La thématique est grosso modo : le feu (je ne sais même pas pourquoi, d'ailleurs...)
Je propose aux intéressés de me donner leurs avis sur le contenu qui suit, et à ceux qui compteraient y participer de passer leur chemin pour ne pas se gâcher la découverte à venir.
arigato
Spoiler :
La part du feu
Piste de scénario : 2nde édition de la convention de la Cage aux Rôles, de DOUAI (nov 2013).
L'histoire se déroule à Sunda Mizu Mura.
La brigade des Arsenaux a subi un grave revers, récemment. Lors d’une intervention aux abords d’une papèterie en flammes, une bonne partie de son équipe de nuit a péri. Aussi, la chef de la brigade, Shiroko s’est-elle mise en tête de recruter rapidement de nouveaux « voltigeurs » car le festival des saules va bientôt avoir lieu. Et les risques d’embrasement causés par les cerfs-volants enflammés lâchés en fin de cérémoniel sont toujours importants. En cela, KAIU Tsushige, le fondateur des brigadiers, lui vient en aide. Au lieu de prélever quelques éléments dans chacun des autres quartiers, il fait le pari de recruter ex-nihilo une nouvelle escouade. Ce défi est lourd de sens. Tsushige a toujours vu dans la création des brigadiers un moyen de promotion sociale des classes heimin, mettant en avant la qualité de tous ces hommes, qu’il perçoit comme naturellement moins enclin à la corruption, puisque ceux-ci n’ont guère le droit de posséder beaucoup de chose et que leur dévotion à leur travail – fonction inhérente de leur caste – les contraint à ne prospérer que par l’effort, le plus souvent.
Pour réussir son recrutement et donner leur chance à des âmes qu’ils espèrent forger comme vaillantes par leur responsabilité de brigadier, il a fait appel à une de ses relations politiques de la ville, Dame YASUKI Toyotomi, pour trouver facilement des personnes en quête de rédemption. Pour la sécurité de sa cité et plaire, comme il sied, à ses « bons amis » de la famille KAIU, Toyotomi a accepté. Son réseau criminel a rapidement décelé plusieurs profils intéressants. Après quelques jours de filature, elle a fait convoquer les plus prometteurs à la caserne des Arsenaux.
Ce sont ces personnes qu’incarneront les PJs :
_ Kaigo (repentir) : jeune mère paysanne, dont le village en bordure des désolations KUNI a été ravagé par un oni. Pour échapper à la créature, elle a dû faire faire taire son jeune enfant – alors en pleurs - mais l’a étouffé. Après une période d’errance et de survie misérable, la jeune femme est venue en ville tenter de recommencer sa vie.
_ Kioku (souvenir) : l’homme qu’était avant ce jeune heimin servait d’exécuteur de basses œuvres pour les écailles de la carpe, l’organisation ronin qui œuvre pour le compte des YASUKI à Sunda. Véritable psychopathe, il prenait plaisir à tuer les indésirables du cartel. Puis, il croisa un vieux bonze assit sous un saule en bordure des quais et se laissa captiver par son discours. Il lui parla de rédemption et de nouvelle vie, comme d’une nouvelle peau pour un serpent. Kioku accepta de le suivre chez un tatoueur qui lui arracha ses souvenirs et ses anciennes pulsions pour en faire un homme neuf de 25 ans. S’il sait qu’il peut désormais rêver à un destin glorieux, Kioku sait tout de même que sur l’intégralité de son dos peut se lire le triste roman de sa première existence, avec les détails atroces et les noms de ses victimes.
_ Tsuyomaru (devenir) : éta issu d’une longue ligné d’éboueurs, il s’était pris de passion pour la tannerie et en avait fait l’apprentissage dans le cité de la Grenouille Riche. Hélas, le poids des traditions est tout aussi lourd entre les intouchables et les représailles que subit son mentor le poussèrent à l’exil avec sa famille pour préserver son ami. Il savait que Sunda serait une ville moins regardante qu’une autre quant aux traditions et que la valeur d’un homme ambitieux pourrait s’y exprimer avec moins de contrainte. Après s’y être fait embauché comme maroquinier pour une boutique tenu par la famille Ide, il ambitionna d’ouvrir son propre commerce. Hélas, le jeu des mains généreuses imposées aux artisans mis à mal son projet et le forcèrent à rechercher une autre activité.
_ Kaseigan (roche) : depuis son enfance, cette jeune fille est chérie par les kami de la terre qui n’ont de cesse de lui confier leurs secrets et leurs craintes. Profondément atteinte par cet état de grâce, la jeune femme a toujours paru dérangée et donc maudite par son entourage. Les superstitions sont encore plus prégnantes dans la caste paysanne et la jeune femme finit par se faire bannir de son village. Elle échoua dans la grande ville comme nombre de jeunes des terres alentours, à la recherche d’un nouveau foyer. Sa kokeshi fétiche est en fait un statuette d’onyx peinte qui lui vaut et l’attention des kami de la terre, et l’affection de seigneur Lune…
_ Makasu (vaincre) : ancien bushi de la famille HIDA, il fit le choix de la fraternité et non de l’honneur tandis qu’il servait sur le mur. Mais là où ses frères d’armes le félicitaient au début, la honte du déshonneur pris bientôt place, le chassant à jamais du Mur pour l’affecter à la Garde Grise. Il y apprit à envier la parfaite dévotion des élèves du Sunda Mizu Ryu, et à abhorrer encore plus l’absence de scrupule de ses camarades de bataillon disciplinaire. Il profita des intempéries de la dernière mousson pour déserter de son poste et s’enterrer dans les ruelles crasseuses du quartier des Arsenaux. Cela remonte désormais à 5 ans et il pense être parvenu à se faire oublier en travaillant sur les docks. Bien qu’il ne s’émeuve plus guère des épopées honorables, il espère toujours son rachat futur.
