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par Togashi Dôgen » 11 oct. 2010, 13:55
Ou comment attirer les PJs dans de sacrés ennuis, tout en les faisant baver de jalousie et de convoitise.
-Nouveau Nemuranaï : Gyokuji
Un sceau impérial de jade, symbole du pays, que le Premier Empereur baptisa le "Sceau des Empereurs". Ciselé dans le légendaire jade He Shi Bi venu de Tengoku, le Kami Shiba écrivit la sentence de sa plus belle prose, puis le Champion d'Emeraude Kakita la grava avec tout son talent : 受命于天 既寿永昌 ("Le Mandat vient du Paradis, puisse-t-il être long et éternellement prospère !") Le Gyokuji est considéré comme la source de la loi et du Droit de l'Empire, car représentant la Volonté et la Parole de l'Empereur, ainsi que son investiture par le Ciel.
Seule une personne possédant l'avantage Grande Destinée et au moins 3 rangs d'Honneur peut parvenir à utiliser le sceau, qui est normalement la propriété exclusive de l'Empereur en place. Alors l'avantage Grande Destinée devient une Destinée Impériale, remplaçant ou s'ajoutant à la précédente destinée du personnage : c'est à dire que celui qui parvient à trouver le Sceau est destiné à devenir l'Empereur et atteindre l'Hégémonie avec la bénédiction du Ciel... Du moins, s'il ne meurt pas avant. Il bénéficie ainsi de cet avantage tant qu'il n'est pas Empereur et son pouvoir consolidé et admis par plus de la Majorité de l'Empire d'Emeraude (surtout les clans majeurs, en d'autres termes).
Tout d'abord, il n'est pas nécéssaire de le porter pour bénéficier de ses pouvoirs (hormis pour éditer une loi, il faut bien avoir de quoi signer pas vrai ?), il suffit d'être son possesseur légitime, ce que seul un humain ou un Kami peut être (tel que le Premier Hida ou Dame Shinjo, par exemple, mais un Avatar de l'Ombre, un Akutenshi ou un Senpet ne peuvent en aucun cas). De plus, le sceau n'abandonnera pas son précédent propriétaire si celui-ci est l'Empereur en place et qu'il possède au mois 3 rangs d'Honneur. Enfin, il n'est pas nécéssaire de vouloir être l'Empereur pour être choisit par le Gyokuji, mais il est possible d'abdiquer sa propriété (ce qu'aurait sans doute fait Togashi, par exemple) et de renoncer à tous les pouvoirs qu'il a put conférer (hormis la compétence Obiesaseru, ci-dessous).
Parmi ses nombreux pouvoirs, le Gyokuji confert le rang 5 de l'école de Seiyaku Otomo (ou en double les effets), ainsi qu'une Résistance à la Magie de niveau 3 (les kami reconnaissent le souverain du pays à son aura). En outre, si son intelligence est supérieure à 5, il devient capable de distinguer le Paradis Céleste (Tengoku), et plus son trait Intelligence se rapproche du rang 10, plus le Paradis devient nettement visible (au rang 10, il peut librement se rendre dans Tengoku et faire le voyage vers Ningendo). Le Sceau est incorruptible, son possesseur est purgé de toute souillure dès qu'il en devient le posseseur légitimement reconnu par le Sceau (et donc par le Ciel), que se soit la souillure de l'Ombre, de l'Outremonde ou toute autre et il ne pourra plus en attraper tant qu'il sera le souverain légitime. De plus, si son rang de Gloire parvient au niveau 10, la population et / ou certains clans majeurs se soulèveront pour le porter au pouvoir (si c'est son Infamie, la Cour sera térrorisée et le conviera d'elle-même au Trône, après que les tentatives d'assassinats politiques aient échouées). Le sceau ouvre également la compétence Obiesaseru aux personnages non-impériaux et peut permettre d'écrire des édits Impériaux (c'est à dire des lois, qui seront très discutées et parfois non-respectées s'il y a déjà un Gouvernement, car cela sèmera la confusion dans le Pays). Ces édits Impériaux bénéficient d'un effet "à distance" de la Techniue de rang 5 des Seiyaku Otomo et il est également possible de la confier à des Seiyaku ou des Hérauts Miya qui irront annoncer cet édit, pour en renforcer l'impact. Enfin, la magie du sceau fait qu'il ne peut être imité à la perfection, pas plus que son inscription (un détail viendra toujours perturber la contrefaçon et sautera aux yeux de ceux qui vérifieront). Un shugenja communiquant avec l'esprit du Sceau ou d'un document scellé par lui y verra toujours la marque du Paradis et de la Gloire de l'Empire.
