SAMEDI 14 Avril 2007
PRE GAME
Lever à 7h30. Avec un coucher vers 1h30 si je me rappelle bien, après avoir fait les sacs.
J’éjecte Iraz’ du lit puisqu’il a tendance à se lever du bon pied… Ce qui est loin d’être mon cas (et c’est un doux euphémisme).
J’émerge des brumes à 7h45. Je vais me doucher. Je maudis Katsumi d’habiter à Tataouine les bains à plus d’une heure de chez moi, je le maudis de pas être motorisé… Au point où j’en suis je le maudis de pas se démerder à venir avec ses p’tites jambes tout seul comme un grand, en parcourant tout paris avec les bannières sur le dos.
En prenant mon café je me rends compte que je suis un peu sèche avec Katsumi… Va quand même pas faire Marcoussy – La Villette avec les suppléments, les ADJ et les bannières : bien 10 kg de cochonneries alors qu’il est taillé comme une arbalète… Ce serait pas courtois.
Jin qu’ils disaient… On va faire comme-ci alors… Après tout ça nous fait qu’un détour de 75km (oui oui j’ai compté).
Arrivée chez Katsumi à 9h20 peu ou prou. Trajet jusque la Villette OK.
DEBUT DU GAME
On est au stand entre 10h30 et 11h00 le temps qu’on retrouve tous nos petits (façon de parler hein… y’avait Samarco)
Présents du samedi :
Irazetsu
Katsumi
Sensei Bonaf
Môa
Samarco en pointillé (très fins les pointillés)
On va dire timidement bonjour aux gens du clan Takeda (enfin timidement c’est moi hein… les autres sont sociaux). J’essaie de retenir tous les noms, les associations noms / pseudos, les kashira (« Les kashiquuoi ? Ce qu’ils font ! … ah oui… » je suis pas douée). Je rate lamentablement évidemment. A défaut j’essaie de retenir leurs visages… Ils sourient tous aussi, ils me facilitent pas la tâche.
En plus ils ont tous l’air de croire qu’on va faire un truc qui tient la route (ils sont bizarres ces gens) : je rajoute un p’tit quintal de pression aux deux tonnes que je porte déjà sur mes larges épaules (qui qui dit qu’elles sont pas larges mes épaules !!!
)Là on monte le stand en deux secondes (en faisant chier tout le monde : pas de scotch, pas de ficelle, pas assez de bracelets, on vole des chaises… bref on est des losers
). Ensuite viens la grosse angoisse… Le gempukku théatralisé c’est bien. « Comment ça j’ai pas l’air sûre de moi ? Comment ça on s’est pas vraiment tous compris ? Comment… He mais putain on est sur le programme !!! C’est rien… Un peu de concentration et ce sera bon.» Résolution numéro 0 (celle qui vaut tripette, celle qui est complètement con… la première quoi) = on réfléchit tout seul
Résultat 0 = on a pas trouvé de solution mais on a bien cadré le problème
Résolution numéro 1 = on réfléchit à plusieurs. On va exposer nos doutes organisationnels au clan Takeda.
On va distribuer les feuilles explicatives à l’accueil… Nan au stand… Nan à l’accueil… bon va pour le stand, c’est plus logique en plus.
Résultat 1 = on a dégrossi des solutions cette fois, on se met en selle (et on se costume – oui tout le monde avait des yukata de fille, oui on avait des écharpes autour de la taille ! oui bah c’est l’intention qui compte !). Il est quasi 12h00 !
LE GEMPUKKU
Des gens se présentent, ils veulent participer au défi.
+ : il y a du monde
- : l’aspect roleplay est super dur à gérer.
On a du mal à dire
« - Bienvenue noble membre du clan… Du clan du quoi ?
- Pardon ? Je viens pour le concours.
- Je suis le karo du Seigneur Bayushi et…
- Quoi ?!
- Bon OK, laisse tomber. On te donne une feuille là tu vois ? Tu passes par tous les stands, tu te fais valider tes épreuves et en milieu d’après midi tu auras une cérémonie de presque remise de diplôme et puis un petit cadeau.
- OK. Merci. »
On devrait théoriquement suivre les gens afin de voir s’ils se débrouillent bien, afin d’ajouter un p’tit côté roleplay aux évènements.
+ : très bonne idée
- : on est trop peu nombreux
Les gens se déplaçant dans le cadre d’un salon sont beaucoup moins enclins à rester en place (i.e. dans la même pièce, celle des stands) que lors d’une conv’ de jeux (où ils savent d’avance qu’ils vont être « bloqués » pendant un p’tit bout de temps)
Le résultat c’est qu’on en perd plein de vue, qu’on a du mal à les reconnaître, qu’on a peur qu’ils se fassent la malle avant la cérémonie, qu’on a peur qu’ils grugent, etc. Le côté roleplay est aussi quasi impossible à mettre en place dans la situation actuelle.
Arrive la cérémonie de fin, je me carapate de manière super justifiée « je tiens le stand… ». Les trois autres zigotos vont dans une pièce à part pour remercier les participants, faire un petit speech et leur donner leurs cadeaux.
+ : sympa de retrouver des gens (pas tous malheureusement… ceux qui se sauvent dont je parlais avant)
L’aspect RP peut être incorporé à ce moment sans trop de difficulté.
Les gens étaient content de leurs cadeaux (de petites cochonneries qui venait des organisateurs du GAME – je dis petites cochonneries parce que le samedi on a filé que des petits trucs, le dimanche c’était autre chose !- une petite bafouille de Bayushi Tekuma pour les féliciter d’être venu passer le gempukku chez lui et une petite tasse en terre cuite – parce que la poterie ça fait « cinq anneaux » / on prend de la terre, on la mouille, on la cuit blablabla)
Les gens du clan avaient l’air content… Alors nous aussi.
- : pas de négatif… Ah si : on a eu 15 participants le premier jour et seulement 7 qui étaient présents à la cérémonie.
POST-GEMPUKKU
On a bien pu voir ce qui merdait, ou pas. Ce test a permis de dégager plein de remarques pertinentes, du coup on s’est dit qu’on ferait mieux le lendemain.
Suite au prochain épisode.
(et plus que beaucoup 
)
