HIDA Kekkai a écrit :Ils peuvent former uen secte ou une congrégation à part, et sont en relativement indépendance bien qu'ils soient sous la tutelle du Maître des 4 Temples : si je ne me trompe pas, c'est lui qui dirige l'ensemble des Sanctuaires et Temples de l'Empire au nom de l'Empereur, ce dernier étant le chef Religieux Suprême de l'Empire
Exactement, le shinpu (terme employé dans la Voie de Shinsei) des 4 Temples (de Kyuden Seppun) est la plus haute autorité de la Confrérie de Shinsei, après l'Empereur bien entendu. A l'époque pré-Ere du Vide, il s'agit de Tetsuya, un samurai retiré qui fut autrefois daimyo de famille (sous le nom de Kaiu Oshuda).
J'ai relu la Voie de Shinsei tout récemment, ce sujet tombe bien

Kekkai et Pénombre ont déjà abordé l'essentiel, mais si je peux apporter ma petite contribution...
Il existe une hiérarchie dans la Confrérie, nécessaire au fonctionnement d'un monastère, bien qu'elle doit être souple et connaître des variations d'une secte à l'autre.
De mémoire : les rishi vont des novices aux simples initiés, les sozu sont associés à la gestion du temple, sancutaire ou monastère, les sojo dirigent le monastère (sortes d'abbé). Leur rang peut être déterminé par la couleur du vêtement passé par dessus la robe safran traditionnelle noire pour les sojzu et pourpre pour les sojo. Les dai-sojo, avec leurs robes rouges, dirigent plusieurs monastères et rendent compte directement au shinpu.
On trouve en outre de grands personnages au sein de la Confrérie, tant par la "sainteté" qu'ils véhiculent que par leur maîtrise de certains domaines. La Voie de Shinsei présente les Acolytes des Eléments (un pour chacun d'entre eux), et parle de Maîtres en la matière. Les noshin sont les être ayant atteint l'Illumination, bien que certains choisissent de rester pour guider leurs frères, de véritables saints appelés sennin.
Au vu du grand nombre de sectes (vénération aux miko kami, kami, ancêtre, ou suivant les règles de vie du Tao,...), il existe des conciles réguliers (tous les 10 ans je crois, mais j'en suis plus sûr), qui ont peut-être le même intérêt que nos conciles médiévaux.
Tout ça pour montrer que l'univers monastique a ses propres codes et ses propres règles, alors que les shugenja s'inscrivent dans la caste des samurai, avec les devoirs et obligations de cette partie de la société.
Le moine cultive une certaine richesse intérieure, apprend à canaliser son chi et tentent d'atteindre l'Illumination, étant libéré des nombreuses contraintes sociales que connaissent les shugenja.
Non pas que ces derniers ne puissent avoir la même recherche, mais je ne pense pas que ce soit le but le plus communément recherché parmi eux, loin de là.
Les shugenja se doivent à leurs Clans et leur famille, et leurs dons participent de ce devoir. D'ailleurs, la mission donnée à chaque famille de shugenja, leurs sorts développés, le prouvent bien -voir les plus caractéristiques, comme les Soshi, les Yogo ou les Kuni, par ex (j'ai beaucoup de mal avec les "légions élémentaires", ces shugenja de combat de la famille Isawa

)
Pour moi, un shugenja va cultiver davantage sa connaissance du monde extérieur, concrètement ou spirituellement, à travers son lien avec les kami et sa faculté de s'en faire entendre/comprendre.
Je rejoins Pénombre pour le rôle et la place de chacun par rapport à l'autre et au peuple de Rokugan, donc, ne voulant pas le paraphraser, je m'arrêterai là.
