Bah j'ai lancé a y est
En fait je leur ait fait joué une intro dans l'outremonde, où ils sont allés chercher une relique.
La on as joué de grosses scènes d'horreur pleines d'oppressions
Dans l'outremonde, ils se sont reveillés leur amis morts et ils avaient du sang sur les mains...
Arrivés dans un chateau de l'outremonde, ils trouvent la relique, mais vivent une scène très particulière, chacun en ayant une vision differente...
ils rentrent chez eux, et voila, en gros rien...
En fait ils s'est passé pleins de trucs
Je vais adapter le Comics : "Mindnight Nation" de Straczynski au scénarios...
Mes joueurs vont perdre leur âmes, et commencer à disparaitre de la réalité....
z'en pensé quoi ?
Sinon voici le recit d'un de mes joueurs sur la premiere partie, vous pigerez mieux ce que je leur ait fait jouer
un de mes joueurs a écrit :
Un Présage Funeste
La Muraille
Mon nom est Agash Asano, shugenja du clan du Dragon. Je partage le quotidien des homes et des femmes du clan du Crabe depuis un an. La vie sur la Muraille es rude. Les attaques incessantes des créatures de l'Outremonde sont une épreuve pour chacun. J'ai eu moi-même l'occasion de m'aventurer dans cet endroit-sans espoir. J'en suis revenu-sans aucun souvenir de ce qui s'y était passé. Parfois, je me dis que c'est une bonne chose. Mais je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur mon histoire personnelle.
Le passage qui nous intéresse commence au milieu de l'été 1122. C'est le jour où Doji Namo, bushi du clan de la Grue, arriva à Kiadu Hida, la principale place-forte du clan du Crabe, accompagné par son serviteur, un ancien ronin. Il était envoyé par son père, un puissant seigneur de son clan, et fut reçu immédiatement par son oncle, le champion d'Emeraude lui-même. Je ne connais que des fragments des leur entrevue mais il semble que son oncle se soit étonné de la mission qui était confiée à Namo-san. C'est là que je fus introduit dans la pièce. J'avais été désigné par le clan du Crabe pour accompagné Namo-san dans l'Outremonde. Plus précisément, nous devions nous rendre à Akiyo no Iruma, une ancienne forteresse de la famille Iruna qui avait été une des premières à tomber devant une armée de Oni et qui furent plus tard arrêtés à la bataille de la Crête de la Vague. Nous devions être accompagnés par un autre shugenja, du clan du Crabe, mais celui-ci était absent de l'entrevue à cause d'un malaise. Afin de nous aider dans notre mission, le Champion d'Emeraude nous fit cadeau de plusieurs fragments de jade qui nous protégeraient de la Souillure de l'Outremonde puis il nous quitta.
Après discussion, Namo-san décida d'envoyer un oiseau à son père afin de lui demander des précisions sur ce que nous devions chercher dans les Ruines du Matin. Ce délai nous permettais aussi de rencontrer des membres de la famille Iruma et de leur demander plus d'informations sur leur ancienne forteresse. Le shugenja du Crabe qui devait nous accompagner aurait ainsi le temps de se remettre de son malaise. Par contre, ce délai me fit craindre que le serviteur de Namo-san chercherait à s'enfuir, il avait l'air moins que désireux de suivre son maître dans l'Outremonde. Je pouvais tout à fait le comprendre mais pour qui se prenait-il pour essayer de faire changer d'avis son maître.
Finalement, au bout de quelques jours, une réponse arriva, nous devions chercher un ruban de cheveux. Cela peut sembler bizarre mais cet objet faisait partie de l'héritage de Namo-san, d'après son père. Nous avions prévu de partir avec un groupe de jeunes bushis du Crabe qui devaient sortir dans l'Outremonde pour faire leurs preuves. Nous quittâmes la Muraille le lendemain de l'arrivée du message.
