Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Sauf que moi, perso, j'ai pas besoin de règle pour savoir que le courtisan va se faire latter par le pro du sumaï.Tetsuo a écrit :Pour moi un duel est avant tout un affrontement spirituel, et finalement la frappe n'est que l'échec du duel (d'ailleurs la mécanique des règles impliquent ça : celui qui échoue son enchère donne l'ouverture à l'autre).
Le pendant est que bien souvent, nous MJ, et nous joueurs, n'acceptons pas de rompre un duel avant la résolution. Alors que cela devrait être la majorité des cas.
J'étudie une solution alternative au duel, grandement inspiré du duel avec le lancier dans Héros ou les adversaires se font face, aucun coups n'est donné mais ils visualisent l'ensemble d'un combat et finalement l'un d'eux renonce.
Comme lorsqu'un joueur d'échec (ou de GO) renonce, alors que nous spectateur néophyte ne voyons pas pourquoi, mais lui a déjà estimé que sa situation n'était plus viable.
De là, si une personne est capable d'une telle abstraction, de se concentrer et visualiser l'aura de son adversaire, il peut tout à fait n'être qu'un grand maître du duel d'Ikébana mais savoir quand son adversaire est plus fort que lui : il peut obtenir les informations traits, Vide, rang de compétences et ensuite estimer ses chances de réussites. Et de là estimer si le sumaï en face est bon ou pas.
Bien sur il restera la résolution, via les Compétences impliquées, n'oubliez pas que la compétence de Duel (Iaijutsu en version règle) ne sert que pour les phases d'enchère, pas pour la résolution de la frappe.
Imaginons votre Doji, expert en Duel mais n'ayant que des compétences de courtisan; par un malheureux concours de circonstance il se retrouve à faire face à un Hida dans un duel de sumaï.
Le Doji pourra se concentrer estimer la force de son adversaire, et probablement qu'il renoncera.
Quand bien même il ne renonce pas, et gagne les enchères grâce à sa compétence Duel élevée, son adversaire lui permet de frapper...
Il lancera son Jujitsu comme il n'a pas la compétence, il garde 1 dé, ne relance pas les 10... Bref rate sans nul doute son adversaire, qui l'explose. Bilan : le Hida gagne, logique.
Mais l'erreur du duelliste Doji aura été de ne pas reconnaitre la valeur de son adversaire dans ce duel.
Oui, c'est ainsi que je fais.Kakita Kuzoshi a écrit :Donc si je résume bien ta pensée tetsuo-sama :
-phase de concentration : tu utilises une compétence duel pour la gestion de la pression.
-phase de résolution : tu utilises la compétense d'arme (ou de poésie, d'haïku...) pour le jet "d'attaque".
C'est bien ça tetsuo-sama ?
J'applique la même méthode. Duel a mort = Iai, sinon arrangement entres les protagonistes pour un duel qui serait au premier sang.Kakita Kuzoshi a écrit :Moi je trouve que le principal problème des duels "à la carte" c'est les portes ouvertes à tout et nimporte quoi.
Exemple : Un hida fait un duel avec un Mirumoto, le Mirumoto sort ses 2 lames et là dans l'esprit du hida : "s'il peut utiliser un wakizashi comme on lui enseigne dans son école, je n'ai qu'à prendre une armure lourde et comme les duels peuvent se faire avec autre chose qu'un sabre (poésie, ikebana...) je peux prendre un tetsubo comme on m'enseigne dans mon école".
Au final, tout le monde peut trouver une faille dans le raisonnement et ça finit en escarmouche traditionnelle à deux.
Donc dans mon Rokugan, les duels judiciaires et d'honneur c'est du iaijutsu point. Les courtisans et les shugenjas se trouvent des duellistes pour les représenter ou améliore leurs capacités martiales.
Après, pour les duels d'apparât ils peuvent faire comme ils veulent.
Edit
PS : au fait une spécialisation ne coute pas 2 x le nombre de spécialisation de la compétence à atteindre ?