Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou pas...La chronique de trop? Le caricaturiste Siné, accusé d'avoir tenu dans une chronique des propos antisémites envers Jean Sarkozy, a été renvoyé de l'hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo», a indiqué mardi à l'AFP le directeur de la publication, Philippe Val.
«Siné a dépassé la limite»
Le 2 juillet, Siné ironisait sur le projet de mariage du fils de Nicolas Sarkozy avec l’héritière de la maison Darty, Jessica Sebaoun. «Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter, écrivait-il alors. Le Parquet a même demandé sa relaxe! Il faut dire que le plaignant est arabe! Ce n'est pas tout: il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit!»
Une chronique pas du tout du goût de Philippe Val. «Je suis rarement d'accord avec ce que Siné raconte mais il y a une latitude à Charlie pour exprimer des opinions différentes des miennes» et «cette latitude est bordée par une charte qui proscrit notamment tout propos raciste et antisémite dans le journal», a-t-il précisé à l’AFP. Et d’ajouter: «Siné a dépassé cette limite».
«Je préfère me couper les roubignolles»
Dans un communiqué qui sera publié dans Charlie Hebdo daté de mercredi, Philippe Val écrit: «Les propos de Siné sur Jean Sarkozy et sa fiancée, outre qu'ils touchaient la vie privée, colportaient la fausse rumeur de sa conversion au judaïsme. Mais surtout ils pouvaient être interprétés comme faisant le lien entre la conversion au judaïsme et la réussite sociale et ce n'était ni acceptable ni défendable devant un tribunal».
De son côté, Siné, qui collabore à Charlie Hebdo depuis la relance du titre, en 1992, n’est pas du même avis. «Val voulait des excuses auprès de Jean Sarkozy et de la famille Darty. Je lui ai demandé s'il ne se foutait pas de ma gueule. Je préfère me couper les roubignolles», a-t-il rétorqué à l’AFP. Et le dessinateur et chroniqueur, âgé de 79 ans, persiste: «Je reproche à Jean Sarkozy de se convertir par opportunisme. S'il s'était converti à la religion musulmane pour épouser la fille d'un émir, c'était pareil. Et (la fille d')un catholique, pareil, j'ai jamais fait de cadeau aux catholiques.»
C'est quoi ces conneries ? Parce que des propos pourtant limpides pourraient être interprétés de travers, on vire un type ?Mais surtout ils pouvaient être interprétés comme faisant le lien entre la conversion au judaïsme et la réussite sociale et ce n'était ni acceptable ni défendable devant un tribunal».
L'armée colombienne a utilisé l'emblème du CICR pour libérer les otages
Par Jean-Luc PORTE AFP - il y a 2 heures 2 minutesBOGOTA (AFP) - Le président colombien Alvaro Uribe a reconnu mercredi que son armée avait violé les conventions internationales en utilisant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le 2 juillet lors de l'opération de libération de 15 otages des Farc, dont Ingrid Betancourt.
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Le chef de l'Etat colombien a précisé lors d'une cérémonie publique qu'un officier de l'armée colombienne, -- "nerveux et contrairement aux ordres donnés"-- qui participait à l'opération aérienne, portait une veste sur laquelle se trouvait l'emblème de l'organisation internationale.
Le nom de cet officier qui, selon le président, "n'a à aucun moment voulu se substituer aux organisations humanitaires", "ne sera pas rendu public pour sa propre sécurité et pour ne pas nuire à sa carrière", a ajouté Alvaro Uribe.
M. Uribe a ensuite annoncé avoir "présenté mercredi matin ses excuses" au CICR.
"Le respect de l'emblème est crucial pour que le CICR puisse apporter son aide aux personnes touchées par des conflits en Colombie ou ailleurs", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'institution humanitaire, Florian Westphal, interrogé à Genève à la suite de la déclaration du président colombien.
M. Westphal a jugé "très important" que la Colombie ait reconnu avoir abusivement utilisé l'emblème de la Croix-Rouge et que M. Uribe ait "admis l'erreur qui était faite".
"L'emblème du CICR doit être respecté en toutes circonstances et ne peut être utilisé de manière abusive", a indiqué le CICR à Bogota dans un communiqué.
Le communiqué du CICR ne précise pas si des mesures seraient prises pour dénoncer cette grave infraction aux règles internationales.
Peu avant la déclaration publique de M. Uribe, l'avocat de deux guérilleros des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), capturés pendant l'opération, avait indiqué que ses clients avaient été floués notamment par la vue de cet emblème.