Départ et première nuit
Notre départ de la Muraille fut mouvementé. Depuis quelques jours, la partie sur laquelle nous étions subissaient des assauts quotidiens. Les jeunes bushis avec lesquels nous étions décidèrent de couper au plus court et des traverser les lignes ennemis. Namo-san et moi-m$me n'étions pas très chauds mais nous décidâmes de faire confiance à leur compétence et à leur bravoure. Régulièrement, tandis que nous avancions, des corps étaient projetés, hurlants, au-dessus de nous et vers la Muraille par les catapultes ennemies. Au bout d'un moment, un cri à glacer le sang nous parvint. Au loin, nous vîmes une forme enflammée s'avancer vers nous en criant. Je crus tout d'abord qu'il s'agissait d'un élémental de feu corrompu que les Oni avaient lâché sur nous. Mais il s'avéra très vite, qu'il ne s'agissait que d'un gobelin que ses congénères avaient recouvert d'huile qu'ils avaient enflammée. Un coup de sabre et son sort était décidé. Nous continuâmes notre route.
Le spectacle était désolant. Les arbres ne possédaient aucune vie, aucun animal ne vivait ici. Nous décidâmes de nous arrêter pour la nuit dans une clairière assez calme. Je traçais rapidement une glyphe de garde sur une pierre au milieu de notre campement. Le feu dont elle était faite scintilla dans la nuit qui tombait. Elle devait nous protéger de toute créature souillée jusqu'au matin. Nous décidâmes tout de même, d'organiser des tours de garde afin de prévenir une mauvaise rencontre.
Au matin, nous nous réveillâmes pour découvrir, avec horreur, que les cinq bushis qui nous accompagnaient gisaient morts près du feu, leurs entrailles sortant de leurs ventres. Et nos mains étaient couvertes de sang. Comment cela était-il possible, la glyphe que j'avais tracée devait nous prémunir de ce genre de chose. Quelle créature aurait pu en faire fi. Nous ne savions pas ce qui avait pu se passer, nous contemplions l'horreur qui se trouvait sur nos mains, la seule réaction qui nous vint, fut de nettoyer tout ce sang, l'effacer. Notre compagnons du Crabe se réfugia bien vite dans l'alcool. Namo-san et son serviteur s'enfermèrent dans un silence résolu. Personnellement, j'avais l'impression de revivre un épisode oublié. Nous construisîmes un tertre pour cinq guerrier et emportâmes leurs armes avec nous pour leurs familles.
Akiyo no Iruma
A partir de ce moment, nous avançâmes rapidement. La forêt désolée laissa la place à une lande qui l'était tout autant. Puis un désert de rocaille entourée de hautes montagnes succéda à la lande. Nous avions peur de nous arrêter, je traçais tout les soir la glyphe de garde, espérant qu'elle nous apporterait un peu de protection. Mes compagnons et moi-même, parlions peu, enfoncée dans nos pensées les plus noires, méditant sur notre condition et sur ce qui nous avait mené ici.
Enfin nous arrivâmes, trois jours après notre départ, aux ruines que nous recherchions. Celles-ci étaient entourées d'un vaste marais dans lequel nous nous enfonçâmes. cette dernière partie du chemin ne fut pas aisée mais nous ne rencontrâmes aucune difficulté. Enfin, les ruines se dressèrent devant nous. Nous entrâmes.
Partout, les murs étaient défoncés, les parchemins dont étaient faits les cloisons avaient pourri sur place, tout avait été pillé. Après une rapide visite des lieux, nous trouvâmes une pièce qui pouvaient nous servir de camp, sans doute une ancienne réserve vu que les parois étaient en dur. Ne souhaitant pas continuer notre recherche pendant la nuit et fatigués par la journée de marche, nous nous écroulâmes sur nos nattes. Avant cela, nous avions allumé un feu et j'avais tracé, comme chaque soir depuis notre départ, une glyphe de garde. Plus par habitude, je n'avais plus confiance en mes pouvoirs. Comme à l'accoutumée, Ukros s'endormit, ivre, et nous ne tardâmes pas à le suivre.
Soudain un cri déchira la nuit, notre feu était presque mort et seule ma glyphe luisait faiblement. Des murmures nous arrivaient, sans provenance précise. Nous ranimâmes le feu et là, nous vîmes un corps gisant sur l'un des côtés de la pièce. Une forme obscure passa rapidement devant la porte mais nous ne parvînmes par à la suivre des yeux. Le corps était celui d'une femme. Nous nous approchâmes, elle était morte. Nous nous approchâmes un peu plus, je reconnût la jeune femme qui m'avait valu d'être envoyé à la Muraille. Je regardais mes compagnons, et vît la même reconnaissance sur leur visage. Nous nous écartâmes, troublés. Après un rapide échange de parole, nous nous rendîmes compte que nous avions vu chacun une personne différente. Sa mère pour Namo, sa sœur pour Dozan. Ukros garda sa vision pour lui. Les chuchotements étaient toujours présents.
