Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
J'apprécie l'ambiguité de cette chute. A suivre.Le soleil commençait à baisser sur l’horizon ; il était temps de revenir au Palais du gouverneur. Chemin faisant, le jeune homme fronçait les sourcils, alors qu’il retournait le message dans tous les sens en se demandant comment l’interpréter.
Qu’est-ce que cela pouvait vouloir dire, « elle n’est pas moi » ?
Pas mal comme nom féminin (Haru : Printemps)... Au Japon et en Chine, les courtisanes et prostituées utilisaient souvent des noms de fleur ou lié au vocabulaire botanique, en tant que pseudonyme, des noms de métiers quoi.Dame Oharu, vos visiteurs sont arrivés.
C'est toujours intéressant de voir le mépris caché derrière les sourires de façade. J'apprécie cette touche de réalisme, d'autant plus qu'on sait tout de suite de qui il s'agit. ^^Qui était-ce, déjà ? Ah oui, les trois jeunes samurai en goguette. Encore des ignorants sortis tout droit de leur campagne qui allaient baver sur ses tatamis et faire la démonstration éclatante de leur inculture. Des adolescents imbus de leur personne qu’il lui faudrait éblouir, flatter, charmer - comme elle savait si bien le faire.
Surprise, Cindy !Elle n’eut pas à aller loin pour retrouver la servante. Ses pieds dépassaient d’un shoji entrouvert. Elle gisait à plat ventre, son cou faisant un angle anormal avec le reste de son corps, une expression de surprise sur le visage.
Quelques pas plus loin, le visage d’une pâleur de craie, gisait sur le côté une ravissante jeune femme. Son magnifique kimono s’étalait dans une mare de sang.
Non seulement la cavalerie arrive en retard, mais en plus elle sabote son propre travail. Aiko-senseï connaît bien ses classiques. x)A cet instant précis, les deux cloisons s’ouvrirent brutalement.
-Rendez-vous ! Toute résistance est inutile ! Vous êtes cernés !.
Ca aurait été bien que le kaishakunin soit un des persos principaux de l'Histoire. Comme Matsu Aiko. Ou Kentohime. Mais elle n'est pas assez habile pour qu'on lui propose cette tâche dans une occasion formelle et officielle (normalement, elle était plutôt dévolue à un guerrier de haut niveau, afin que ça soit fait sans bavures... Ainsi dans le film Furyô, lors de la scène du seppuku, le kaishakunin se plante une ou deux fois de suite avant qu'un meilleur sabreur ne prenne la relève !). Ou un autre personnage de la suite de Ikoma Chuzen qui aurait été introduit comme perso secondaire particulièrement habile au sabre, et dont les PJs seraient amenés à se méfier par la suite.Dans la cour intérieure du Palais, une estrade tendue de blanc avait été préparée. Denzaemon s’y tenait, habillé de blanc, agenouillé les mains sur les cuisses. Un grand calme semblait l’habiter.
Derrière lui, le second désigné pour l’occasion se tenait debout, le sabre dégainé.
C'est un bon poème. Cela dit, normalement, à moins de faire ça à la hâte, le protocole normal du seppuku consiste à l'écrire sur une feuille de papier avant de prendre le wakizashi/tantô. Parfois, les guerriers blessés l'écrivent aussi avec du sang, au dos de leur étendard.Inclinant la tête, l’homme debout tendit son sabre, un aide fit couler de l’eau dessus. Denzaemon dénuda sa poitrine, empoigna le sabre court posé devant lui, enveloppa soigneusement la partie haute de la lame dans du papier.
Le vent qui se lève
Fait tournoyer les feuilles
Impermanence
Ses mots, presque murmurés, restèrent suspendus dans le silence. Puis il inspira, et plongea le sabre court dans son ventre.
