[Roleplay 5]Le premier jour festif en terre Grue

[Bayushi Ryumi]

Ryumi était radieuse et aux anges (si l'on peut dire).

Cette journée s'annonçait particulièrement riche en événements, et elle ne comptait pas en rater une seule miète.

Elle c'était préparée tôt le matin. A peine une petite heure de bain et de soins pour se mettre à son avantage. Du kimono aux bijoux en passant par le parfum, elle avait passé plusieurs jours à faire son choix dans les commerces bien approvisionnés des terres Kakita.

Une fois prête, elle se dirigea vers les l'école d'artisan Kakita où l'attendait Kakita Seneko, étudiante de l'école entre deux âges qui avait été nommée pour faire la liaison entre la concubine impériale et l'école au niveau de l'organisation des festivités.

L'heure allait avancer plus vite que de raison, et ce n'est pas les prières à Yakamo-sama qui le ferait ralentir dans sa course dans le ciel ... elle retint l'image tout de même en pensée, se permit un petite sourire en imaginant la scène et se reprit de suite.

Seneko-sama était elle aussi vétue de ses plus beaux effets, et l'école vibrait des efforts de chacun pour les festivités. Le premier tableau en grandeur nature, celui sur l'Ikebana, était fin prêt pour être présenté aux invités qaund l'heure serait venu.

Elle ne put retenir une note d'admiration en voyant le somptueux travail et pria pour que tous, en particulier l'Empereur, son Empereur, apprécie de même ce spectacle féérique.

Bon, il était temps de penser aux autres tableaux, aux boissons, aux repas, aux festivités en tout genre ... que c'était dur de contenter autant de samourais à la fois ce dit elle (non sans noter l'équivoque de ses pensées, un petit sourire de scorpionne aux lèvres ...).

[Ide Akio]

- Je ne crois pas avoir l'honneur de les connaître, répondit doucement le jeune diplomate. Mais il est vrai que les clans du Lion et le mien ne sont guère en bonnes relations, ces derniers temps. Voilà une occasion de réparer ce malentendu.

Et, faisant signe à l'inquisitrice de le suivre, il se dirigea vers les nouveaux-venus.

[Matsu Yumi]

[écrit avec Okuma-sama sur msn puis posté par mes soins]

Les pas de la lionne faisaient craquer le gravier des jardins de la grue. Elle jugeait des capacités martiales de son interlocuteur en étudiant sa démarche, par petits coups d'oeil discrets, afin de ne pas paraitre impolie. Il lui fallait connaitre son ennemi avant de se mettre en garde. Le daimyo du clan de l'ours semblait miser sur sa force brute, il faudrait donc l'avoir par la technique.

Le vieil ours sourit, sa chevelure grisonnante soulevée par le vent "Quel type d'entraînement apprécierez vous contre moi ? Juste quelques katas au sabre, ou un entrâinement digne d'une escarmouche ?"

Yumi redressa prestement la tete vers le seigneur Okuma. Elle avait tres envie de savoir ce que valait le clan de l'Ours sur le terrain, car voir les katas qu'ils effectuaient dans leurs dojos ne l'interressait pas réellement. Elle s'arreta devant un splendide buisson fleuri, et s'inclina tres respectueusement devant le colosse. "Okuma-sama, ce serait pour moi un honneur que de me mesurer a vous "

"Pour une lionne qui porte un nom si poétique, vous êtes bien une Matsu. Et dire qu'en entendant le nom des rêves, je pensais au charme d'une poésie ... Je pourrai vous défier la poésie ou a l'origami, puisque vous me l'offrez ..."

A ces mots, la semi-arrogance de la jeune Matsu se retracta brusquement dans sa gorge. Elle n'en laissa pas moins rien paraitre; cela aurait été une preuve de lacheté et un grand déshonneur. Néanmoins le daimyo du clan de l'Ours ne sembla pas abusé.

