joker a écrit :Question :
Une attaque surprise est elle conforme au bushido (type Pearl Harbor) et surtout socialement acceptable dans rokugan ?
Je parle pas de loi mais vraiment d'esprit du bushido
Je vais encore une fois radoter (en plus de ça, après la bataille
) mais l'"esprit du bushido" est un ensemble de notions subjectives à Rokugan et au Japon.
A chacun son Rokugan, à chacun son bushido. L'important est que ce soit clair à la tablée.
Du coté du non domine l'idée d'un certain esprit chevaleresque (plus ou moins fantasmé), de l'absence totale de traitrise ou de coup tordu. Cela a le mérite d'être clair et d'éviter de rentrer dans des justifications oiseuses sur le borderline. Cela pose une distinction claire entre l'honorable et le non honorable.
Du coté du oui, on peut effectivement se pencher sur des tendances nippones. Les Japonais ont plutôt eu tendance à déclarer la guerre par une flèche dans le bide ou une bombe de 250 kg plutôt que par une jolie déclaration préalable.
De mon point de vue, ce n'est pas tant une question de circonstances (de guerre), que de renverser sur l'autre partie le déshonorable (un samuraï doit être toujours prêt à combattre) mais davantage de culture d'efficacité et de pragmatisme.
Tu es mon ennemi, je t'attaque est équivalent à je t'attaque, tu es mon ennemi.
Pour moi, c'est le reflet qu'un samuraï n'a pas à promettre, il agit ... Dit autrement, pour moi, déclarer la guerre, informer son adversaire que l'on veut le détruire n'a pas de sens dans cette logique. Et si je peux détruire directement mon adversaire par surprise, en le prenant au dépourvu, je m'assure des meilleures chances de succès.
Quand 47 ronins s'introduisent dans la demeure de leur ennemi de nuit en prenant tout le monde par surprise, il ne font que se donner les moyens de parvenir à la destruction de leur ennemi juré.
L'honorable se situe là (au niveau des 47 ronins) davantage dans la revendication de l'acte, dans l'assumation de ses conséquences que dans le coté "dissimulé" de la mise en oeuvre de la vengeance (nb ce n'est pas la seule lecture de l'acte pour autant, à chaque société son jugement).
En cherchant la voie, vous trouverez le vide. Dans le vide est la force sans le mal.