[Spoiler pour mes joueurs] Ma campagne

[Kalem]

Bonjour à tous.
Je viens de débuter avec mes joueurs une campagne qui doit les mener jusqu'à la Guerre de la Grenouille Riche et la Pluie de Sang.
Le premier scénario les a fait se rencontrer (3 Mantes et 1 Licorne) à Shiro Moto, à l'occasion d'un mariage important entre les deux clans.
Il s'agissait du début du Palais d'hiver de Shiro Moto qui précède ces évènements.

Mon problème est que je ne sais pas trop quoi leur mettre sous la dent dans un Palais d'hiver alors qu'ils ne sont que Rang 1, et ne sont présent qu'en tant qu'accompagnateurs.

Je fais donc appel à vous et à votre inspiration pour que l'hiver ne se transforme pas en une suite d'enquêtes faites pour le compte de gens plus puissants. De quelle manière, s'il y en a, puis-je les impliquer dans des intrigues plus importants ?
Ou est-ce que je ferais mieux de faire une ellipse et d'enchaîner sur la suite ?

[Tetsuo]

Alors j'avais eu un problème similaire lors d'une conclusion de campane où mes joueurs se trouvaient dans une court mais sans réel intérêt.

J'avais donc conçus plusieurs petit DFF, sans grande importance pour le déroulement de la court, mais qui permettait aux joueurs d'acquérir des faveurs (ou d'en devoir) auprès des autres participants.

Du coup lorsqu'ils ont eu besoin d'un appui pour une action particulière ils ont eu des billes pour allers voir les PNJ.

Donc ton travail :
Prévoir des PNJ accessibles et leurs donner une accroche via des DFF. Ensuite a toi de les mettre au grès de l'avancement des joueurs.

Pense aussi aux activités de cours qui sont autant de moyen de trouver des alliés ou se faire des ennemis.

Je vais te mettre ceux que j'avais crée et certains non pas été fait :

Une série de DFF qui reprennent la plus part des PNJ rencontrés lors des précédents scénario, ils se déroulent sur deux à trois mois entre l’été et l’automne à la cours Bayushi. Selon le mérite que les personnages en retirent ils peuvent se voir offrir une invitation à la cours d’hiver de Kyuden Seppun (livre officiel).



Ubune
Honneur et compassion ne font pas bon ménage.
Défi
Une samuraï-ko [de la famille qui vous convient] est morte il y a maintenant 5 ans en couche. Elle avait caché jusqu’au terrible terme son état et l’enfant est maintenant un bâtard sans nom. Le père du petit n’a jamais su l’histoire et est véritablement inconnu. L’esprit de la samuraï-ko est désormais errant, cherchant un homme qui pourra reconnaître son fils et le réhabiliter.
Focus
Alors qu’il(s) se promène(nt) [par exemple dans le jardin tranquille du château local], l’esprit de la samuraï-ko apparaît en pleur au détour d’un bosquet. Elle semble assez réelle pour ne pas paraître suspecte au premier contact elle s’adresse d’un ton suppliant demandant de l’aide pour porter son enfant.
Frappe
L’esprit tourmenté n’a qu’une vague idée du lieu où se trouve son enfant, elle peut indiquer la masure où elle a accouché. Il faut suivre une piste vieille de cinq ans, et l’enfant est probablement devenu un heimin.
L’Ubune harcèlera le(s) PJ(s) par des rêves néfastes, des voix (surtout des pleurs). Si l’enfant est retrouvé, seul l’adoption par le(s) PJ(s) pourra véritablement le réhabiliter. Quitte à mentir sur son origine et annoncer que la samuraï-ko était son amante.