M. Rodolfo Rios, le défenseur des rebelles, Gerardo Aguilar (alias "César") et Alexander Farfan (alias "Gafas"), a précisé à l'AFP que les deux guérilleros avaient également informé des délégués du CICR qui leur rendaient visite en prison, du recours à l'emblème de leur organisation dans l'opération colombienne du 2 juillet.
Selon l'avocat, l'armée a déjà "à de nombreuses reprises simulé la présence de délégués du CICR" et aux dires de ses clients, "le 2 juillet, 3 à 4 personnes ont utilisé l'emblème du CICR".
Auparavant le vice-président Francisco Santos avait pour sa part indiqué que le gouvernement colombien allait enquêter sur cette affaire.
"Le gouvernement entretient une relation de confidentialité avec le CICR, un travail, une confiance qui s'est bâtie au fil de nombreuses années", a souligné M. Santos en ajoutant qu'il ne croyait "absolument pas" à l'"usurpation d'un emblème aussi important" par l'armée.
Quelques heures après l'opération, le commandant de l'armée, le général Mario Montoya, avait publiquement nié en présence d'Alvaro Uribe un tel recours.
"Aucune enseigne n'a été utilisée, monsieur le Président, ni de la Croix-Rouge, ni d'aucune organisation humanitaire", avait-il affirmé.
Le procureur général de la Nation, Mario Iguaran, interrogé par la chaîne de télévision privée Caracol, a estimé que le délit de "perfidie" ne pouvait pas s'appliquer au cas suivant car, a-t-il dit, "l'objectif de l'opération militaire était de libérer des otages et non d'attaquer ou de nuire à l'adversaire".
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Entre le 30 juillet et le 20 août, Nicolas Sarkozy a "prévu de passer quelques jours de vacances" dans la propriété appartenant à la famille de sa femme, comme l’explique Var Matin. Du coup, par arrêté du 7 juillet émanant du ministère de l’Ecologie, de l’Environnement, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire ainsi que de celui de la Défense, "il est créé, à titre temporaire, une zone interdite de survol dans la région du cap Nègre, du 15 juillet au 15 septembre 2008". Ce sont les paparazzi volants qui en feront les frais. Motif invoqué : "Pour les besoins liés à la protection de hautes autorités". Pour quelques jours de vacances, sa Majesté Sarkozy interdit le survol de la maison de la reine durant deux mois entiers ! Pourquoi se gêner ?
A noter que peu avant le PS par le biais de Migaud réagissait aussi :Après la décision du tribunal arbitral qui a condamné le Consortium de réalisation à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie, le président du MoDem affirme qu'à "chaque fois que Nicolas Sarkozy a été soit au ministère des Finances, soit à la présidence de la République, comme par hasard des protections se sont déclenchées à l'endroit de" l'homme d'affaires.
Interrogé sur RTL jeudi 17 juillet, le président du MoDem, François Bayrou, s'en est pris violemment à la décision du tribunal arbitral qui a condamné le Consortium de réalisation (CDR) gérant le passif du Crédit Lyonnais, à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie. Il a également dénoncé des "protections au plus haut niveau", rappelant que Bernard Tapie avait apporté son soutien à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle. "Chaque fois que Nicolas Sarkozy a été soit au ministère des Finances, soit à la présidence de la République, comme par hasard des protections se sont déclenchées à l'endroit de Bernard Tapie", a affirmé François Bayrou.
"Opération d'intoxication"
Le président du Mouvement Démocrate a parlé d' "une opération d'intoxication", prise "sans décision de justice", ajoutant que "cette somme ce n'est pas le Crédit Lyonnais qui va la payer, (...) c'est le contribuable". Pour François Bayrou ce verdict est scandaleux car la somme allouée à l'ancien homme d'affaires "représente la totalité de tous les salaires annuels des 15.000 postes d'enseignants français qui vont être supprimés l'année prochaine" ou "l'effacement de déficit de l'hôpital public en France". "On a voulu mettre en place des arbitres qui sont des personnes privées, d'ailleurs lourdement dédommagées, (...) pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie", a-t-il affirmé. "Il y a toujours eu des aventuriers qui jouent avec les banques et avec le fisc pour essayer de faire fortune, c'est la responsabilité de l'Etat de l'empêcher" a expliqué François Bayrou, qui dit ne pas en vouloir "personnellement" à l'ancien président de l'OM.