Le vieux samourai sourit et rit un peu.
"Ne vous inquiétez pas, je vous propose un entraînement avec toutes les armes que vous voulez ... Nous nous battrons jusqu'a ce que quelqu'un abandonne ou tombe insconscient"

Yumi savait déja qu'elle n'abandonnerait pas. Cela était hors de question. Une question vient perturber son esprit. Elle était sur le point , qu'elle le veuille ou non, d'effectuer une action politique en "combattant" ce daimyo. Valait-il mieux pour elle s'incliner ou tenter de le terrasser ? "Ne surtout pas froisser son honneur" se dit-elle en chassant cette idée de sa tete, afin d'etre rigoureusement prete pour le combat.
"Avec plaisir, Okuma-sama." A peine avait elle prononcé ces mots qu'elle percut deux silhouettes s'approcher d'eux.


"Peut-être aurons-nous des spectacteurs ..." maugré le seigneur. Il se tourna vers les deux silhouettes "Mais pendant qu'ils ne nous entendent pas encore, Matsu-chan, je tenais a vous dire que je suis un vieil homme. J'ai passé la majeure partie de ma vie en tant que ronin, et le reste a combattre les forces du 9e fils. Je serai déçu si vous ne tentiez pas de me battre..." il sourit.

La nouvelle était livrée brutalement, et la vision de l'homme qu'elle avait en face d'elle s'estompa ... Un ronin.. Mais qui avait gagné sa place actuelle. Un grand respect naquit envers celui qu'elle considerait auparavent comme le fils d'un seigneur qui avait gagné ses galons à sa naissance. Elle avait les yeux rivés sur le seigneur, délaissant completement les invités qui s'approchaient.
Elle n'allait pas tenter de la battre. Non. Elle allait le battre

Il croisa son regard et sourit "Le même regard que celui de ma femme le jour de notre rencontre, ainsi que le jour de notre mariage. Ce sera un grand moment. Mais, Matsu-chan, que savez-vous de mon clan et de mes techniques ?"

La jeune lionne prit une profonde inspiration. Elle n'était pas douée pour répondre a de telles questions.
"Okuma-sama, dit elle en insistant sur ce dernier mot, je dois vous avouer que je ne sais rien de vos techniques. Mais il n'est jamais trop tard pour aprendre, et je prefere les découvrir dans un dojo que dans une bataille, surotut quand vous etes face a moi. En esperant, seigneur, que cela ne se produise jamais, puissent les Fortunes nous accorder cela."

"Toujours prier les fortunes, ma chère. Avec les kamis, ils dirigent nos destinées et nos actes. Les influencent et lors donne une chance..." Il se signe et sourit "Entrons donc dans le dojo."

Yumi s'inclina avec respect, et suivit le daimyo dans le dojo. Le parquet lustré résonna quelque peu sous le poids conjugué des deux samourais, suivi de pres par le silence qui se fit maitre une fois qu'ils se furent arretés. Se prosternant pour reverer ses ancetres, elle sentit une force l'habiter. Ses ancetres répondaient ils présents au duel qu'elle allait entamer ?

Le vieil homme toussouta, signifiant par la qu'il désirait parler, sans pour autant atténuer la beauté des lieux.
"Me permetrez vous de prier les fortunes avant que le combat de ne commence ? Je pense que vous allez être surpris ..."


"Reverer les fortunes est un acte plus qu'honorable, Okuma-sama. Je n'y vois aucun inconvénient. Je vais cherchcer les bokken, afin de ne pas vous déranger".
Elle avanca a petits pas sur les tatamis de le piece, baignée par une douce lumiere qui conférait a la piece un air étrange et calme.

Alors qu'elle prenait les deux sabres de bois, Yumi entendit ce qu'elle identifia comme une incantation. D'ou cela pouvait il venir? En se retournant, elle vit son futur adversaire incanter une sorte de rituel...
-"Osano-wo, père du tonnerre, frère des éclairs, j'en appelle a ta force et ton pouvoir, offre moi un instant de ton éternité" La pièce résonne d'un coup de tonnerre qui fait trembler les murs, tandis que la fourrure et la peau du daimyo de l'ours se couvre d'une aura d'électricité.

"Esprits de la terre, que votre puissance soit sanctifiée par la volonté des hommes dignes." Et le sol sembla pousser pour recouvrir de terre le shugenja, créant une armure de bois.
"Je suis prêt, ma chère ..."