Plat froid...
Lécher le plat.
Défi
Doji isako ne décolérait pas, mais en bon courtisan il savait garder la face. Ses subalternes l’avaient humilié devant le clan du Crabe, cette injure il ne leur pardonnerait pas. Bientôt il pourrait leur rendre la monnaie de leur pièce. De plus il allait faire d’une pierre deux coups, en éliminant le senseï de l’école de la Dame Tranquille, bien sur il élucidera l’affaire avant ses adversaires et leur déconfiture sera des plus succulentes. Et pour cela il a déjà placé ses pions et sa reine... Il manipule en effet une bushi du clan du Scorpion qui se croit aimée et aime Isako. Doji Isako a persuadé la samuraï-ko de la méchanceté que lui porte Doji Kara, il s’est arrangé pour que la samuraï-ko tombe sur une formule d’un poison.
Focus
Lentement mais sûrement la bushi a placé un serviteur qui empoisonne le senseï Doji Kara, ce lent poison agit au bout d'un mois du quel la vielle femme s'éteint apparemment d'une mort naturelle. C'est alors que Doji Isako a prévu de confondre la bushi et son assistant serviteur, son plan est de faire accuser la jeune femme d'avoir tuer le senseï pour prouver son amour à Doji Isako. Pour un peu il se dirige directement chez la bushi dés l'annonce du décès du senseï. Son attitude méprisante et arrogante aura tôt fait de mettre la puce à l'oreille des PJs.
Frappe
Retrouver le serviteur, ainsi que le matériel ayant servit à l’empoisonnement dans la chambre de la bushi. Bien sur déposés depuis peu, en fait l’enquête rapide de Doji Isako est trop facile. Evidement Doji Isako a créé et fait le poison, dont il laissa la formule pour la bushi, en allant au village proche trouver les ingrédients, mais cette piste est ardue et surtout il faut agir vite, Doji Isako supprimera les traces (une herboriste de la ville pourrait disparaître une nuit) dés qu’il aura vent des agissements des PJs. Par chance l’arrogant Doji Isako n’aura de cesse que de se vanter et dénigrer les magistrats incompétents que sont les PJs.
Durant ce temps Doji Isako aura obtenu la tête de la pauvre bushi, sans parler du serviteur, afin de laver son honneur bafoué par ce soit disant crime qu’elle aurait commit pour lui.



Collatéral...
Placer le doute, il en ressortira toujours quelque chose.
Défi
« La Religion est l’opium du Peuple » Hanteï III, cette stance recueillie par un membre de la famille Seppun, alors qu’Hanteï III était sur son lit de mort (cf Kyuden Seppun, Palais d’Hiver p36.), est inscrite sur un parchemin qui semble très ancien, de même que la calligraphie hors d’age. C’est un coup des Kolat, bien sur le papier bien que réellement très ancien ne date pas de Hanteï III de même que l’encre, mais c’est une excellente imitation.
Focus
Alors qu’ils passent non loin de la bibliothèque [du clan qui vous convient] les PJs remarque un homme affairé qui en sort portant une brassé de rouleau. Il s’incline devant les samuraïs, lui même semblant être un shugenja [du clan qui vous convient] ce faisant il ne remarque pas qu’un petit parchemin tombe d’un des rouleaux des plus ancien. Plus étrange le papier tombe depuis un logement situé dans la partie en bois du rouleau. Le shugenja repart sans s’en apercevoir et il disparaît dans les couloirs avant que les PJs aient put lui remettre le papier.
Frappe
Cette maxime qui pourrait ébranler l’Ordre Céleste, l’Empereur mettant en doute la foi Rokugani. Que vont faire les PJs. Une enquête mènera à rien, le shugenja n’ayant jamais existé pour ses coreligionnaires, l’on trouvera dans une cellule les affaires ainsi que les rouleaux. Le Kolat c’est évanouit, il ne reste que le petit bout de papier.
Le détruire est le plus simple, mais peut être que le doute s’immiscera dans l’esprit des PJs.