"Grande fortune française"
"On donne 45 millions d'euros à Tapie pour préjudice moral, et il suffit de regarder le pedigree de Tapie, comme on dit pour les chevaux, pour avoir une idée de ce que moral en l'occurrence signifie" alors qu'en comparaison pour "une personne victime du cancer de l'amiante on donne 45.000 euros", s'est-il insurgé. Pour François Bayrou, Bernard Tapie "n'a pas des dettes à cause de cette affaire Adidas", mais "en raison d'affaires multiples et antérieures : l'affaire du Phocéa, l'affaire Testut, des fraudes fiscales pour lesquelles il a été condamné par millions et millions d'euros". Le fondateur du MoDem a déclaré que Bernard Tapie "va avec cette somme être parmi les grandes fortunes françaises et pendant ce temps les pauvres gens on les conduit au désespoir et on les pressure". Il réclame "une commission d'enquête parlementaire (...) qui accepte d'aller regarder quel est l'enchaînement de décisions qui a conduit à écarter la justice et à la remplacer dans des conditions aussi controversées par des arbitres entre guillemets".
M'enfin, si c'est pour que Tapie nous ressorte le joker d'Arnaud :INFO OBS Le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée veut comprendre pourquoi la justice a été dessaisie au profit d'un "tribunal arbitral" privé, qui a accordé la somme record de 400 millions d'euros à l'homme d'affaires dans l'affaire Adidas.
Le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le député socialiste Didier Migaud, a décidé d'organiser à la rentrée de septembre une série d'auditions sur l'affaire Tapie, comme il l'a fait dans le passé sur l'affaire des délits d'initiés d'EADS. Le député veut comprendre pourquoi la justice de la République a été dessaisie au profit d'un "tribunal arbitral" privé, qui a accordé la somme record de 400 millions d'euros à Bernard Tapie, à la charge du contribuable. Bernard Tapie affirme avoir été spolié en 1993, lorsqu'il avait chargé le Crédit Lyonnais lors de la vente d'Adidas. Mais la Cour de Cassation lui avait donné tort en octobre 2006.
Thierry Philippon
Notez que les autres commentaires ne sont pas piqués des vers (et que certains soulèvent une problématique intéressante...)Autre pays, autres mœurs. 200 millions de travailleurs migrants, voilà un nombre impressionnant au regard de nos 60 millions de français. A tous ceux qui s'émeuvent de leur sort, accueillez-les chez nous (ou plutôt chez vous)! J'imagine facilement ce qui se passerait si la Chine appliquait nos valeurs chez elle, 1,3 milliards de chinois en liberté, quel joyeux tableau. Soyons réaliste, la dimension de la chine n'est pas compatible avec la notion de droits de l'homme.
Notez que les questions territoriales dans ce coin-là ne sont pas nouvelles, y'a même eu un conflit France-Siam pendant la deuxième guerre mondiale (on croirait de la science-fiction!!!)PREAH VIHEAR, Cambodge - Pour la quatrième journée consécutive, le Cambodge et la Thaïlande continuaient vendredi à renforcer leurs effectifs militaires autour d'un temple historique et d'une portion de territoire revendiquée par les deux pays.
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Cambodge et Thaïlande ont toutefois accepté de tenir des pourparlers à partir de lundi dans le but d'apaiser la tension et éviter une action militaire.
Les Thaïlandais disposent à présent de plus de 400 soldats, contre 200 la veille, en territoire cambodgien près du temple Preah Vihear, un sanctuaire du XIe siècle, en violation de la souveraineté du pays. Côté cambodgien, le nombre de soldats a plus doublé pour s'établir à 800 soldats contre 380 la veille.
Le Cambodge affirme qu'une quarantaine de soldats thaïlandais ont fait une intrusion sur son territoire alors que la tension monte entre les deux pays en raison d'un différend territorial portant sur un ancien temple, a annoncé un responsable cambodgien.
Cette intrusion survenait après l'arrestation par les autorités cambodgiennes de trois ressortissants thaïlandais qui ont franchi la frontière à proximité du temple, récemment inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Thaïlande et Cambodge revendiquent ce territoire de 4,6km2 entourant le sanctuaire. En 1962, la Cour internationale de Justice de La Haye avait accordé au Cambodge la souveraineté sur le temple de Preah Vihear et sur la terre qui l'entoure; une décision qui, près de 50 ans après, continue d'irriter bon nombre de Thaïlandais même si ce temple est culturellement cambodgien, partageant un style hindou avec le célèbre site d'Angkor-Vat dans le nord-ouest du Cambodge. AP