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Goju Kaze
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Message par Goju Kaze » 11 août 2006, 08:48

Kakita Inigin a écrit :Et pourquoi ça ? tu connais des moyens plus utiles ?
Non, aucun, c'est pour ça que c'est triste. Enfin si, il y en a un, être l'homme le plus riche du monde et choisir une cause (ce que fait Bill Gates) mais il n'est pas vraiment applicable pour tous.
(oui, la révolution prolétarienne, mais ...)
En tout cas, celui ci il me marche pas c'est sur.

:kaze:
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Kzo
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Message par Kzo » 11 août 2006, 13:35

Shinjo Kyusuken a écrit :
Kzo a écrit :C'est marrant parce que tout ce que tu viens de citer, c'est exactement ce que le gouvernement français a cherché à privatiser ces 10 dernières années (grossomodo).
Et ? En quoi cela amoindrirai mon propos ?
Si tu lis mon post qui suivait celui que tu cites, je dis bien que c'est juste une remarque, une constatation, je n'ai exprimé aucune opinion, donc voilà :)
Après ça peut déplacer le débat à la limite.
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Message par Kakita Inigin » 14 août 2006, 16:13

Goju Kaze a écrit :
Kakita Inigin a écrit :Et pourquoi ça ? tu connais des moyens plus utiles ?
Non, aucun, c'est pour ça que c'est triste. Enfin si, il y en a un, être l'homme le plus riche du monde et choisir une cause (ce que fait Bill Gates) mais il n'est pas vraiment applicable pour tous.
(oui, la révolution prolétarienne, mais ...)
En tout cas, celui ci il me marche pas c'est sur.

:kaze:
non. Il n'a pas marché en Russie dans un pays 95% rural et avec une industrie de pays du tiers monde, aux ressources naturelles essentiellement inexploitables pour cause de sibérie.
Et il n'a pas marché dans un monde qui s'est levé contre lui.

L'exemple russe ne veut pas dire que le moyen est mauvais mais que les circonstances étaient pourries (ce qui en soi est un fort vecteur révolutonnaire).
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Message par Goju Kaze » 14 août 2006, 16:44

Euh, je sais pas moi, ce que je vois de Russie actuellement c'est des oligopoles plus ou moins mafieux qui ont main mise sur le pays, avec la bénédiction du "président", ancien pontes du KGB.

Clairement, ce modèle à montrer sa pérénité. Le modèle de la révolution du prolétariat oublie un facteur essentiel, la cupidité et l'indifférence du mec commun qui n'en a rien à foutre du voisin.

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Message par Kakita Inigin » 14 août 2006, 18:15

bah ça marche pas à partir du moment où on recrée une classe dirigeante quasi héréditaire ... quant à la corruption et à l'enrichissement ds oligarques, çàa vient de la recapitalisation de l'économie, pas du système soviétique en tant que tel (qui dans les années 20-30 fonctionnait pas si mal).

Concrètement, l'égalitarisation conduit au dvpt d'infrastructures "démocratiques" et à un enrichissement de certaines populations, mais ensuite le marché noir se dvpe aux détriments de l'économie légale qui finit (du moins en URSS) par se concentrer sur ce qui ne peut être touché par le marché noir à savoir les transports, les armements lourds (nucléaires) et la sécurité (l'Armée rouge et les services de sécurité pesaient jusqu'à 5% de la population et 20% de l'économie ... ce qui réduisait à rien l'amélioration des conditions de vie. Evidemment, dans un systèlme dictatorial, à partir du moment où il n'"yplus de perspectives d'amélioration pour 98%* de la population , ben il faut renforcer les services de sécurité et de contîole de la population encore et encore.
Dans une société de la richesse d'un pays de l'OCDE, le preoblème du marché noir est inexistant. Les choses seraient donc très différentes.