Pour une poigné de koku...
Et quelques koku de plus.
Défi
Alors qu’il est non loin de la ville [du clan qui vous convient], Jasmin(PNJ rônin) [ou les PJ] déjoue à nouveau une attaque d’une dizaine de rônins sur un convoi de marchandise. Discutant avec les négociants il apprend que cet itinéraire passe pour un des plus sur et des moins connus. Les caravaniers sont d’autant plus surpris qu’ils aient pris grand soin de ne pas se faire repérer. La fouille des lieux indique que l’embuscade était bien préparée.
Focus
Les caravaniers ne savent que dire, à leur connaissance la seule personne au fait de leur chemin est le magistrat local. Il s’avère que ce magistrat est corrompu à tel point qu’il en oublis de qui il a touché son dernier pot de vin. Bien sur la revente des itinéraires des caravanes aux bandes de rônins n’est qu’une partie de ses trafics.
Frappe
Tout rônin qu’il est Jasmin ne supporte pas qu’un samouraï soit si vénal. Il contacte donc ses connaissances : les PJ, à eux de faire le clair sur cette affaire. Sinon Jasmin se chargera d’envoyer rejoindre ses ancêtres le magistrat. Il se trouve que ledit magistrat est Bayushi Wuji.



Premier amour...
Ne dure qu’un jour.
Défi
Uguisu n’était pas à l’aise dans le palanquin, mais la femme du gouverneur avait insisté pour qu’elles voyagent ensemble. Elle appréciait dame Hida Liupaï, qui avait su lui apprendre l’étiquette et des notions de courtisane. Elle était heureuse, elle allait revoir son amour, après plusieurs mois sans grandes nouvelles. Mais l’impatience rendait le voyage que plus monotone...
Focus
Le clan du Scorpion et dame Liupaï vont tenter de trouver un époux à la jeune femme, les tractations seront rapidement conclue, la samouraï-ko étant de faible renom. Un Yogo assez inquiétant.
Frappe
Il y a fort à parier qu’un PJ sera amoureux de la jeune femme, et ils devront user de leur influence s’ils veulent empêcher cette union. D’autant plus que si la véritable filiation de la samouraï-ko était connue, le clan du Scorpion pourrait faire une offre irréfutable, c’est peut être la solution...



Le génie dans la lampe
Faites un vœu.
Défi
Une éminence du Clan du Scorpion féru d’objet étrange, reçoit la visite d’un de ses anciens amis, un du Clan de la Mante. Ce dernier lui demande de l’aide afin de découvrir la nature de quelques artefacts. Mais son assistant actionne malencontreusement le « mécanisme » de l’un d’eux et invoque ce qui semblerait être un Djinn des sables chauds.
Focus
Le Djinn offre à l’assistant 3 vœux. Pour le 1er ce dernier souhaite que la pauvreté disparaisse de l’Empire. A ce moment là, l’ensemble des Eta de *mettre le nom de la cité où se passe le DFF* attrapent immédiatement un étrange maladie qui les tues à petits feux. Petits à petits, à chacune de leurs morts, la misère disparaît de la cité. Pour le 2nd souhait, l’assistant désire que les morts causé par le 1er souhait reviennent à la vie . A ce moment les morts se soulèvent et déambulent dans les rues de la cité, tuant tout sur leurs passages. Finalement l’assistant comprend que le Djinn déforme chacun de ses souhait pour en faire une malédiction. Il demande alors de l’aide pour choisir son 3ème souhait.
Frappe
Va bien falloir tenter de réparer (ou de limiter les dégâts causés par) les erreurs de l'assistant et ceux, peut-être, grâce au 3ème vœux, mais les risques d'une nouvelle catastrophe sont grand...




Lame
Mon précieux.
Défi
Un courtisant du Clan de la Mante au teint cireux recherche activement la lame que son frère lui aurait dérobée. Depuis il cherche toutes informations sur cette épée et se met à collectionner les katana exceptionnel au cas ou.
Focus
Le katana étant une relique de famille qui a été trouvé il y a des générations dans les filets des pêcheurs. Hélas cette lame est maudite et rapidement les chefs de la famille décident de l’enfermer dans une boite et s’en font les gardiens. Jusqu'à présent seul l’aîné était mis au courrant de l’existence de cette épée. Il se trouve que Yokiso, le courtisant en question, est l’aîné mais son frère cadet à fuit, sur l’insistance du père ce qu’ignore Yokiso, avec l’arme voilà deux ans.
Frappe
Yokiso demandera comme une faveur au PJ de lui trouver cette arme, ou du moins de l’aider. Ils pourront apprendre que les Lions seraient les derniers détenteurs de la lame, suite à la disparition du clan du Lièvre. Le frère de Yokiso leur aurait remis.