" Il semblerai que les Fortunes soient avec vous, Okuma-sama, remarqua la jeune lionne, en lui tendant son bokken. Elle paraissait tout de meme assez consternée par ces artifices, elle qui s'attendait a un duel en bonnes et dues formes.

"Je suis shugenja, je n'ai aucune technique de combat ... Seulement la protection des kamis et des fortunes"

L'ours prit position de combat et sourit. Sa position au sabre dégainé était affirmé, mais assez basse. Visiblement, il préférait attendre la charge plutôt que donner l'assaut.

La jeune samourai-ko, de son coté, ne savait pas vraiment quoi faire. Elle semblait hésiter a attaquer, alors que son sang bouillonait dans ses veines. Son visage n'exprimait pas la moindre émotion, et un masque de porcelaine sembalit recouvrir ses traits impassibles...

L'ours connaissait ce moment, qu'il avait observé durant tant et tant de combat. Un momment qu'il appréciait peu lorsqu'il était impliqué, le moment où les deux combattants s'observent en attendant que l'un d'entre eux fasse un mouvement. Okuma ne l'appréciait pas, car celà voulait dire qu'il était a portée de sabre ... Une dure position pour un shugenja, même pour un yama-bushi comme lui.

Visiblement, Yumi ne se ruait pas a l'assaut. Elle n'avait meme pas dégainé son sabre, mais la poignée de celui ci etait tournée vers le bas, sa main posée fermement juste sous le tsuba finement ouvragé.

Le daimyo se mordit la lèvre, avant de faire un pas en avant.

Maintenant! Yumi dégaina promptement et assenant un coup aussi violent que possible dans le but de faire reculer son adversaire une fraction de seconde. Le coup était rapide et violent, et l'ours recula d'un pas, parrant l'attaque avec difficulté.

Le bokken decrivit un arc de cerle alors qu'il quittait l'amr d'Okuma, pour venir se brandir au dessus de la tete de Yumi. Elle lui fit décrire un petit mouvement de rotation en l'air et l'abbatit violement sur le daimyo de l'Ours, sa main gauche venant saisir le manche du bokken pour donner plus de vigueur a l'assaut.

L'ours recula encore et encore, avant de tenter un assaut féroce a la tête de la Matsu. Le coup était rapide, mais trop ample, attestant le fait que Okuma avait appris le sabre avec des erreurs.

D'un pas sur le coté, Yumi evta que le morceau de bois ne vienne percuter son front. Elle esquiva sans trop de peine le coup de l'Ours et tenta de contre-attaquer pour repousser Okuma dans ses retranchements. Ce serait la qu'il donnerait le meilleur de lui meme.

L'ours se trouva en train de reculer a la limite de la zone de combat, et décida de riposter. Il parat le coup de la Matsu avec une grande force, l'onde de choc engourdissant un instant le bras de son adversaire.

Le combat commencait a exciter le jeune Matsu, son adversaire venait de lui faire demonstration d'une force assez conséquente. Ses chausettes glisserent sur le parquet alors qu'elle reculait sous le choc.

"Je possède de nombreuses ressources, où je n'aurai pas survécu durant tant d'années au combat." L'ours tenta un coup classique du haut vers le bas, mais assez lent. Yumi l'esquiva rapidement et fut surprise de voir le bokken défoncé le sol.

Laissant a son adversaire le temps de retirer le bokken du plancher, Yumi se recula un peu, de maniere a pouvoir parer toute attaque. Tant de force au service de si peu de maitrise la convainquit de l'importance d'un apprentissage sans faille.

L'ours se remit en position, et il était clair qu'il était très très lent, comptant plus sur sa force et son endurance que sur ses qualités au sabre pour remporter.

Yumi étudia brievement la position du seigneur Okuma. Il venait de refaire la meme que tout a l'heure et cette erreur allait lui couter cher...

[Bayushi Hiryu]

Hiryu venait de se lever et s'apprêtait à effectuer ses kata matinaux. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il entendit le bruit qui s'élevait du dojo : quelle était donc la force des combattants s'entraînant pour que le fracas de leurs armes soit audible de l'extérieur ?