Ah ! Encore jeune, inexpérimenté et fougueux... Bien sur, le comportement d'Aiko est tout à son honneur : l'étiquette est la première loi du samouraï. Mais la juste indignation de Sûnin est parfaitement écrite et conçue. Cela rend bien aussi son manque de connaissance du Bushidô. Par ce que Denzaemon est innocent, et par ce qu'il est un homme d'honneur qui a agit pour le bien du clan, il doit mourir par Seppuku. Car c'est la manière la plus douloureuse de mourir lorsqu'il devient juste de mourir, cela permet de faire la preuve de sa sincérité.Ce n’était pas le cas de Sunîn. Il n’avait pas regardé le condamné, il était resté les yeux rivés sur sa tante. Même si elle avait refusé d’intervenir, un espoir tenace continuait de l’habiter. Ce n’était pas possible, elle n’allait pas laisser mourir un innocent, dont le seul crime était d’avoir voulu agir pour le bien du clan, elle allait intervenir, elle allait dénoncer le véritable coupable, elle allait faire quelque chose…Mais le visage d’Aiko était resté parfaitement impassible, sans montrer la moindre trace d’émotion, même au moment où l’homme s’était tranché le ventre, même au moment où le sabre s’était abattu. Et là, à ce summum d’hypocrisie, elle ne réagissait toujours pas. Une violente bouffée de haine l’envahit. Non, elle n’allait rien faire. L’expression figée, il se força à incliner la tête, comme il savait que l’exigeait l’étiquette, brûlant tout du long de colère contenue.
Togashi Dôgen a écrit : Ca aurait été bien que le kaishakunin soit un des persos principaux de l'Histoire.
le protocole normal du seppuku consiste à l'écrire sur une feuille de papier avant de prendre le wakizashi/tantô.
et ce n'est pas fini ^^Mais la juste indignation de Sûnin
En fait, les samouraïs qu'ils soient nippons ou rokugani, avaient toujours un nom de famille. C'était un de leurs privilège, à eux et aux aristocrates. C'est pourquoi, même quand un paysan se déclarait ou se faisait passer pour un samouraï et devenait ainsi rônin, il se choisissait un nom de famille. Normalement, c'est pareil à L5A, mais rares sont les MJs et joueurs qui prennent en compte ce détail de background. Bien sur, dans L5A, même si un personnage samouraï se présente avec un nom de famille en propre, celui-ci prend le dessous dans les affaires officielles dès lors qu'il entre comme samouraï dans la maisonnée d'un daimyo des familles majeures. Mais ça n'empêche pas qu'un rônin sans nom de famille fait un peu louche/paysan. Fin' bon, sur ce point, fais comme tu veux... ^^- Je m’appelle Geki, j’ai été embauché par Hidemasa-sama.
Celui-ci intervint pour confirmer le fait, et qu'il avait jugé être à même de le faire de son propre chef. Aiko lui jeta un coup d'oeil incisif, puis retourna le feu de son attention sur le rônin.
On reconnaît la chef de guerre expérimentée et la stratège observatrice.- Rônin, je te connais. Tu as déjà trahi ton maître précédent, le karo. Comment penses-tu me convaincre que tu n'es pas un espion à la solde des Licornes, alors que je devrais te livrer au bourreau par simple précaution ?
C'est bien la nièce de Toturi. Toutefois, celui-ci était un peu plus clément à ma souvenance, permettant le recours à des shugenja.Quelques instants passèrent, insoutenables, où seuls résonnaient les grognements sourds du rônin. Hidemasa avait dégainé son katana, mais l’arme tremblait de façon visible. Il était blanc comme un linge.
- Arrête ! ordonna Aiko au rônin.
Le sabre de ce dernier lui échappa des mains, alors qu’il prenait une inspiration soudaine, comme un noyé qui remonte à la surface. Le sang dégoulinait de l’entaille latérale, en grandes traînées écarlates.
Aiko se tourna vers Hidemasa :
- Tu es à présent responsable de lui. S'il survit, il pourra rester avec nous.
Sur ces entrefaites, elle tourna les talons. Le rônin s’évanouit. Koui se précipita pour panser sa blessure, sans néanmoins faire appel aux kamis, pour respecter les consignes.
La comparaison est un peu... Je veux dire, le silex est dur, mais assez friable pour être taillé. Il a donc une certaine fluidité, mais... à ta place, je rajouterai juste "dure - dure et tranchante comme le silex..."Elle est dure – dure comme le silex. Aucune compassion, aucune empathie.
Togashi Dôgen a écrit :Rônin, je te connais.
je mettrai "dure comme la pierre" alors si le silex pose problème.Elle est dure – dure comme le silex.
oui, en effet. Et la réflexion de Sunîn "oui, par la haine" reflète bien la réaction d'une partie du groupe^^quelque chose du genre "sabre impitoyable", car il faut bien le dire, c'est comme ça qu'Aiko se comporte. ^^