[kaeln]

Je procède comme Tetsuo avec de multiples accroches qui sont saisies ou non par les PJs, certains amenant à des ennuis, d'autres à des récompenses. Le fait qu'ils soient simple accompagnateurs ne me paraît pas gênant en soi, bien au contraire.

Si certains doivent faire en sorte de ne pas perdre la face et d'être la figure publique, c'est par des moyens plus détournés qu'ils peuvent agir par l'intermédiaire de personnages de bas rang qui pourront obtenir des informations auprès d'autres personnages de bas rang qui sont moins sur leur garde et moins rodés aux dangers de la Cour. En général je tente différents registres:
- les petites missions annexes sur des éléments du passé,
- le besoin de certains personnages de protéger leurs secrets et/ou d'assumer leurs histoires de famille peu glorieuses
- les échanges de faveur
- les négociations politiques/militaires ou autres
- les mariages arrangés (mon domaine favori)
- les connaissances avec des personnages qui seront récurrents dans d'autres scenars (car une Cour d'Hiver permet de rencontrer beaucoup de monde d'horizons différents au même endroit et de personnifier les conflits à venir entre les Clans)
- les épreuves pour montrer sa supériorité (sadane, iaijutsu, tir à l'arc, bokken, etc...)
- les distractions de la cour

Même si tu ne développes qu'une situation par thématique tu peux facilement avoir de la matière pour de nombreux scénars. Mes Cours d'Hiver durent en général une dizaine de séances de jeu.

Pour les personnages de rang 1 c'est un peu le même principe que pour les accompagnateurs heimin: on peut leur faire faire ce qu'on ne pourrait pas forcément accomplir. Cela peut déboucher sur beaucoup d'aventures intéressantes et voire même permettre à tes personnages de se faire un nom. Car une Cour d'hiver c'est une belle opportunité d'ascension sociale. Ceci dit, rien n'empêche à des rangs 1 d'avoir un statut important. Le poids politique n'est pas en relation avec la progression dans les écoles.

[Isawa Yoshimitsu]

Sinon dans la famille source d'inspiration, il y a Kyuden Ikoma de Penombre, qui est justement ecrit pour des rangs 1.

Yoshi, en passant

[Kalem]

Merci à vous pour vos réponses.
J'ai Kyunden Ikoma qui est déjà une bonne source d'inspirations, mais en fait j'ai peur que mes joueurs ne saisissent pas les occasions de la plupart des DFF, parce que ça ne les concerne pas directement (par exemple dans Kyunden Ikoma, l'annonce de l'arrivée du Hida avec la fille illégitime d'un invité, je ne suis pas sur qu'ils s'élèveraient contre le maître des lieux aussi mesquin soit-il pour une fillette et un Crabe qu'ils ne connaissent même pas).

C'est possible que je me trompe, mais vous avez un "truc" pour qu'ils s'impliquent ? Pour qu'ils ne regardent pas toutes les occasions passer en pensant que ce sont uniquement des descriptions de scène de cour ?

[Hida Matsuura]

Frappe là où ça fait mal, pour qu'ils se sentent directement concernés. Famille, amour déçus ou d'enfance, chantage sur parents, pressions de baisse de revenus pour la famille, promesse de grimpées dans la hiérarchie, sexe, appât du gain... Le monde en général, et celui de Rokugan n'y échappe pas, fonctionne selon trois leviers primordiaux : le sexe, l'argent, et le pouvoir.

[Tetsuo]

Tu as plusieurs moyen comme ceux décris par Matsuura.
Je te conseille de regarder le film Ridicule, bonne mise en ambiance.