_ Keibo (estime) : ancien membre d’un petit cartel affilié à la famille YASUKI, cet homme d’âge désormais mûr a toujours été irréprochable car soigneux et de ses actes, et des procédés employés pour parvenir à ses fins. Toutefois, la pression devenant trop grande avec le réseau DAIDOJI, il fut décidé de faire un exemple en épurant le cartel de ses éléments les moins loyaux et des plus sensibles. En effet, le doigté de Keibo gênait considérablement ses maîtres qui virent en son raffinement un signe de faiblesse et de rejet de leur nature même. Keibo a accepté son sort après avoir tenté de s’immoler par le feu en signe de protestation. S’il a survécu à ses blessures physiques, il commence doucement à chercher un autre organisme social qu’il pourra compléter, pour le parfaire.
Synopsis :
1) Recrutement des nouveaux brigadiers et acclimatation aux quartiers pendant les préparatifs du festival des saules.
Prise de contact avec les personnalités et endroits notables du quartier
Premiers éléments concernant l’incendie qui trouva la mort de leurs prédécesseurs
Premières missions sans grand relief (décalage entre les missions et les risques encourus par les « voltigeurs »)
2) Le festival des saules, une fête sous haute tension.
Joies et péripéties du festival
De nouveaux éléments sur la mort de leurs prédécesseurs
Les dessous du quartier
3) Le grand incendie des Arsenaux.
Le désastre du grand incendie
Les autres devoirs des brigadiers et la reconnaissance qui en découle
Le piège (l’incendie de la caserne)
En fait, malgré plusieurs éléments impliquant des pistes criminelles multiples (guerre des cartels, rivalité entre brigadiers et avec la Garde Grise, l’espionnage économique des Mantes, la menace DAIDOJI et celle de l’Outremonde), la vérité est toute autre. C’est en effet Kiriko qui a provoqué la catastrophe où périrent les anciens kajinin, et qui sera à l’origine de celle où les nouveaux risqueront de finir.
Piste de scénario : 2nde édition de la convention de la Cage aux Rôles, de DOUAI (nov 2013).
L'histoire se déroule à Sunda Mizu Mura.
La brigade des Arsenaux a subi un grave revers, récemment. Lors d’une intervention aux abords d’une papèterie en flammes, une bonne partie de son équipe de nuit a péri. Aussi, la chef de la brigade, Shiroko s’est-elle mise en tête de recruter rapidement de nouveaux « voltigeurs » car le festival des saules va bientôt avoir lieu. Et les risques d’embrasement causés par les cerfs-volants enflammés lâchés en fin de cérémoniel sont toujours importants. En cela, KAIU Tsushige, le fondateur des brigadiers, lui vient en aide. Au lieu de prélever quelques éléments dans chacun des autres quartiers, il fait le pari de recruter ex-nihilo une nouvelle escouade. Ce défi est lourd de sens. Tsushige a toujours vu dans la création des brigadiers un moyen de promotion sociale des classes heimin, mettant en avant la qualité de tous ces hommes, qu’il perçoit comme naturellement moins enclin à la corruption, puisque ceux-ci n’ont guère le droit de posséder beaucoup de chose et que leur dévotion à leur travail – fonction inhérente de leur caste – les contraint à ne prospérer que par l’effort, le plus souvent.
Pour réussir son recrutement et donner leur chance à des âmes qu’ils espèrent forger comme vaillantes par leur responsabilité de brigadier, il a fait appel à une de ses relations politiques de la ville, Dame YASUKI Toyotomi, pour trouver facilement des personnes en quête de rédemption. Pour la sécurité de sa cité et plaire, comme il sied, à ses « bons amis » de la famille KAIU, Toyotomi a accepté. Son réseau criminel a rapidement décelé plusieurs profils intéressants. Après quelques jours de filature, elle a fait convoquer les plus prometteurs à la caserne des Arsenaux.
Ce sont ces personnes qu’incarneront les PJs :
_ Kaigo (repentir) : jeune mère paysanne, dont le village en bordure des désolations KUNI a été ravagé par un oni. Pour échapper à la créature, elle a dû faire faire taire son jeune enfant – alors en pleurs - mais l’a étouffé. Après une période d’errance et de survie misérable, la jeune femme est venue en ville tenter de recommencer sa vie.