* parce que la "classe dirigeante" soviétique était caractérisée par son accès ç une voiture ... et qu'en 1976 en URSS il y avait 5 voiture pour 1000 habitants soit avec 4 personnes par familles, 2% de la population.
Dernière modification par Kakita Inigin le 14 août 2006, 18:21, modifié 1 fois.
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Message par Asako Keitaro » 14 août 2006, 18:19

Oui il fonctionnait tellement bien que t'avais une classe privilégiée qui détennait le pouvoir, les moyens et les armes et qui dirigeait le pays, et une classe prolétaire (90% de la population) qui était dans un état de misère et de pauvreté extrème.
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Message par Kakita Inigin » 14 août 2006, 18:21

on s'est croisé.
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Message par Hida Ichi » 14 août 2006, 18:42

Kakita Inigin a écrit :bah ça marche pas à partir du moment où on recrée une classe dirigeante quasi héréditaire ... quant à la corruption et à l'enrichissement ds oligarques, çàa vient de la recapitalisation de l'économie, pas du système soviétique en tant que tel (qui dans les années 20-30 fonctionnait pas si mal).
Tu veux dire à l'époque des grandes purges, de la collectivisation forcée et des millions de personnes morts de faim ou envoyés dans des goulags...

L'économie soviétique, comme les économies des pays de l'Est, ont le mieux fonctionné à la fin des années 60 et dans les années 70. Quand ces pays ont fait appel au crédit international pour construire des usines modernes ou pour acheter des biens de consommation qu'ils ne produisaient pas. Egalement quand l'URSS a profité des hauts prix du pétrole pour en exporter en échanges de beaucoup de $$.
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Message par Kakita Inigin » 14 août 2006, 19:36

Tu veux dire à l'époque des grandes purges, de la collectivisation forcée et des millions de personnes morts de faim ou envoyés dans des goulags...
ben quoi ? c'est bon pour les affaires ... les transports féroviaires et less pompes funèbres n'ont jamais aussi bien fonctionné ... :mal: *


* à prendre au XX° degré.
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 17 août 2006, 12:20

http://permanent.nouvelobs.com/politiqu ... S8490.html
Jack Lang : pourquoi il faut que ce soit moi...

NOUVELOBS.COM | 17.08.06 | 11:59

Jack Lang : pourquoi il faut que ce soit moi... Dans une interview au Nouvel Observateur, le député PS estime être le meilleur pour "protéger les Français et leur rendre l'ambition".

Vous êtes toujours candidat ?
- Je ne devrais plus l'être ?

Depuis que Ségolène Royal se promène dans les sondages et vous éclipse dans le cœur des Français, on peut se poser la question.
-Depuis quelques mois, on est hypnotisé par des prédictions électorales qui seront, comme d'habitude, démenties par la réalité. Au lieu de chercher un président de la République, on joue au concours de pronostic...

Il faut bien être élu, tout de même ! Pour battre Sarkozy, mieux vaut être populaire...
- Je n'ai pas l'impression d'être impopulaire. Je crois avoir un lien assez fort, et depuis longtemps, avec les Français. Quant à la menace Sarkozy, elle m'impressionne moins que vous. La droite est au bout du rouleau. Les gens n'en peuvent plus de ce régime qui n'en finit pas de nous imposer son déclin. Il y a des mouvements sociaux. Des signes qui ne trompent pas. J'étais l'autre jour au Festival des Vieilles Charrues. Un événement extraordinaire, inventé, porté par des bénévoles.

La preuve de la vitalité de ce pays, qui n'attend qu'une délivrance... On m'attrapait dans les allées. « On sera avec vous l'an prochain, débarrassez-nous de cette droite ! » Je suis monté sur scène pour saluer Jamel Debbouze. 50 000 jeu-nes m'ont applaudi. Ils criaient, « Jack président ! » - apparemment, ils ne lisent pas les sondages... La France attend la gauche.

Sarkozy a déjà perdu ?
-Il a prononcé les mots de sa condamnation. Le jeu du « Kärcher » et de la « racaille » le rattrapera. Il a défié la jeunesse. La jeunesse ne l'oubliera pas. Elle sera une force de frappe sans égale l'année prochaine. Nicolas Sarkozy a choisi d'exacerber les divisions de ce pays. En ce moment, il expulse ou laisse expulser des enfants. Il va le payer. C'est écrit.