Le corps portait un seul ornement, un ruban bleu dans les cheveux. Namo-san voulu s'approcher de la femme et lui retirer mais je m'opposai à ce sacrilège. Ce fut finalement quand il porta la main à son épée que je le laissai passer, dégoûté. Il s'approcha, passa la main des les cheveux de la morte et retira le ruban. Celui-ci était tangible, contrairement au corps qui semblait disparaître de temps à autre. Il le passa dans ses propres cheveux. Nous rassemblâmes nos affaires te quittâmes la pièce.
Au moment où nous sortions du château nous vîmes les cinq bushis du Crabe qui nous accompagnaient au début du voyage s'avancer vers nous. Heureux d'avoir été victime de l'illusion de leur mort nous nous approchâmes. De combien d'abominations devrai-je encore être témoin ! Ces cinq jeunes guerriers étaient effectivement bien morts et leurs corps ranimés avançaient d'un pas pesant, armes à la main dans notre direction. Bravement, Namo-san fit un pas et trancha la tête du premier, tout en dégainant et rengainant son arme, sans que cela ne gêne la progression du monstre. Pour ma part, je me concentrai et invoquai une Frappe de Jade. Les idéogrammes m'entourèrent et glissèrent vers ma cible. Arrivés près de ma cible, ils se concentrèrent et formèrent une pointe de jade sortie de terre qui trancha en deux le mort-vivant. Nous décidâmes de nous replier vers la pièce où nous avions dormi et dans laquelle, ma glyphe de garde était toujours active.
Arrivés sur place, les chuchotement reprirent, nous entendions aussi les mort-vivants qui nous suivaient. Une ombre passa devant la porte. Encore une fois, nous ne pûmes savoir d'où elle venait ni où elle allait. Considérant que notre position n'était pas tenable, nous quittâmes la pièce par une fenêtre et nous partîmes du château.
Fuite et retour
Nous courûmes dans les marais, absorbés par notre fuite. Seul Namo-san vit une silhouette qui nous suivait et qui courrait à notre hauteur. Heureusement l'horreur de cette vision m'a été épargné car il s'agissait du fils de l'Empereur qui courrait en riant, retenant ses tripes echappées de son ventre avec ses mains. Nous courûmes encore, s'échappant du marais. La vision disparût. Nous continuâmes d'avancer ainsi pendant un temps qui m'échappe, nous arrêtant pour dormir.
Enfin, nous arrivâmes devant la Muraille. Nous vîmes les archers qui nous menaçaient. Un peu avant avant, nous nous étions rendu compte que nos pierres de jade étaient complètement noires, souillées et nous ne savions pas, finalement, combien de temps nous avions passé dans l'Outremonde, exposés à sa teinte. Nous craignions que les flèches ne nous soient destinées mais les archers tirèrent sur des gobelins qui nous avaient pris en chasse. Nous fûmes admis dans la forteresse.
Après un rapide repos, nous fûmes introduits dans la pièce de réception de Doji Satsume. Il nous offrit le thé pendant que nous faisions le récit des événements, omettant de raconter ce qu'il s'était passé durant notre première nuit. En attendant dans savoir plus, nous décidâmes de cacher notre honte. Finalement, le champion de l'Empereur décida que la vision de Namo-san dans les marais était un mauvais présage. En conséquence il nous invita à partir avec lui pour la Cour d'Hiver de l'Empereur, où nous serions chargés de nous mêler à la cour afin de déjouer les manifestations indésirables.
A ce moment, une clameur nous parvint. Nous sortîmes pour savoir ce qui se passait. On nous apprit que les cinq jeunes guerriers qui nous accompagnaient étaient revenus. Ne pouvant en croire nos oreilles, nous nous précipitâmes sur la Muraille et là, nous les vîmes arriver. Quelqu'un, en bas, avait ouvert une porte pour les accueillir. Il s'approchèrent encore et nous vîmes que notre honte nous poursuivaient encore car c'était des corps en décomposition qui allaient pénétrer dans la forteresse. Ils furent abattus et, plus tard, brûlés.
Nous partîmes de la Muraille, le lendemain, le cœur sombre. Fixés sur notre mission, nous devions trouver un cadeau pour l'Empereur.