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Exemples d'édits impériaux : réquisitionner une armée (légion d'émeraude en général), accorder l'avantage Protection de l'Empereur, ordonner un ou des seppuku, lever de taxes, ordre direct à un vassal, annulation ou célébration d'un marriage, déclaration d'ouverture ou de cloture d'un festival ou d'une période festive, censure, décisions de justice au sens large, assassinats politiques, élever un eta au statut d'heimin et un heimin au statut de samouraï, fondation d'un temple ou monastère, élévation au statut de Fortune de l'âme d'un défunt, création et déchéance d'un clan mineur, occtroi d'un nom de famille, Tournoi de Jade, de Topaze et d'Emeraude, élévation au rang de Censeur Impérial, de Magistrat d'Emeraude ou de Gouverneur, etc.
Attention à ne pas en abuser, cela risque d'affecter la Gloire et l'Honneur du Mandataire... Et aussi celle d'un peu tout le monde au final. En général, il faut également un motif à sa décision (le motif suivant est abusif, mais il marche, il ne fait perdre qu'un point de Gloire si utilisé plus d'une fois par mois : tel est la volonté de l'Empereur, qui connaît des raisons d'Etat que ceux qui ne font pas partis de l'Etat ne peuvent connaître, par ce que l'Etat c'est moi et vous m'avez tous jurer fidélité, alors baste ! Je vous expliquerai la prochaine fois mais pas cette fois, ne réfléchissez pas, je m'en charge déjà pour vous ^^). Si la Gloire du Mandataire Céleste descend en dessous de 10 ou si son Infamie ne suffit plus à terroriser tout le monde, son autorité risque d'être contestée, notamment par ceux qui auront autant ou plus de Gloire que lui. Il risque ainsi de subir des pressions pour être conduit à l'abdication ou a des arrangements pouvoirs réels / pouvoir symbolique, de la part des personnes les plus conciliantes... mais dotés d'un haut rang de gloire et d'une armée puissante et dangereusement proche de la capitale. Conséquences de l'impopularité, nombre de samouraïs seront sincèrement attristés de devoir en venir à ce point, surtout si l'Empereur a été très populaire pendant longtemps, mais à finit par devenir tyranique avec l'âge.
On murmure que c'est par ce qu'il fût captivé et obnubilé par son éclat que Bayushi Shoju, qui avait été retrouvé par hasard par ses vassaux, alors que le Sceau était perdu depuis des générations. Il céda à la tentation d'Ambition et trahit son meilleur ami, Sa Majesté l'Empereur Hantei 38, et il fît exécuter les membres de la famille impériale. Malheureusement, Shoju n'avait pas l'étoffe pour être choisit par le Sceau.
Enfin, tous ces privilèges sont compensés par le fait que beaucoup de nobles ambitieux essaieront de prendre le personnage élu par le Ciel en otage, de façon à contrôler la Cour, ou à l'inverse, essaieront de le tuer pour rapporter le Sceau Impérial à l'Empereur en place, si ce n'est pas le possesseur du Sceau, car il est peu probable que le Gouvernement en place abdique en sa faveur, surtout si le possesseur du sceau n'est pas un Hantei ou un Otomo.
Le sceau va normalement de pair avec le Trône Impérial (qui augmente les traits mentaux de 2 rangs après que le souverain se soit mis en phase avec les kami de l'Empire), de l'Armure Impériale (qui investit de la majesté impériale son porteur, conferant la compétence Obiesaseru au rang 5 et 3 rangs de Gloire supplémentaires) et du katana ancestral de la famille Hantei, Kunshu, ainsi que du No-Dachi de l'Empereur, Akkuai-uo.
NB : En Chine ancienne, un Censeur Impérial est chargé d'examiner les décisions de Justice importantes, notamment celles de peines de morts. Il peut aussi parfois conseiller l'Empereur ou lui faire des remontrances, d'où que le statut de Censeur nécéssite une intégrité reconnue et une volonté de fer. Etant donné que les tyrans de l'histoire chinoise exécutait souvent les ministres fidèles dont les paroles de remontrances les avaient blessés, exécuter un Censeur que l'on a soit même mis en place pour cet effet est susceptible de faire perdre jusqu'à un rang de Gloire entier, si les courtisans se mettent à jaser et le peuple à gronder. A l'inverse, écouter ses sages conseils peut permettre d'améliorer la gestion du pays (surtout si on a pas la compétence Gouvernement), le Droit du pays et la situation sociale voire technologique parfois. Ce rôle peut aussi être attribué par défaut au Champion d'Emeraude, premier lieutenant de l'Empereur. Adresser des remontrances à l'Empereur peut causer la perte d'un à trois points de Gloire et d'Honneur à celui-ci. S'il accepte les remontrances et met en applications les conseils, la perte est diminuée, et il est possible de regagner de la Gloire et de l'Honneur.
le correcteur est jamais là quand on a besoin de lui ! 
