru comptent comme ceux d'une arme en jade, bien que Onimaru soit en acier Tamaha-gane.



Nouvel Héritage : Kokuô Meibutsu Odenta Mitsuyo, 14 PP

Une des cinq "Ten'ka Go Ken". Ce kodachi fût forgée par Shiba (Miika) Mitsuyo. Mesures : Nagasa : 2 Shaku et 1 Sun (environ 63,64 cm) ; Sori : 8,9 Bu ; Nakago : 6,1 Sun ; Moto-haba : 1,1 Sun ; Saki-haba : 8 Bu.
De facture légendaire, la VD de ce sabre est de 3g3, elle produit un Effet de Peur 2. Le porteur peut dépenser des points de Vide après avoir effectuer son jet pour toucher ou de dommages. Tous jet d'Honneur du porteur ce fait avec 2g2 supplémentaire. Jet d'Honneur ND 20 pour empêcher la destruction partielle ou totale de l'arme. Si un voleur s'empare de Odenta Mitsuyo, il la restituera sur un jet d'Honneur ND 10, s'il fait plus de 25 il se confessera obligatoirement au propriétaire légitime du sabre.

[Ashidaka Kenji]

pas le temps ce soir de tout lire mais c'est un travail de malade le glossaire
la citation du début est de qui ?
quant aux sabres, je te donnerai mon avis plus tard. quand j'aurais tout bien lu
Kenji

[Togashi Dôgen]

J'avoue. Je suis enrhumé comme un pingouin largué en plein Antarctique. Mais le gros du travail est pas de moi. :p
J'ignore de qui est la citation, mais elle vient de ce forum, je pense.
Tu vas pouvoir étoffer la description de ta dernière lame, celle forgée par maître Karizuki. ^^

[Kakita Tsu]

Eh bin, sacré travail d'historien ca. je lirai ca plus tard aussi. par contre sympa ton idée de recenser les forgerons célèbre d'l5a. je vais essayer de faire une liste

[Soshi Noami]

Je sais pas qui a fait le glossaire mais...

[Togashi Dôgen]

Tout à fait, Noami. Quand l'idée de le poster m'est venu, j'ai pas réussi à me renseigner sur les auteurs, car j'ai pas réussi à retrouver l'adresse. Je sais juste que celui qui a fait la mise en page utilisait le pseudonyme "Shingen". Mais bon, comme j'ai modifiée la mise en page originale, je l'ai enlevé... ^^'

Dans l'originale, beaucoup de mots en gras (tous ceux en majuscules) et des espaces assez anarchiques. Ca aurait été très fastidieux et très lourd de mettre les balises de gras, alors j'ai seulement restructuré les espaces. Comme je l'ai déjà souligné, mon mérite est assez mineur dans l'affaire.


@Kakita Tsu : Merci. Il faut aussi placer, si des documents officiels existent, une liste des noms des lames qu'ils ont forgés, épées et lances. Par exemple, on sait que Ashidaka est très certainement l'auteur de l'épée "Kandaisa" que porte Kakita Toshimoko, puisqu'elle est sensée être la plus ancienne des "lames Kakita". De même, pour Yasurugi, il y a les 5 lames bourrines. Le plus compliqué, ça doit être les lames de la famille Agasha, car on (du moins je) connaît aucun forgeron Agasha officiel, le plus anarchique c'est les sources contradictoires ahurissantes sur Agasha elle-même (elle était soit-disant pacifiste, mais fondatrice d'une école spécialisée dans la magie du Feu et l'alchimie, l'avoir pour ancêtre confer une augmentation gratuite aux sorts, elle aurait forgée le daisho de Togashi et peut être aussi celui de Mirumoto, etc) et le fait que le forgeron légendaire du Dragon... soit une ise zumi, Togashi Nyoko.
La seule école véritablement dédiée à la Forge chez le clan du Dragon, c'est une école non-officielle de maîtres-forgeron sur le document écrit par kitsuki Jitsuma, la Voie du Dragon, et qu'on trouve aussi chez Okuma.
Enfin bon, la dominance devrait aller essentiellement à la famille Kaiu, qui a des techniques officielles éprouvées et depuis plus longtemps que les autres écoles.