Arrivé à la porte, le Bayushi ne put cacher une expression de surprise en voyant le spectacle : le daimyo de l'Ours lui-même, pourtant un shugenja, était en train de s'entraîner, et semblait manier plutôt bien le sabre. Sans un bruit, le Bayushi s'inclina doucement devant les autres spectateurs et vint se placer auprès d'eux. Ils semblaient tous très intéressés par l'issue de la confrontation, et aucun n'osait porter atteinte par un murmure à l'honneur de tels combattants...

[Ide Akio]

Légèrement interloqué, Akio observait les deux duellistes se combattre à coups de bouts de bois, sans accorder d'attention au monde qui les entourait.
Voilà comment une Matsu et un puissant daimyo occupaient leur temps ?

Il tourna la tête en voyant Bayushi hiryu-sama les observer aussi.
Faisant signe à Hiruma Lya, il s'inclina doucement devant le Scorpion.
- Bayushi Hiryu-sama...

[Lya Hiruma]

Lya suivie passivement Akio dans le dojo.
Elle regarda le combat, et semblait visiblement tres mal a l'aise.

Un observateur avisé pouvait lire une certaine tristesse ou déception dans son regard.

c'est donc tout naturellement qu'elle suivie Akio esperant sans doute une echapatoire.

helas il ne pris pas le chemin de la sortie....
A moitie absente son esprit vagabondant avec les esprit tutelaires du dogo elle entendit Akio

- Bayushi Hiryu-sama...

Ses quelques mots eu l'effet d'une douche froide.
Elle s'inclinat donc legerement
- Hiryu -sama,
ajoutant dans un murmure d'air

- je serai Honorée si vous pouviez m'accorder un instant de votre temps...
en accompagnant cette phrase d'un regard dur et serieux ne laissant aucun doute sur la nature du futur sujet.

[Bayushi Hiryu]

Dans un murmure à peine audible, Hiryu répondit :
"Je vois. Me laisseriez-vous néanmoins assister à la fin du spectacle ?"

Puis, nettement plus bas, de sorte que seule la jeune Hiruma puisse l'entendre :
"Si je pars juste après être arrivé, ça risque d'éveiller les soupçons de notre ami Ide..."

[Okuma]

L'ours avait repris sa position de départ du combat, attendant de nouveau un assaut. Il jeta un discret regard aux alentours, sans perdre de vue son adversaire, comme un guerrier doit savoir ce qui se passe autour de lui alors qu'il se bat.

[Daidoji Korozu]

Marchant doucement sur le chemin dallé de Kyuden Kakita, le garde du corps de l'honnorable famille Daidoji réfléchit aux jours sombres à venir.

Il venait de parcourir l'étrange légende du clan de la marmotte, ce qui l'avait mené, bien évidemment à l'histoire de l'actuel Empereur. Un crabe.
Depuis toujours, Korozu avait réspècté le clan qui protègeait la fière muraille Kaiu, leur force l'avait toujours impréssionné et depuis longtemps, il tend à ce que sa propre famille évoque la grande puissance du crabe au sein même de son clan.

Mais il y'avait de quoi s'intriguer, un crabe au pouvoir? C'est ce qu'avait toujours souhaité le seigneur Kisada et c'est ce qui avait causé sa perte. Après tout, la politique du régent du trone de jade na laissait-il pas parfois ses sentiments primer sur son devoir ? Que devrait-on attendre d'un crabe, aussi preux soit-il, au niveau aussi subtil que difficilement dicernable de la politique et des courtisanerie.

De plus, l'imperatrice, une licorne ! La déchéance de la grue est palpable de jours en jours et la fatigue sur les yeux de ses loyaux bushi de plus en plus visible. Tous les Kakita ne sont surement pas des Toshimoko en puissance et leur vie ne sera pas éternelle.

Soudainement prit d'une violente migraine, Korozu s'afesse, pose genoux à terre et tente de se ressaisir. Trop de question sans réponse, qui pourrait l'aider quand bien même son orgueil lui permettrait de la demander.

