[SPOILER Mes PJs] Compte rendue - Partie de Ketzol

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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 06 janv. 2005, 11:55

Vu que tout le monde en parle et souvent en bien de cette série, je serais prêt aussi à signer pour voir ça dans la trilogie du samedi (surtout s'ils repartent du début ;) ).
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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ketzol
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Message par ketzol » 31 janv. 2005, 16:43

Suite des Aventures de mes PJs, voici le récit d'un des joueurs :
bolgenstein a écrit :
Un présent pour l'Empereur

Choix des cadeaux et voyage

Nous décidons de choisir à la forteresse du clan du Crabe les cadeaux que nous allons présenter à l'Empereur pour le remercier de son invitation, ainsi que le veut la tradition. Le choix de Zaibachi se porte sur un crabe en jade finement ouvragé. L'artisan est sous le choc quand notre ami Crabe lui remet un koku pour son œuvre. Namo décide, lui, d'offrir à l'Empereur une corbeille de fruits de la région. Malheureusement, ils ne peuvent supporter le voyage jusqu'à la Cour d'Hiver sans se flétrir. Sur mes conseils, Namo rencontre donc Takeshi, le vieux jardinier de la forteresse. Celui-ci accède à sa demande et lui remet, quelques heure plus tard, sa corbeille de fruits, enchantés pour qu'ils ne se décomposent pas. Pour ma part, je choisis de présenter à l'Empereur une mes compositions. Nous comprenons que le père de Namo, Doji Nakomo, s'occupera du cadeau de Dosan.

Quelques jours après Doji Satsume, nous quittons les terres du Crabe. Le voyage se passe sans encombre. Namo et Dosan voyagent sur deux de nos poneys, le troisième portant nos affaires à Zaibachi et moi, qui voyageons à pieds, devisant agréablement des enseignement de Shinsei. Je m'étonne toujours de voir mon compagnon sortir à intervalles réguliers des fioles de saké de son manteau. Comme si un kami bienveillant lui remettait son alcool favori. Je sais bien sûr qu'il dispose d'une réserve impressionnante de ces fioles, mais l'effet est toujours saisissant.

Arrivée à la capitale

Enfin, après un mois de voyage, nous parvenons à la capitale, où se tient cette année la Cour d'Hiver, à l'invitation d'une des familles de l'Empereur. J'étais déjà passé par là pour rejoindre la Muraille, un peu plus d'un an plus tôt, mais la magnificence de cette ville est sans égale. Même si je un peu mal à l'aise de me retrouver au milieu de tant de vie. Nous nous séparons pour rejoindre les maisons de nos clans respectifsn nous promettant de nous retrouver les soir dans un établissement que Namo connaît bien.
A son arrivée, Zaibachi est accueilli par des membres de sa famille qui l'invitent à boire avec eux et à échanger des nouvelles. Au cours de la discussion, Zaibachi est victime, à plusieurs reprises, d'hallucinations qui lui font croire qu'il ne peut saisir son verre. Ses compagnons ne s'en rendent pas compte, alors que lui entend distinctement des chuchotements en fond sonore.
Namo se rend à la maison de son père avec Dosan. Doji Namoko entretient Namo du voyage du voyage de son fils. Au cours de la discussion, Namo croit apercevoir des lueurs rouges au fond des yeux de son père mais c'est une impression fugace qui disparaît rapidement. Des chuchotements se glissent jusqu'à ses oreilles sans qu'il ne puisse en déterminer la provenance.
Je me rends dans le palais que possède le clan du Dragon en ville. Quand j'entre, personne n'est là, le palais semble vide. Le contraste est saisissant avec le tumulte qui règne en ville. Je m'avance dans les couloirs. Finalement, j'atteins une pièce où deux membres Togashi méditent en silence, leurs tatouages sont impressionnant, comme toujours. Je décide de ne pas les interrompre et je continue ma route jusqu'à la bibliothèque où je trouve des bushis et des shugenjas lisant des textes. Ils m'invitent à prendre le thé avec eux. Je parle avec eux de mon séjour sur la Muraille mais surtout de mon dernier voyage dans l'Outremonde, n'omettant que le présage auquel Namo a assisté et l'épisode de la mort des bushis qui nous accompagnaient. Ils semblent troublés par mon récit mais ne sont d'aucune aide. A un moment, je m'aperçois qu'ils ne m'entendent même plus et ils mettent fin à notre entretien. J'entends des chuchotements à la lisière de mon esprit. Les mêmes que dans l'Outremonde.