Et sinon tu les manipules, en sommes tu leurs propose des DFF de façon subtile mais aussi des 'mission' avec des grosses ficelles.

Du genre un courtisant assez puissant qui leurs demande un service, en échange il sera leur débiteur... Et en fait le courtisant s'arrange pour que les PJ se retrouvent ridiculisés.

A coté de ça essaye d'inclure un ou deux pnj de leur niveau qui vont au choix : être des alliers à qui il va arriver des merdes, être des carriéristes qui sans nuire aux PJ vont montrer comment on joue à la cour à ces derniers.

[Pénombre]

Fais en sorte que ça concerne leurs suzerains, ou l'émissaire de leur clan, ou une personne à laquelle ils sont liés. Fait de certains des pnjs des parents, des relations, ou la soeur d'un ami du pj, bref, multiplie les rappels qu'ils sont membres de familles, de clans, que les mariages contractés avant leur naissance lient leur destin à celui de gens qu'ils n'ont jamais rencontré jusqu'à aujourd'hui, qu'ils doivent aussi se serrer les coudes face aux autres clans et en même temps, que le bushido n'implique pas que la loyauté mais aussi l'authenticité.

par exemple, si on reprends le coup de la fille illégitime, fais en sorte que ça soit un cousin d'un des pjs, présents à la cour, le paternel, et qu'il vive ça différemment (c'est une Licorne, pas un Lion...)

Fondamentalement, un grand nombre de situations présentées selon quelques paramètres peuvent être adaptées au cas particulier de tes joueurs. De fait, qu'ils soient d'autres clans et que cela se passe ailleurs qu'à Kyuden Ikoma n'est pas un obstacle en soi. Il se peut que les choses soient même plus intéressantes parce qu'elles sont différentes.

question subsidiaire : tes joueurs, ils sont débutants ou ils connaissent déjà L5a ? (parce que la composition du groupe suggère soit qu'ils connaissent peu l'univers, soit qu'ils voulaient justement s'éloigner de trucs plus classiques qu'ils ont déjà expérimentés, à moins que ça ne soit toi qui ai proposé leurs affiliations ?)

[Kalem]

Ils sont débutants (moi aussi), les seules contraintes que je leur ai posée était d'avoir maximum deux clans différents dans le groupe et pas de clans avec une inimitié profonde (Lion-Grue ou quelque chose de ce genre), ils ont choisis des Clans présentés comme moins difficiles à jouer pour un débutant (moins à cheval sur les subtilités de la Cour, etc).

Merci pour les conseils, ça me donne matière à réflexion.

[Pénombre]

Bien,

Le fait qu'ils soient débutants te permet justement te t'appuyer sur les DFF afin d'approfondir différentes facettes du bushido. Leurs clans respectifs sont moyennement à peu honorables et considérés (à tort) comme facile à jouer parce qu'on peut les caricaturer : les licornes sont des gaijin et les mantes des pirates aux moeurs dissolues.

c'est le moment pour toi de secouer un peu leurs conceptions de néophytes en te servant de ce qui arrive à certains pnjs. L'intéret des cours d'hiver, outre d'y impliquer directement les joueurs, c'est de pouvoir leur présenter un condensé de situations sociales et éthiques, dans lesquelles les normes et la manière dont les individus les gèrent sont incontournables. Une simple histoire comme - dans Kyuden Ikoma - la romance entre Matsu Katsu et Otaku Tsai peut être tordue de bien des manières. Rien n'oblige les pjs à s'en occuper (et comme dit dans le fichier, s'ils ne font rien justement, c'est la fin la plus sympa qui aura lieu a priori...), mais s'en occuper, ça signifie quoi en fait ? soutenir l'un des deux ? tenter de le freiner parce que l'on souhaite autre chose pour lui ou elle (Otaku Tsai est Licorne, comme un de tes joueurs... qui peut vouloir la ramener à son sens du devoir, ou se dire qu'il faudrait lui arranger un meilleur mariage... voire se considérer comme un candidat possible, ou nourrir depuis longtemps des sentiments envers la donzelle, ou avoir une vieille fascination pour les shiotome et bien d'autres choses encore).