Soudainement, levant la tête vers le ciel, Korozu hurle:
"Divin empereur, Kamis miséricordieux, écoutez moi, libérez moi de mes maux! Donnez moi des réponses !!!!"
Puis sans se soucier des personnes autour de lui, baisse la tête une larme lui parcourant le visage et chuchote:
"... S'il vous plait..."

[Daidoji Korozu]

Continuant son érrance maladive ,le bushi crois entendre le bruit de bois frappés l'un contre un autre.

Quelque seconde plus tard, Korozu peut assister à une passe de boken, un visage lui semble familier, c'est visible de son simple regard, mais, impassible, il attend la fin du combat.

[Matsu Yumi]

La jeune Matsu attendait le moment ou le seigneur Okuma relacherait son attention. Il n'était pas un bushi, aussi s'attendait elle a à quelque innattention de sa part. Elle avait du mal à le cerner en tant que combattant, car sa maîtrise du sabre était entachée de lacunes, pourtant il avait une certaine expérience. Il ne fallait surtout pas le sous-estimer. Elle vit le regard d'Okuma parcourir prestement la pièce et sut que c'était le moment. Le sabre de bois décrivit une courbe presque parfaite en directin de l'épaule du daimyo de l'ours...

[Okuma]

L'ours réagit un peu tard. Plus de possibilité d'esquiver. Il fallait qu'il trouve une solution en une fraction de secondes. Il choisit de parer, et commenca un long mouvement afin d'accumuler toute sa force dans l'action. Un instant, une éternité. Le boken rencontra le boken. Dasn un bruit assourdissant de bois brisé, les deux armes se brisèrent dans le mouvement, laissant les deux combattants pantois.
Finalement, Okuma reprit position "ex-aequo ?"

[Daidoji Korozu]

Le début de ce qu'on pourrait appeler un rictus, mais qui, pour Korozu est un veritable sourire, apparut sur son visage...

Décidemment, si il y'avait une chose qu'on ne pouvait denigrer chez le lion, ce serait leur maîtrise du sabre. Mais malgré le fait que le combat soit terminé, Daidoji ne s'avancea pas, s'aurait été une faute d'étiquette.

Quand bien même il pensait à ça, ses mains se joignirent.

[Matsu Yumi]

La jeune samourai-ko du Lion était encore à son combat, son manche de bokken était toujours fermement serré par ses deux mains. Le rythme de son pouls diminua légerement, et elle entra dans une période de repos. La violence du choc l'avait fait sourire, et elle s'essuya le visage avec un morceau de tissu qu'elle extirpa de son obi. Le combat lui avait plu et avait réveillé en elle des reflexes qu'elle pensait atténués par le temps.

"Ex-aequo ?"

La voix grave de son adversaire la ramena hors de ses pensées. Sans un mot, elle s'inclina, et tendit le reste de l'arme en bois à un serviteur qui s'était approché.

"Si je puis me permettre, Okuma-sama, votre kenjutsu est digne d'un samourai du clan du Lion."
Ces paroles étaient élogieuses au dela de toute commune mesure, sortant de sa bouche.

Le silence de la piece fut troublé par des applaudissents. Yumi tourna la tête pour voir qui était présent et constata que quelques personnes avaiant sans dout assisté a l'échange de coups. Elle reconnut une silhouette qui lui était familiere.

"Okuma-sama, ce combat m'a ravi. A votre lien avec les Kamis s'ajoute une maitrise du sabre plus qu'acceptable. Laissez moi justement vous présenter une des lames les plus prometteuses de l'Empire, Daidoji Korozu..."

[Okuma]

L'ours souriait. "Mon talent au sabre n'a jamais égalé celui de ma dame, fille de la maison Matsu. Je pense donc que ceux du clan du Lion sont plus doués que moi au sabre, je ne dois cette situation que grâce a un sourire des fortunes. Votre manche de boken est plus long. Vous auriez gagner la prochaine passe d'armes." il se tourna vers le daidoji "je vous salue, Daidoji-san. Je suis Okuma, daimyo du clan de l'Ours."