[Ashidaka Kenji]

sans compter la famille de forgeron rônin et légendaire les Tsu dont le daimyo devint une Fortune (celle de la forge je crois)
Kenji

[Soshi Noami]

Et pourquoi pas un petit scénar/campagne à la Bloodlust mais dans Rokugan ?
(d'ailleurs, quelqu'un sait où il serait disponible ?)

[Togashi Dôgen]

En effet, Kenji. Même si pour ma part, je préère la version légendaire japonaise, où c'est le dieu de l'acier qui commença à forger des épées en premier, puis Amakuni Yasutsuna qui créa le premier nihonto à lame courbe, par opposition au tsurugi, pour le compte de l'Empereur du Japon.

Pourquoi pas, mais pour ma part je n'y ais jamais joué. D'ailleurs, je n'aime pas trop le fantasy exagéré à la Conan le Barbare. Comment dire... L5A et LOTR ça va, mais WoW ou D&D beaucoup moins.


Edit : C'est tout de même une bonne idée que tu as eu, Noami. Il y a d'ailleurs quelque part sur le forum une Aide de Jeu proposée, ou les armes peuvent gagner de la Gloire, et au fur et à mesure devenir des Nemuranaïs. Il faudrait retrouver ce système et le mettre à jour, ou le modifier pour que ça cadre un peu plus, car il me semble qu'il n'est pas très développé. Bien que cela soit une bonne idée. ^^

[Ashidaka Kenji]

ce que je n'ai jamais aimé à Bloodlust c'est que l'arme donnait des ordres au porteur (je ne me suis jamais fait à l'idée que je jouais une arme )
Kenji

[Togashi Dôgen]

C'est par ce que tu ne l'aborde pas de la bonne façon. Imagine que tu es une intelligence artificielle dans un ordinateur. Ta raison d'être est d'être utilisé par le détenteur ou utilisateur de l'ordinateur. Et lui, l'utilisateur, il profite de toi et de tes habiletés.

Mais si tu le désire, tu peux volontairement ralentir les processus auxquels tu t'applique, sous prétexte que l'autre fait pas assez souvent la poussière ou met des miettes de pain sous le clavier, par exemple. Afin d'être employé au mieux, tu peux aussi poser des conditions d'utilisation supplémentaires, qui ici s'apparente aux besoins de l'arme-dieu (et donc du "nemuranaï") de vivre une vie plus ou moins humanisée (après tout, elle subis un processus de personnification, mais ne peux ni respirer ni se déplacer d'elle-même). Après, tu peux dire à ton porteur : chaque fois que tu me dégaine, je veux goûter au sang (après tout, le Bushidô veut qu'une fois que le sabre du samouraï ait été dégainé il ait goûté au sang). Au choix si ton gus préfère tuer quelqu'un ou s'entailler le poignet, c'est son problème. Mais si tu en as le pouvoir, tu peux aussi te la jouer "Anneau Unique" dans LOTR / épée vampirique dans L5R, et mener ton porteur par le bout du nez, et l'abandonner s'il te convient plus.

Dans leu-vidéo Tenchu, le sabre mu-sori Muramasa est un puissant Nemuranaï capable de tuer les morts vivants. C'est une arme très classe car une aura semblable à des volutes de flammes bleues s'en dégage. Mais quand tu l'utilise, ta vie est peu à peu draîné (un PV par seconde environ). Mais quand tu frappe un adversaire, une partie de la vie que tu lui as prise avec tes dommages est convertie sous forme de PV pour toi (le reste est dévoré par Muramasa). Enfin, dernier détail, le sabre Muramasa est clément, il ne prendra jamais le dernier PV de son porteur. Si on voulait retranscrire en termes de règles pour L5R, je dirais qu'il arrête de pompter ta vie un PV avant d'entrer au niveau épuisé / impotent.

[Kakita Inigin]

J'ai réussi à rater cette adj !

Super boulot, merci !

Inigin, bushi qui assume complètement la paternité de la citation initiale (de mémoire, je discutais avec Doji Satori).

[Hiruma Hisaishi]

Je déterre... Désolé.
Du beau travail, ça oui!
Une remarque: dans la description du "Lotus Solaire", il est fait à un moment référence à un effet de peur.
S'agit-il du jet de volonté qu'un attaquant doit effectuer pour frapper le porteur, ou d'un autre effet de Peur qui a été oublié?