Ne pas oublier que n'importe quelle situation, à peu de choses près, même caricaturale, même ultra-linéaire, peut radicalement changer dés que quelqu'un fait quelque chose d'inattendu. Alors, justement, autant s'appuyer sur le "et si quelqu'un" en imaginant selon chaque personnage-joueur si oui ou non ce "et si" pouvait le concerner, lui.

[Hida Matsuura]

Je vois tout à fait une situation où un PJ peut être personnellement impliqué, en renversant le jeu de cour des Grands de ce monde.

- "Seigneur Akodo, puis-je vous parler un instant ?
- Mais bien naturellement, Doji-sama. Que puis-je pour vous être agréable ?
- En fait, j'aurais souhaité savoir s'il vous était possible de m'arranger un entretien particulier avec votre yojimbo/apprenti/yoriki".

[Kalem]

Je reviens avec des nouvelles questions, et j'en profite pour vous remercier à nouveau de vos réponses.

3 de mes PJs étant du Clan de la Mante, je pensais à les impliquer dans les guerres commerciales secrètes entre la Mante et les Yasukis (Grue et Crabe) présents à la cour de Shiro Moto. Sauf que je n'ai que de très vagues idées de la façon dont peuvent se dérouler les luttes entre Samouraï "protecteurs".

Dans Kyunden Ikoma, l'une des PNJs Yasuki possèdent des parts dans une fabrique de papier locale. Comment est-ce qu'une famille du Crabe (ou d'un Clan X) parvient à posséder des industries sur le Clan du Lion (ou d'un Clan Y) ?
Et comment un autre Clan peut affaiblir ses positions pour récupérer des "parts de marché" ? En obtenant l'aval du seigneur local ? En faisant pression sur l'actuel possesseur (intimidation, chantage) ou sur les heimin locaux ?

[Ashidaka Kenji]

il y a une possibilité pour les impliquer dans les complots des samurai plus puissants et c'est d'en faire les victimes ...
le deus-ex-machina du scénario aura choisi les PJs pour atteindre et faire perdre la face à leur daimyo par ex ou à un membre de leur famille.

Quant à la guerre commerciale elle peut prendre de multiples formes :

destruction de moyens de production de l'adversaire
vols de ses cargaison
chantage sur ses meilleurs clients afin qu'il achète ailleurs
vols ou élimination de ses meilleurs artisans (cf un des épisode de baby cart)
négociations avec les mêmes clients potentiels
espionnage des techniques commerciales et autres utilisées par le concurrent

et ce ne sont que des exemples de formes de guerre commerciale possibles

Kenji

[Kalem]

Je voudrais votre avis sur une idée de scénar.
La cour d'hiver à laquelle assiste mes PJs doit se terminer par le mariage d'une Otaku et d'un Moshi afin de sceller l'alliance entre la Mante et la Licorne.

La grue a donc envoyé certains de ses meilleurs artisans tisseurs (heimin, il me semble pas que les artisans Kakita fasse dans le tissage) pour créer les tenues que porteront les fiancés le jour du mariage.

Une fois les mesures prises, les choix fait, on fait apporter la meilleure soie des terres de la Grue.

Là-dessus, les supérieurs de mes PJ leur demande d'attaquer le convoi qui transporte la soie, sous le prétexte fallacieux qu'il s'agit d'un transport d'opium. Ils doivent agir discrètement et ne pas laisser de témoin car un influent invité de la cour serait impliqué.
Le but étant de mettre la Grue en mauvaise posture et de se poser en "sauveur" en fournissant la soie nécéssaire.

Est-ce que c'est plausible ? Est-ce que les artisans n'aurait pas tout simplement apporté la soie avec eux ?
Est-ce qu'il y a une énorme faille que je n'ai pas vu ?

[Kakita Inigin]

Oui, non, non.