Mais il ne rejette pas totalement cet Empire, il veut l’améliorer, libérer les eta et himins de leurs servitudes. En utilisant les morts vivants, il peut proposer un avenir qui semble plus juste et humain.
je ne pense pas
je pense que comme de nombreux ambitieux qui veulent le pouvoir, ils s'appuie sur ceux qui ont le plus à gagner à un changement de régime, sans forcément avoir l'intention tenir parole ensuite
en fait, les Adeptes de Sang n'étaient pas du tout des eta ou des hinin dans le concept de leur fondateur qui (on le voit d'ailleurs dans les fictions) n'a vraiment jamais pensé qu'à lui-même et s'est constamment servi des autres. Ceux qui le respectaient et même ceux qui l'aimaient.
mais rapidement, il s'est rendu compte que les eta par exemple éprouvaient moins de répugnance à l'idée d'utiliser du sang ou des corps pour faire de la magie, étaient assez ignares pour ne pas trop percuter sur le fait que ça ressemblait furieusement à de la maho et enfin avaient le moins à gagner dans le système existant. Bref, ils seraient les gens peut-être les moins intéressants mais certainement les plus faciles à convaincre et ceux qui auraient le moins de scrupules ou de remords une fois à son service.
toute la "culture" des Adeptes du Sang repose en fait sur l'ignorance dissimulée sous un vernis de connaissance. Ainsi, ils continuent à se croire libres d'influence conséquente de la souillure gràce à leurs rituels qui permettent de s'en décharger mais leur croyance n'a fait qu'intérioriser cette corruption dans le fond, créant des individus d'apparence saine mais dans les faits rongés de l'intérieur et qui peuvent basculer d'un instant à l'autre (ce qui leur arrive parfois durant certains rituels ou lorsqu'ils vont dans l'outremonde).
Et Iuchiban ainsi que Yajinden se sont bien gardés d'expliquer comment eux-mêmes étaient en effet bel et bien à l'abri de l'influence de Fu Leng, contrairement à leurs subordonnés. Ceux ci ont le tort de croire que les secrets qu'ils connaissent sont les mêmes que ceux qui protègent les fondateurs de leur culte et sa nature décentralisée renforce cette croyance car nul ne peut mesurer dans l'ensemble à quel point les faits et les convictions peuvent diverger.
Accessoirement, toute l'affaire de la pluie de sang montre aussi à quel point Iuchiban se fiche totalement du sort de ses serviteurs, quelle que soit leur caste.