remarques à chaud. (sans présupposé, c'et au fil de la lecture)
1) Avant de tout lire, les -e- ça fait vraiment gauchiste (alors qu'on ttenrait d'un universitaire qu'il applique les règls grammaticales, fussent-elles pourries). Donc soit c'est un canular et un pamphlet, soit c'est un vrai prof mais marqué par la Ligue ou LO.
2) Mal payés les Maîtres de Conf, après une thèse. En plus il est agrégé donc si ma mémoire est bonne il a un bonus.
3) des gens (iatoss) invisibles n'ont pas de représentants élus au CA de l'université. Ou alors il y a un pb à Lille-1. Bon apès je suis habitué à grenobleoù tous les conciergs ont des logements de fonction sur place (une exception : mon école, mais c'est vrai pour les 3 universités et les 2 écoles sur 5 du campus)
4) un marxiste (rapports de classe). je suis d'accord avec lui d'ailleurs.
5) sans groupes sociaux fondés sur la ressemblance il rêve. le problème des anarchistes c'est que leurs idées ont trois cent ans d'avance. ne pas fonder ses relations sociales sur les ressemblances (sociales, d'âge, etc) c'est oublier eux choses fondamentales :
- qui se ressemble s'assemble
- même si on pense que le tiret d'en-dessus est une catastrophe, les gens qui se rencontrent parce qu'ils sont issus du même milieu, de la même tranche d'âge, du même travail, ont plus de chance de former des groupes stables que des gens qui ... ne se rencontrent pas.
6) le recrutement local favorise le recrutement de locaux si c'et la politique de l'université. D'autres recrutent prioritairement à l'extérieur ce qui est aussi injuste pour les locaux qui n'ont aucune chance.
Par alleurs la modification e cours de ce ssytème est encore pire, puisque le corps national disparaît. arbitraire quand tu nous tiens ...
Ce qu'il appelle le piston, pour le recrutement des MCF, c'est ce que d'autres (des mandarins autocratiques par ailleurs, qui jugent très souvent sur critères popol, enfin Grenoble 2 je vous raconte pas) appellent parfois légitimement "conserver les bons étudiants qu'on a formés à portée de main, dans leur domaine de spécialité donc exactement là où ils sot les plus compétents et seront les plus efficaces " ce qui est difficile à attaquer.
Il faut distinguer les postes ouverts mais qui seront de fait réservés à un chouchou local et ceux dont l'université annonce de base (mais officieusement hein) qu'elle ne recrute pas à l'extérieur mais qu'en interne tout est ouvert - ou qu'elle recrute du sang neuf et que les internes sont cuits.
Je me souviens très bien que mon cher père a été recruté en MCF à Lyon 2 sur un poste créé (par sa directrice de thèse) avec un cahier des charges tel qu'il était le seul à pouvoir l'obtenir (parce que le cahier des charges aussi ça compte ...) mais qu'il a été décrocher un poste à Marseille ou Aix pour démontrer "Je suis capable de prendre un poste sans soutien interne parce que je suis le meilleur" ce qui fait taire quand même pas mal de critiques ...
Sous l’effet des clans qui coexistent dans la fac de sociologie de Lille 1 (comme ailleurs), l’accord ne surgit pas et on a proposé mon nom comme outsider
Ah les mandarins ... tout Grenobl 2 ets gangréné par des gens qui se font la guerre pour les financements (ou les non-coupes budgétaires, les postes, les responsabilités, tout ... IAE, Droit, Eco, IUT, Histoire, psycho, Socio ... guerre nucléaire !)
Ce que ce cher homme oublie c'est q'à qualit scientifique égale, il faut bien quelque chose pour départager les candidats. Après, effectivement il faut que la qualité soit égale ...
on l’incite à s’inscrire dans le master 2 de la fac
Il n'a pas du comprendre que le but d'un étudiant qui faisait un M1 c'était de faire un M2. Il est encore à l'ancien système Mastère-DEA.
Certain-e-s étudiant-e-s perçoivent déjà l’enjeu et commencent à organiser leur avenir, en venant par exemple vous demander – expérience vécue – si tel-le enseignant-e, susceptible de diriger le mémoire en master 2, est bien positionné-e dans l’université locale. S’il-elle ne l’est pas, alors l’étudiant-e renonce à cet-te encadrant-e.
il a des étudiants intelligents, de quoi il se plaint ?
En master 2, la sélection locale s’affine par la cristallisation de réseaux relationnels orchestrés par le monde enseignant. Pour cela, un véritable système de services – pas toujours payés ou déclarés – existe, les enseignant-e-s jouant un rôle assez proche du patronat le plus vulgaire. Bénévolat ou vague rémunération en nature pour l’organisation des colloques, retranscription d’entretiens, parfois même baby-sitting, etc., autant de moyens d’exploiter les étudiant-e-s compte tenu de l’absence d’une politique généreuse de financement des études. Et je passe sur tous les « jeux sexuels » au centre desquels on trouve les hommes enseignants-chercheurs (voir les combats menés par les doctorant-e-s de l’association CLASCHES en la matière)…
Nom de dieu ! C'est fumeux Lille-1 !
de moniteur-e-s,
En même temps on les forme à l'enseignement, et heureusement !!!
L’université m’a aussi fait peur parce que je savais qu’il faudrait un jour que je me transforme en patron, et je ne crois pas aux « patrons gentils »…
Il a mal digéré Marx. Les patrons ne sont ni gentils ni méchants : leurs intérêts ne sont pas ceux de leurs employés. Dans l'univesité, normalement, les intérêts d'un MCF ou d'un Prof ne sont pas de faire le maximum de profit ...
7) L'ambiance ça se modifie. Il n'y a pas de pauses collectives ? Qu'il les crée !!! Il veut de la convivialité, qu'il y travaille, qu'il en discute ... on n'a rien sans rien. A gre-2 les concierges discutent avec les syndicalistes étudiants qui pourtant leur foutent le bordel (je me souviens de discussions avec le concierge à propos des insomnies de ses filles pendant des nuits en plein blocages) et les plaisantent sur les gouttes de colle qui salissent les sols (enfin on a mis des papiers dessous depuis, les agent d'entretien en avaient marre d'engluer leurs balais), les bibliothécaires (par ailleurs président du club de jdr) vont boire le café au cercle des élèves, dans mon école quand la machine à café est en panne les étudiants vont se servir à la cafétière des profs-personnels qui ont la même salle commune ...
J'en profite pour dire que les syndicalistes étudiants (Unef) de Lille-1, bien que communistes essentiellement, sont des gens bien contrairement à leurs camarades de Lille 2 et 3 qui sont des rocardo-staliniens (il n'y a qu'à l'unef qu'on voit des choses pareilles ... et à l'UNL ... et à la LMDE ... ce sont les mêmes).
J’avais déjà été gêné par le faible investissement collectif des enseignant-e-s lors de la lutte contre le CPE (2006) mais, n’étant pas à la fac, je mettais cela sur le compte de mes prénotions.
les enseignants payaient encore les retenues sur salaire du mouvement Fillon. ca n'aide pas.
Et je n’ai même pas osé aller me porter gréviste volontaire tellement je me sentais seul sur ce plan-là.
trotskyste sans c... .