Une soirée troublée

Enfin, nous nous retrouvons dans une maison de geishas en ville. Zaibachi a l'air un peu troublé par les événements de l'après-midi. Le même trouble doit pouvoir se lire sur son visage. Namo et Dosan sont plus à l'aise, en terrain connu, car Namo est un habitué des lieux. Nous sommes au fond le salle qu'entourent des pièces individuelles. Un repas nous est apporté. Sitôt la serveuse partie, j'essaye d'amener la discussion sur ce qui m'est arrivé et qui, je le pressens, a dû arriver à mes compagnons mais nôtre attention est détournée par l'arrivée d'un personnage bizarre. Habillé sans signe distinctif, portant l'épée, un homme se glisse près des pièces, lorgnant à l'intérieur et rigolant doucement. Personne ne semble s'être rendu compte de sa présence, à part nous. Et l'homme continue son manège de pièce en pièce. En colère devant tant d'impolitesse, Namo se lève et se dirige vers l'homme. Celui-ci s'en rend compte et se fige un moment, comme étonné de se voir découvert, avant de partir en courant. Malheureusement, l'homme a complètement disparu au moment ou Zaibachi et Namo arrivent à la porte. Nous reprenons notre repas, incapable de se prononcer totalement sur le comportement étrange de l'homme et sur le fait que nous étions les seuls à le voir. Enfin, une geisha vient prévenir que la femme qu'il a l'habitude de voir est prête à le recevoir et nous nous quittons. Zaibachi se rend au palais du Crabe et moi au palais du Dragon.

Rêve

Je ne me souviens même pas de m'être endormi que je me retouve à l'endroit où nous avons passé notre première nuit dans l'Outremonde. Mes compagnons sont là aussi. Nous nous regardons, l'incompréhension règne. Zaibachi me convainc de le frapper au flanc. Je le fais sans réelle conviction, ça semble ridicule : je ne suis pas très grand et il est une véritable montagne, laide qui plus est. Nous nous faisons mal tous les deux. Namo et Dosan ne nous prêtent aucune attention. Soudain, j'aperçois un petit vieux assis sur une colline à quelque distance de nous. Je l'indique à mes compagnons. Il est suffisamment près et nous voyons dans son regard posé sur nous, une immense tristesse. Nous l'appelons, nous nous avançons vers lui, mais il reste à la même distance. Brusquement, il semble voir quelque chose derrière nous et ses yeux se remplissent de stupeur. Nous nous retournons...

... je me réveille en sursaut. Pas un bruit autour de moi. Je suis sur ma natte dans la chambre qui m'a été offerte dans le palais du Dragon. Je mets du temps à me rendormir.

Premiers pas à la Cour

Je me réveille tôt, encore fatigué. Après quelques ablutions et après avoir passé un kimono neuf aux couleurs simples, je me dirige vers l'entrée du palais de la famille impériale, où je rejoins mes compagnons. Chacun a mis ses plus beaux atours. Namo est resplendissant dans ses habits de cour qui lui vont mieux que ceux du voyage, Dosan est habillé simplement, Zaibaichi se sent mal à l'aise. Je le regarde dans les yeux, il frotte son flanc et moi mes phalanges encore douloureuses, nous nous comprenons.

Finalement, le cortège de l'Empereur passe la porte et nous lui emboîtons le pas avec le reste des invités. Sur une estrade se tient l'Empereur ainsi que son fils et la promise de celui-ci, Bayushi Kashiko. Elle est aussi belle que le colportent les histoires. Il n'est pas étonnant qu'elle ait obtenu la main du prince, même si celle-ci est traditionnellement dévolue à une femme du clan de la Grue. Un peu en retrait, Doji Satsume, le Champion d'Emeraude, observe la foule. Chacun s'avance pour présenter son cadeau. Je répète dans ma tête les vers de mon poème sans prêter beaucoup d'attention à ce qui se passe. Je ne vois que le cadeau qu'offre Doji Namoko, un bonsaï parfaitement exécuté. Namo, sachant que son père n'a pas la main verte, se doute que quelqu'un d'autre l'a fait pour lui.

