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par Pénombre » 21 oct. 2005, 14:26
les irezumi des yakuza japonais incluent principalement des dragons et des crysanthèmes ainsi que moins fréquemment des visages d'oni, des bambous, des carpes, des serpents, le mont Fuji, une vague etc... Chaque gumi yakuza a soit ses propres arrangements reconnaissables de motifs répandus par ailleurs, soit un ou plusieurs tatouages "exclusifs" dans leur design, leur couleur, leur emplacement sur le corps.
plus les tatouages sont étendus, plus le type est important mais ils sont réalisés de manière à ce qu'ils demeurent invisibles lorsque l'on s'habille normalement.
Addendum : dans le japon historique, le tatouage yakuza est assez récent et survint bien après le tatouage forcé des criminels par les autorités qui lui était visible. Les débuts de l'ère meiji marquèrent la fin de cette pratique de "tatouage légal" et il fut même un temps interdit aux tatoueurs d'exercer leur art... sur les japonais.
Les croupières et autres lanceuses de dés de la faune des quartiers chauds se sont mis à arborer également des tatouages dés le début du 20ème siècle, généralement sur une épaule et descendant le long du dos. Au fur et à mesure que la partie avance et que les enjeux grimpent, la fille dévoilait petit à petit son épaule puis une partie de son dos afin de maintenir la tension. L'épaule tatouée était généralement celle du bras avec lequel la fille lance les dés et offrait, probablement, l'avantage annexe d'attirer les regards sur une partie de la fille pendant que sa main au bout de ce même bras faisait autre chose que les joueurs n'avaient pas forcément besoin de savoir...
(quand dans samurai champloo vous avez l'héroine qui lance les dés en se dénudant un bras, c'est autant pour éviter que son kimono la gène que pour imiter cette tradition qui n'existait pas encore en fait, d'ailleurs la fille de l'anime ne porte pas de tatouage)