Gap, tu as un lien vers l'article dont tu parles?

Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
http://maitre-eolas.fr/2009/02/24/1324- ... -la-moraleGoju Kaze a écrit :Sauf que là, Besson exploite la loi.
Gap, tu as un lien vers l'article dont tu parles?
Ben non, justement. Elle n'a pas pu étudier le fond et a dû reconnaître la nullité (et pas l'acquittement, attention). Il n'y a donc techniquement pas eu de jugement sur le fond. Je pense que dans le cas de Besson, le juge d'instruction constatera son incompétence pour ce cas, c'est le même principe.Kõjiro a écrit :Dans le premier cas la justice a suivi son cours naturel et a pu s'exprimer.
Le juge ???Kakita Inigin a écrit :Dans le cas de Besson si j'ai tout compris c'est plutôt le juge qui commet la magouille et qui l'utilise ensuite ...
Moi j'en déduis que le collectif Respect qui est un pion de l'ump fait en sorte d'ajouter au dernier moment (le jour de l'audience qui était donc dans le délai de 20 jours) un délai supplémentaire qui fait que l'on sort de la limite des 20 jours. Le juge, conscient du problème posé par ce dépassement, demande à l'avocat du ministère de ne pas s'infiltrer dans la brèche ainsi créée. L'avocat promet le ministère se dédie de cette "promesse" en s'engouffre dans la brèche aussi sec*Hélas, à l'audience du 6 mai dernier, des pièces et arguments produits à la dernière minute ont contraint le juge à différer sa décision : le fameux Collectif Respect a estimé que sa mise en cause était tardive et a demandé un délai (Le récit complet de l'audience se trouve sur le blog de Serge Slama). Ce qui a contraint le juge à reporter la suite de l'examen de cette affaire au-delà du délai de 20 jours, à l'audience de mercredi 13 mai. Le juge a donc demandé au ministre d'attendre encore un peu, afin d'éviter le risque qu'un marché illégal ne soit signé (car la signature du marché le rend définitif, le juge perd son pouvoir de statuer).
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Le ministre est revenu à son bureau un dimanche pour signer le marché avant que le juge ne puisse rendre sa décision. Si ça, c'est pas la grande classe…
Or au delà de la question morale c'est aussi une affaire de droit peut être.La morale a été aussi respectée dans cette affaire.
L'état n'a pas tous les droits.
Il est moral qu'un procès soit équitable.
Celui-ci ne l'était pas les accusées sont libres et c'est moral
ce qui revient à dire qu'une personne qui n'avait aucun pouvoir légal sur l'affaire a agi de manière à ce que les criminels soient condamnés.les débats ont révélé que des actes d'enquête avaient été accomplis par un policier français alors même que la justice française n'était pas encore saisie et lui même étant territorialement incompétent pour ce faire, les faits s'étant produits à l'étranger, à Madagascar, et les actes d'enquête ayant eu lieu sur place. Accessoirement, le policier en question était l'amant d'une des parties civiles…
Pénombre a écrit :dans le premier cas, on a une personne qui n'avait aucune autorité sur une affaire et qui s'est impliquée dans une procédure afin d'obtenir un résultat précis... ce qui est illégal.
dans le second cas, on a une personne qui a autorité sur une affaire et qui en a profité pour escamoter celle-ci parce que ça lui convenait.