Sarkozy perdra quel que soit le candidat socialiste ?
-Les Français ne voudront pas d'un nouveau 21 avril. Et ils ne voudront pas prendre le risque Sarkozy.

Donc, les militants socialistes désigneront, cet automne, le futur président de la République.
-Sans doute. Et c'est une responsabilité immense. Il faudra choisir le meilleur président pour la France.

Et le meilleur, c'est vous ?
-Je le crois. Sinon, pourquoi serais-je candidat ? Disons, le moins mauvais (sourire)... Vous connaissez l'adage : ne te juge pas, compare-toi...

Les autres sont mauvais ?
-Si vous comptez sur moi pour dénigrer mes camarades, arrêtons tout de suite. Je suis, envers mon parti, d'une loyauté viscérale. Jamais je n'ai manqué à ce devoir. Jamais je n'ai fait campagne contre le PS. Jamais je n'ai renoncé à une bataille quand on avait besoin de moi. Jamais je n'ai affaibli les miens en faisant cavalier seul. Jamais je ne me suis défilé. J'ai été au côté de François Mitterrand quand il était le plus seul. J'ai protégé François Hollande quand il était, pour certains, bon à jeter aux chiens. Je n'ai jamais renié l'action de Lionel Jospin...

Des socialistes, par le passé, ne se sont pas gênés pour vous dénigrer...
-Raison de plus pour ne pas me prêter à ce jeu. La loyauté fait partie des vertus d'un homme d'Etat. Je n'ai aucun problème à reconnaître les immenses qualités de Lionel Jospin, de Laurent Fabius, de Ségolène Royal, de Dominique Strauss-Kahn ou de François Hollande.

Mais vous pensez être le meilleur.
-Je veux présider ce pays et porter les valeurs de la gauche. Ce n'est pas de la prétention, c'est une conviction profonde. Elle ne m'a pas toujours habité. Mais aujourd'hui je le dis sans forfanterie : je crois être celui qui pourra le mieux réussir la double mission qui attend le prochain président. A la fois protéger les Français et leur rendre l'ambition. Remettre la France en mouvement, après tant d'années de médiocrité.

Pourquoi vous ?
-Parce qu'il faut être à la fois révolutionnaire et homme d'Etat. Etre en même temps expérimenté et capable de renverser la table. J'ai démontré dans l'action que je savais déplacer les montagnes. J'ai été ministre plus longtemps qu'aucun autre socialiste. J'ai une connaissance du monde, un vécu national et international...

Le PS compte d'autres hommes d'expérience.
- Oui, et non des moindres. Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn ont la culture de l'Etat, comme Lionel Jospin évidemment, qui a été un très bon Premier ministre, et qui aurait dû être président si cette campagne de 2002 n'avait été incroyablement triste et atone...
François Hollande dirige le parti depuis bientôt dix ans... Mais on n'attend pas de nous un simple exercice du pouvoir. La France a besoin de plusieurs révolutions. Révolution démocratique. Révolution sociale. Révolution intellectuelle : il faut remettre la recherche, la science, la culture au coeur de la société. J'ai cela en moi. L'expérience, ce n'est pas seulement celle du pouvoir mais celle de toute une vie... Je ne suis pas né en 1981, quand François Mitterrand m'a fait ministre. J'avais déjà construit, et toujours par des ruptures avec l'ordre établi. Enseignant, agrégé de droit, j'ai inventé le Festival mondial de Nancy. Dans une France de droite, dans une ville conservatrice, nous avons créé un événement unique, où se rencontraient créateurs, étudiants, artistes et politiques. C'était un bouillonnement quasi révolutionnaire...

