Une p'tite analyse des coups de menton de notre président :
Le coq français chante faux !
Autre sujet :
Amnesty a sorti un nouveau rapport sur les dérives d'une frange de la police en France qui en étant couverte par le "système" jette un vrai discrédit sur l'ensemble des forces de l'ordre. Bon en même temps ça ne fera qu'un rapport de plus. Comme ils le disent sur leur site ces derniers temps on a quand même eu un paquet d'avertissements d'un peu partout : la Commission nationale de déontologie de la sécurité, le Comité contre la torture des Nations unies, le Comité européen pour la prévention de la torture, le Comité des droits de l'homme des Nations unies, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe. Sans compter les reportages, enquêtes menés par des journalistes en France (comme le récent reportage de canal sur le commissariat du 12ème). Tous disent exactement la même chose mais la réaction est systématiquement la même (et elle se lit aussi dans les commentaires des articles relatant ces faits) : tout cela est très exagéré et tout va bien en fait. L'ONU, l'UE, la CNDS, Amnesty, la LDH etc etc tout le monde se trompe.
Deux articles que j'ai trouvé intéressants / amusants sur les paradis fiscaux (qui sont à l'honneur en ce moment) :
Quand Sarkozy l'avocat ne méprisait pas les paradis fiscaux.
Maurice, Singapour, Delaware : ma planète off-shore en 3 clics.
Et puis encore un autre sujet : un article sur la Françafrique façon Bolloré :
http://www.rue89.com/2009/03/28/voyage- ... u-cameroun
En pleine gare de Douala, à midi, pas l'ombre d'un train. Et pour cause : il n'y a plus que trois rotations par jour entre la capitale économique du pays et Yaoundé, son centre politique.
Pourquoi ? Parce que son nouvel actionnaire en a décidé ainsi. Depuis 1999, la compagnie nationale appartient à la multinationale du milliardaire breton, Vincent Bolloré.
Au passage, on apprend que l'accord de privatisation de 1999, prévoyant l'indemnisation de 603 employés n'a pas été respecté. Tout comme les promesses de modernisation du réseau.
L'ancien directeur général du port, Emmanuel Etoundi Oyono, raconte comment il s'est opposé à la privatisation de l'activité de draguage des pieds de quais.
Résultat : le directeur rebelle a été licencié, alors même, ajoute-il, que « l'article 4 créant le port autonome de Douala énonce les dispositions éligibles à la privatisation : le draguage n'en fait pas partie. » Au Cameroun, le groupe Bolloré fait à peu près ce qu'il veut.
La suite n'est qu'une longue addition de passe-droits, de contournement des lois, de travailleurs mal payés... une saga peu reluisante au regard des critères sociaux minimum, y compris en Afrique.