Enfin, c'est le tour de notre groupe. Namo s'approche et tend sa corbeille de fruits à l'Empereur. Celui-ci lui l'honneur de prendre un fruit et de le féliciter de son cadeau peu commun tout en jetant un regard à Doji Namoko qui semble peu intéressé par ce qui se passe. Le prince et sa promise en prennent aussi. Cette dernière regarde Namo avec un œil appréciateur. Le père de Namo a donné un kimono finement ouvragé à Dosan qui va rejoindre le tas de kimonos déjà offerts, aux côtés de l'Empereur. La statuette en jade de Zaibaichi est appréciée, autant pour la rareté de la pierre que la qualité d'exécution. Finalement c'est à mon tour de m'avancer. Je déplie mon éventail, ce qui me permet de me concentrer sur les premiers pas de ma danse. Ceux-ci sont hésitants au début mais rapidement, je me détends et mon poème franchit mes lèvres.
Agasha Asano a écrit :L'unité est un tout qui peut être divisé
Il est un homme qui règne et unifie
De la danse des éléments naît le vide
Du vide naît celui qui règne sur le tout
Celui qui règne porte en lui l'unité
Sans laquelle ceux qui servent ne peuvent servir
Ceux qui protègent sont ainsi protégés
Ainsi le feu durcit la terre
Ainsi le feu réchauffe le vent
Ainsi le vent fait croître le feu
Ainsi le vent transporte l'eau
Ainsi l'eau désaltère le vent
Ainsi l'eau nourrit la terre
Ainsi la terre enrichit l'eau
Ainsi la terre accouche du feu
De la danse des éléments naît le vide
Et du vide naît celui qui règne
Je replie mon éventail, signifiant ainsi la fin de ma danse. L'Empereur me fait l'honneur d'une pause et me remercie. Je rejoins mes compagnons qui m'accueillent et me félicitent. La ronde des présents continue.

Plus de mystères

La cérémonie des cadeaux se terminent et nous nous mêlons aux invités. Zaibaichi se dirige vers un endroit où se trouvent de la nourriture et du saké, il subi d'ailleurs un nouvel épisode d'hallucination, n'arrivant pas à se saisir de sa coupelle. Namo discute avec des amis, je papillonne de groupes en groupes. Des membres de la famille Kitsuki essayent d'expliquer leurs nouvelles méthodes d'investigation sans convaincre beaucoup de monde. Namo parvient à discuter un peu avec Doji Satsume pour lui dire que pour l'instant nous n'avons pas perçu de danger pour le fils de l'Empereur mais que nous gardons les yeux et les oreilles ouverts. Plus tard, je rejoins Zaibaichi avec Namo qui nous dit que Bayushi Kashiko nous a invité à manger pour le lendemain midi. C'est un grand honneur mais je me demande ce qu'il implique. Namo nous lâche aussi qu'il est content d'avoir remporté une petite victoire sur son père lors de la cérémonie des cadeaux. Dosan n'est pas là heureusement, mais nous sommes un peu choqués par cette affirmation. Zaibaichi et moi, nous nous doutions que les relations entre Namo et son père étaient tendues mais pas à ce point.

Nous nous séparons à nouveau. je retourne à mon papillonnage pendant que mes compagnons se diririgent vers un dojo. Là, un bushi du clan du Lion défie Zaibaichi à la lutte. Le pauvre Lion a à peine le temps de placer un coup que notre ami Crabe l'envoie au tapis sonné. Il peine à se relever. Un autre Lion semble vouloir défier Namo mais celui-ci lui fait comprendre qu'il n'a pas l'intention de relever. Celui qui s'est fait battre propose à Zaibaichi de se mesurer à lui au jeu de go. Zaibaichi accepte même s'il est loin d'être un expert à ce jeu. Cette solution semble honorable car elle permet au Lion de racheter un peu la honte qu'il vient de subir. Ils partent tous s'installer dans un des jardins afin de jouer. Namo se laisse convaincre d'entamer une partie avec un autre bushi. A un moment Zaibaichi propose un peu de son saké à son adversaire, qui se voit obligé d'accepter. Le pauvre manque de s'étouffer devant la force de l'alcool distillé à la Muraille.

Finalement, je retrouve mes comapagnos et nous nous mettons à discuter de ce qui se passe et de ce que nous allons faire. Au bout d'un moment, nous nous rendons compte qu'il n'y a plus personne autour de nous. Tout le monde est parti. Les murmures reprennent. Namo se dirige vers la grande pièce où les invités se trouvaient mais il n'y a personne. Il y a juste le petit vieux que nous avons vu en rêve, il est en train de grapiller de la nourriture. Namo tente de discuter avec lui, mais ne comprend rien aux propos de l'étrange personnage qui dit s'appeler Yasumodo. Celui-ci le quitte en lui lançant un "vous vous y habituerez" déconcertant.