Mais c'était il y a longtemps...
-Si l'on veut juger quelqu'un, il vaut mieux regarder son parcours. Ou alors c'est un pari, le nez au vent, l'impression du moment. Ce que j'ai été, je le reste. Ce que je suis, je l'ai prouvé. J'ai toujours essayé d'être un pas en avant.
J'ai mené avant d'autres des combats qui forment aujourd'hui l'ossature du projet socialiste. La réforme des institutions. Les droits des étrangers, des minorités. L'Europe : c'est pour elle que j'ai brisé un partenariat politique vieux de vingt ans avec Laurent Fabius ! L'exi-gence de justice dans les rapports internationaux ? C'était mon combat bien avant qu'on n'invente le mot d'altermondialisme. J'ai rejeté les accords du Gatt. Premier des socialistes dans ce combat, j'ai dénoncé l'AMI - l'Accord multilatéral d'Investissement. J'ai toujours combattu l'impérialisme, les hégémonies... Et je continue, aujourd'hui, à chercher l'avenir.

Pour l'instant, la nouveauté s'appelle Ségolène Royal.
-Beaucoup de gens investissent Ségolène de leurs désirs. Ils nourrissent ses bons sondages en l'instrumentalisant... Je présente plus d'aspérités.

Sa popularité est-elle un faux-semblant ?
-Non. Ségolène vaut mieux que cette molle évidence qui la porte. Elle vaut mieux que ces journalistes suivistes, moutonnesques, qui s'extasient aujourd'hui et l'exécuteront demain... Elle a du tempérament. Du talent. De l'envie.
Elle a des convictions, jointes à une capacité à répondre à l'opinion...

Et c'est une femme.
-Et c'est une femme. J'ai écrit moi-même un livre pour annoncer, et hâter, ce moment où les femmes prendraient leur part du pouvoir, ou le pouvoir...

Vous voyez !
- Revenons à la réalité. Que l'on compare notre action, nos programmes, notre histoire, et que l'on choisisse... Mesurons bien les enjeux ! Il faut libérer un pays qui étouffe. Ce qui menace la France, ce n'est pas l'immigration, dont la droite fait un bouc émissaire, mais l'émigration : des centaines de milliers de jeunes Français partent à Londres, à New York, ou rêvent de partir, parce que notre pays est fermé ! Parce qu'il est impossible de créer son entreprise ! Parce qu'une administration tatillonne, des banques imbéciles tuent l'initiative et le rêve !

Mais c'est du libéralisme !
-Non, de la liberté. Nous mourrons tous si nous ne libérons pas les énergies. Et en même temps il faut rétablir l'égalité. Redonner corps et crédit à l'Etat. Je sais, pour être élu dans le Pas-de-Calais, ce que l'inégalité sociale, culturelle, médicale a de sordide.
A quel point Boulogne-sur-Mer et Paris appartiennent à deux mondes étrangers l'un à l'autre...

La gauche a souvent été accusée d'avoir abandonné les classes populaires, notamment sur la sécurité.
-Parce que Sarkozy a rétabli la sécurité ? Flatter les peurs n'a pas fait reculer les agressions. Ne me faites pas le coup de l'angélisme. Je n'ignore rien, je n'accepte rien. Oui, certains jeunes sont totalement déstructurés, abandonnés, sans autres repères que leur violence et leur envie de détruire. Il faut être ferme et juste, punir, redresser, rééduquer... Il faut rétablir l'égalité et la sécurité avant que la logique des peurs et des replis ne balaie la République...

Ségolène Royal, par sa fermeté, a souligné par contraste ce laxisme de la gauche que vous contestez...
-Quand Ségolène Royal a présenté ses propositions sur la délinquance des jeunes, je n'ai aimé ni les cris d'orfraie que certains ont poussés ni l'enthousiasme béat avec lequel d'autres les ont accueillies. Quelle ignorance ! La mise sous tutelle des allocations familiales existe déjà.
De même l'intervention de militaires dans la réhabilitation des jeunes délinquants, notamment en outre-mer. La lutte contre la violence à l'école, y compris dans un partenariat avec l'armée, c'est moi qui l'ai initiée, dès 1992 ! Ségolène n'est pas coupable si les observateurs sont souvent sans mémoire. Quand elle était ministre de l'Enseignement scolaire, elle avait lancé, avec sa passion, une campagne contre la pédophilie. J'ai continué à combattre ce fléau, en prenant soin de respecter la présomption d'innocence...