_ Kioku (souvenir) : l’homme qu’était avant ce jeune heimin servait d’exécuteur de basses œuvres pour les écailles de la carpe, l’organisation ronin qui œuvre pour le compte des YASUKI à Sunda. Véritable psychopathe, il prenait plaisir à tuer les indésirables du cartel. Puis, il croisa un vieux bonze assit sous un saule en bordure des quais et se laissa captiver par son discours. Il lui parla de rédemption et de nouvelle vie, comme d’une nouvelle peau pour un serpent. Kioku accepta de le suivre chez un tatoueur qui lui arracha ses souvenirs et ses anciennes pulsions pour en faire un homme neuf de 25 ans. S’il sait qu’il peut désormais rêver à un destin glorieux, Kioku sait tout de même que sur l’intégralité de son dos peut se lire le triste roman de sa première existence, avec les détails atroces et les noms de ses victimes.
_ Tsuyomaru (devenir) : éta issu d’une longue ligné d’éboueurs, il s’était pris de passion pour la tannerie et en avait fait l’apprentissage dans le cité de la Grenouille Riche. Hélas, le poids des traditions est tout aussi lourd entre les intouchables et les représailles que subit son mentor le poussèrent à l’exil avec sa famille pour préserver son ami. Il savait que Sunda serait une ville moins regardante qu’une autre quant aux traditions et que la valeur d’un homme ambitieux pourrait s’y exprimer avec moins de contrainte. Après s’y être fait embauché comme maroquinier pour une boutique tenu par la famille Ide, il ambitionna d’ouvrir son propre commerce. Hélas, le jeu des mains généreuses imposées aux artisans mis à mal son projet et le forcèrent à rechercher une autre activité.
_ Kaseigan (roche) : depuis son enfance, cette jeune fille est chérie par les kami de la terre qui n’ont de cesse de lui confier leurs secrets et leurs craintes. Profondément atteinte par cet état de grâce, la jeune femme a toujours paru dérangée et donc maudite par son entourage. Les superstitions sont encore plus prégnantes dans la caste paysanne et la jeune femme finit par se faire bannir de son village. Elle échoua dans la grande ville comme nombre de jeunes des terres alentours, à la recherche d’un nouveau foyer. Sa kokeshi fétiche est en fait un statuette d’onyx peinte qui lui vaut et l’attention des kami de la terre, et l’affection de seigneur Lune…
_ Makasu (vaincre) : ancien bushi de la famille HIDA, il fit le choix de la fraternité et non de l’honneur tandis qu’il servait sur le mur. Mais là où ses frères d’armes le félicitaient au début, la honte du déshonneur pris bientôt place, le chassant à jamais du Mur pour l’affecter à la Garde Grise. Il y apprit à envier la parfaite dévotion des élèves du Sunda Mizu Ryu, et à abhorrer encore plus l’absence de scrupule de ses camarades de bataillon disciplinaire. Il profita des intempéries de la dernière mousson pour déserter de son poste et s’enterrer dans les ruelles crasseuses du quartier des Arsenaux. Cela remonte désormais à 5 ans et il pense être parvenu à se faire oublier en travaillant sur les docks. Bien qu’il ne s’émeuve plus guère des épopées honorables, il espère toujours son rachat futur.
_ Keibo (estime) : ancien membre d’un petit cartel affilié à la famille YASUKI, cet homme d’âge désormais mûr a toujours été irréprochable car soigneux et de ses actes, et des procédés employés pour parvenir à ses fins. Toutefois, la pression devenant trop grande avec le réseau DAIDOJI, il fut décidé de faire un exemple en épurant le cartel de ses éléments les moins loyaux et des plus sensibles. En effet, le doigté de Keibo gênait considérablement ses maîtres qui virent en son raffinement un signe de faiblesse et de rejet de leur nature même. Keibo a accepté son sort après avoir tenté de s’immoler par le feu en signe de protestation. S’il a survécu à ses blessures physiques, il commence doucement à chercher un autre organisme social qu’il pourra compléter, pour le parfaire.
Synopsis :
1) Recrutement des nouveaux brigadiers et acclimatation aux quartiers pendant les préparatifs du festival des saules.
Prise de contact avec les personnalités et endroits notables du quartier
Premiers éléments concernant l’incendie qui trouva la mort de leurs prédécesseurs
Premières missions sans grand relief (décalage entre les missions et les risques encourus par les « voltigeurs »)
2) Le festival des saules, une fête sous haute tension.
Joies et péripéties du festival
De nouveaux éléments sur la mort de leurs prédécesseurs
Les dessous du quartier
3) Le grand incendie des Arsenaux.
Le désastre du grand incendie
Les autres devoirs des brigadiers et la reconnaissance qui en découle
Le piège (l’incendie de la caserne)
En fait, malgré plusieurs éléments impliquant des pistes criminelles multiples (guerre des cartels, rivalité entre brigadiers et avec la Garde Grise, l’espionnage économique des Mantes, la menace DAIDOJI et celle de l’Outremonde), la vérité est toute autre. C’est en effet Kiriko qui a provoqué la catastrophe où périrent les anciens kajinin, et qui sera à l’origine de celle où les nouveaux risqueront de finir.