Namo nous rejoins et nous conte la scène. On commence à en parler quand Namo, rageur, accepte enfin de voir que le bandeau doit être responsable d'une partie de notre état. Il s'en saisi, bien décidé à l'enlever, et là, il tombe en syncope. Je m'approche de lui, prend le bandeau pour l'enlever, et m'évanouis aussi soudainement. Zaibaich ne comprend pas ce qui se passe. Il essaye de couper le bandeau sans y toucher mais celui-ci résiste à sa lame. Il commence à déplacer nos corps pour les étendre un peu plus loin. Pendant ce temps, Namo et moi nous retrouvons sur une colline surplombant Akiyo no Iruma. Nous nous regardons et je vois une forme sombre s'extirper du corps de Namo pour voler jusqu'aux ruines. Namo voit la même chose sortir de mon corps. Nous nous réveillons.

Nous sommes au milieu des membres du clan du Lion avec lesquels nous étions. Ils nous expliquent que tout d'un coup, nous sommes tombés tout les trois dans les cognasses. Zaibaichi est, lui, toujours endormi. Finalement, il se réveille. Nous nous excusons et nous dirigeons vers la chambre de Dosan. Il est lui aussi évanoui. Nous lui faisons toucher le ruban et il finit par revenir à lui. Nous décidons de faire des recherches afin de trouver des explications à ce qui nous arrive. Namo et Dosan partent au palais du père du premier, Zaibaichi et moi allons à la bibliothèque de la capitale.

Des éclaircies

Doji Nakomo reçoit Namo. Après les civilités d'usage, Namo oriente la conversation sur son voyage de l'Outremonde et pourquoi sa mère, car il s'agit bien de son ruban, s'y était rendu. Et là, sa dérape, la lueur rouge revient au fond des yeux du père de Namo. Il explique que sa mère a rempli ses obligations comme l'a fait le père de Namo et comme le fera Namo à son tour. Notre ami est complètement dérouté par ces révélations, il quitte le palais.

Pendant ce temps, Zaibaichi et moi sommes à la bibliothèque. Après quelques recherches, nous trouvons un texte datant de deux cents ou trois cents ans et qui décrit une expédition dans l'Outremonde dont aurait fait partie un certain Yasumodo. Seul lui d'ailleurs serait revenu en vie. Nous faisons rapidement le lien avec notre petit vieux. A ce moment, apercevons le ronin que nous avons vu la veille, toujours à ses discutables activités. Finalement nous parvenons à le bloquer et nous l'entraînons à l'écart pour discuter. Il nous révèle qu'il s'appelle Tagashi Mazaru, et qu'il fait partie, comme nous, des sans-âmes. Nous essayons d'en savoir plus mais des personnes commencent à s'intriguer de notre comportement. Mazaru en profite pour s'enfuir.

Je me réveille dans ma chambre au palais de la famille impériale. J'entends mes amis s'agiter. Nous sortons tous et nous rejoignons dans la chambre de Namo. Nous échangeons nos informations mais notre discussion est stérile et nous préférons retourner nous coucher. Avant de m'endormir, je décide de pratiquer mon air et tente d'invoquer un kami de l'air. Je me rends rapidement compte que ça m'ai devenu très difficile d'atteindre les éléments, comme si je ne parvenais plus à utiliser mes bras ou mes jambes. La sensation est désagréable. Je ne parviens plus à atteindre le vide en moi et c'est troublant. Que suis-je sans mon âme. Avant de glisser dans le sommeil, mon poème me revient en tête, modifié.
Agasha Asano a écrit :L'unité est un tout qui peut être divisé
Il est une chose qui règne et unifie
De la danse des éléments naît l'âme
De l'âme naît l'honneur
L'honneur porte en lui l'unité
Sans laquelle ceux qui servent ne peuvent servir
Ceux qui protègent sont ainsi protégés
Ainsi le feu durcit la terre
Ainsi le feu réchauffe le vent
Ainsi le vent fait croître le feu
Ainsi le vent transporte l'eau
Ainsi l'eau désaltère le vent
Ainsi l'eau nourrit la terre
Ainsi la terre enrichit l'eau
Ainsi la terre accouche du feu
De la danse des éléments naît l'âme
Et de l'âme naît l'honneur

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Message par ketzol » 02 févr. 2005, 20:14

Pas d'avis ?

:(

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