On reproche à Ségolène Royal sa légèreté sur certains sujets, son inexpérience internationale... En Corse, elle a évité la question de la violence...
-Le lâchage commence ? Si vous pensez que Ségolène est surestimée, écrivez-le ! Mais ne comptez pas sur moi pour alimenter la chronique minable des médisances. Je préfère parler de mes actes et de mes convictions que supputer les absences des autres. La Corse, j'y suis allé. J'ai soutenu le référendum de Sarkozy sur le statut de l'île, parce qu'il reprenait le projet que nous avions voulu avec Lionel Jospin. La crise du Proche-Orient me touche directement.
Je reviens de Syrie, où j'ai rencontré Bachar al-Assad. J'irai en Israël, dont je suis l'ami, comme je suis l'ami du Liban. Je ne me satisfais pas du fatalisme de la guerre. Dans ce monde dangereux, l'autorité morale des dirigeants va compter plus que jamais. Je souhaite parler au nom de l'Europe. Et, sans être atlantiste, j'attends avec impatience que les Etats-Unis aient à nouveau un président digne de ce nom.

Avant de parler pour l'Europe, vous allez devoir convaincre le PS. Pour être candidat à la candidature, vous devez obtenir le parrainage de 30 élus du conseil national...
- Je les ai.

En êtes-vous sûr, au rythme des ralliements à Ségolène Royal ?
-Je suis un dirigeant du Parti socialiste. La victoire de François Hollande au congrès du Mans est aussi la mienne, et François le sait, que j'ai dû protéger après le référendum européen. Je veux être candidat à la candidature devant nos militants. Je n'imagine pas qu'on puisse m'en empêcher.

Propos recueillis par Claude Askolovitch
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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Message par Hida Ichi » 17 août 2006, 13:14

Kõjiro a écrit :Jack Lang : pourquoi il faut que ce soit moi...
Il me paraît presque sérieux quand je lis cette interview.

Mais je ne peux m'ôter de l'esprit, cette image d'un Ministre de la Culture, une coupe de champagne à la main s'extâaasiant devant une quelconque oeuvre d'art moderne.

Je reste plus proche d'un DSK...
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Message par Mirumoto Ohmi » 17 août 2006, 13:26

Hida Ichi a écrit :
Je reste plus proche d'un DSK...
C'est pas un modèle de PM???

;)
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Message par Hida Ichi » 17 août 2006, 13:38

Mirumoto Ohmi a écrit :
Hida Ichi a écrit :
Je reste plus proche d'un DSK...
C'est pas un modèle de PM???

;)
Ratatata....

Plus sérieusement, dans 15 jours commence une année de politique, sentant bon la vacherie en tous sens, les petites phrases assassines, les polémiques de bac à sable et autres sympathiques trucs du même genre.

Je sens que je vais me plonger surtout dans les problèmes politiques rokugani moi...

De toute façon, je sais pour quel camp et quel parti, je vais voter, donc peut m'importe les candidats.

Faudrait juste que je pense à me réinscrire sur les listes électorales.
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Message par Mirumoto Ohmi » 17 août 2006, 14:46

Je vote pour le parti de la roue bleue....

Euh, keske je dis...;)
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Message par Kakita Inigin » 17 août 2006, 15:35

Hida Ichi a écrit :
Kõjiro a écrit :Jack Lang : pourquoi il faut que ce soit moi...
Il me paraît presque sérieux quand je lis cette interview.


Je reste plus proche d'un DSK...
bah attends, c'est un éléphant du Ps, il sazit gérer une interview hein.
Moi aussi pour DSK. En tous cas, plus que de Lang. ce qui ne m'empêche pas de trouver que DSk est un centriste libéral qui s'est perdu à gauche ...
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