Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
J'aime beaucoup l'idée!Shiba Isami a écrit :Clairement, le premier DFF est pour leur virer leur statut et qu'il se retrouve rônin par la force des choses. Apres tout, celui qui n'est pas capable de garder son daisho n'est pas digne d’être samouraï. C'est violent, mais ça va les forcer à se dépasser et rajouter de la tension dramatique a l'histoire.
Petite nuance : un samurai sans daisho n'est pas un rônin. Il n'est personne. Les rônin portent au moins un katana, ce qui est censé témoigner de leur appartenance à la caste samurai bien qu'ils n'aient pas/plus de suzerain. C'est d'ailleurs comme ça que certains heimin tentent de changer de vie : ils volent un sabre ou se le procurent par d'autres moyens et prennent la route, prétendant être rônin.Shiba Isami a écrit :Clairement, le premier DFF est pour leur virer leur statut et qu'il se retrouve rônin par la force des choses. Apres tout, celui qui n'est pas capable de garder son daisho n'est pas digne d’être samouraï. C'est violent, mais ça va les forcer à se dépasser et rajouter de la tension dramatique a l'histoire.
Shiba Isami a écrit :Clairement, le premier DFF est pour leur virer leur statut et qu'il se retrouve rônin par la force des choses. Apres tout, celui qui n'est pas capable de garder son daisho n'est pas digne d’être samouraï. C'est violent, mais ça va les forcer à se dépasser et rajouter de la tension dramatique a l'histoire.
L'idée de transformer un petit groupe de samouraï en ronins, ou en personne comme le corrige Pénombre est une très bonne idée. Puisque tu joues sur ces fantasmes, mais aussi cette réalité que certains heimins font l'objet d'un véritable traffic, parfois gérés par leur Daïmyo eux-mêmes, puisque on en a besoin aux marges de l'Empire ou pour des métiers peu reluisants ou particulièrement difficiles (mines, exploitation forestière dans les zones montagneuses).Pénombre a écrit :Petite nuance : un samurai sans daisho n'est pas un rônin. Il n'est personne. Les rônin portent au moins un katana, ce qui est censé témoigner de leur appartenance à la caste samurai bien qu'ils n'aient pas/plus de suzerain. C'est d'ailleurs comme ça que certains heimin tentent de changer de vie : ils volent un sabre ou se le procurent par d'autres moyens et prennent la route, prétendant être rônin.
Il est vrai qu'il faudrait etre particulièrement idiot pour attaquer un magistrat d'emeraude mais le fait est que n'importe qui peut succomber aux effets d'un poison.Hida Ichi a écrit :Mais je ne ferais jamais ce genre de choses à un groupe de Magistrats ou de Yorikis travaillant pour le Champion d'Emeraude, non seulement tu t'attaques à des samouraïs d'un certain niveau social et professionnel, la Magistrature d'Emeraude engage rarement des ji-samouraïs ou des incompétents, mais en plus tu t'attaques à des Serviteurs du Champion d'Emeraude donc des fonctionnaires impériaux.
Je suis tout a fait daccord.Hida Ichi a écrit :Ensuite, même si un samouraï perd son daïsho, il est certes déshonoré, humilié, mais le Rokugan n'est pas une société ou tu t'ouvres le ventre pour des choses comme cela. Le seppuku est une chose rare, et qui dit rare dit particulièrement symbolique. Si on se faisait seppuku à tort et à raisons, la mortalité serait immense et cela rendrait le geste de Matsu Tsuko qui se fait seppuku à un moment particulièrement dramatique relativement anodin, alors que c'est le contraire justement.
Je suis un peu plus nuancé la dessus. Certes la vengeance est le but recherché par le MJ dans ce cas la. Mais le rentrer chez eux est plus difficile car il leur manque leur serment de vassalité a leur seigneur : Le wakizashi. Outre le fait qu'il est d'usage de s'en servir pour le seppuku, il est aussi le symbole du fait qu'un samouraï sert, et est remis par son seigneur et daimyo a son gempukku. Pour en récupérer un, le samouraï/PJ doit retourner voir son daimyo ou il va avoir la douloureuse épreuve de devoir explique pourquoi il a perdu le sien et ce qu'il a effectivement fait pour le récupérer. La, soit le daimyo est clément et leur en file un autre avec une tape sur les doigts (ca coute cher de fabriquer ce genre d'arme), soit on va lui répondre qu'il est indigne de servir et l'envoyer sur les routes ou bien invoquer la volonté des fortunes pour le même résultat.Hida Ichi a écrit :La logique veut que les samouraïs ayant perdu leur daïsho cherchent à le récupérer et en tout cas à se venger. Mais de là à en faire des "rien" à long terme, je dis pas vraiment. Si ils arrivent à se venger et à récupérer des sabres, ils pourront toujours rentrer chez eux, en récupérer d'autres (d'autres sabres familiaux ou d'autres sabres qu'ils possèdent eux-mêmes, même s'ils sont particulièrement humiliés.
La encore, je diffère (a chacun son Rokugan). Je pars du principe qu'un enfin n'est que "fils de samouraï" avant de passer son gempukku. Il n'a donc pas le droit de porter de sabre et aura le droit au mieux a un shinai, un bokken et/ou un tanto. Lors de son gempukku, il démontre au daimyo qu'il a les compétences requise pour le servir et alors la, on lui remet son premier sabre en même temps que son wakizashi. Aucun sabre ne peut remplacer celui que te donne ton seigneur, excepté celui de tes parents/famille car il a servit ce même seigneur auparavant.Hida Ichi a écrit :En effet, un samouraï a rarement un seul sabre, il en a souvent plusieurs.
Chez moi, tu reçois ton wakizachi quand tu fais ton Gempukku, le signe que tu es maintenant adulte. Le Wakizachi étant le symbole du samouraï, et de la possibilité de se faire seppuku avec. Les femmes samouraïs non combattantes recevant souvent un tanto ou un aiguchi à ce moment là comme symbole de leur caste mais de leur indépendance à se défendre arme en main et à se suicider par jigaï le cas échéant.
Pour le katana, le jeune bushi a souvent un katana d'entrainement, puis il reçoit le katana de son grand-père quand celui-ci fait son inkyo, le katana de son père quand il sera encore plus vieux, sans compter les katana cadeau.
Oui, il ne vont pas le rester et de toute façon, ce n'est pas le but. Cela serait trop frustrant pour les joueurs que de l'imposer ainsi. L'objectif est qu'ils cherchent a se venger et c'est la que ca devient hyper intéressant car le "Comment" (diplomatie/faveurs/fonce-dans-le-tas) peut faire évoluer les personnages de façon fulgurante. Cela leur permet de vivre dans la peau d'un ronin/heimin pendant quelque parties et leur faire comprendre a quel point il ont de la chance d’être des samouraïs de clan.Shosuro Akae a écrit :Clairement le problème qui va avec la manière dont tu fais de tes joueurs des ronin c'est qu'ils ne vont pas le rester bien longtemps, surtout si ce sont des officiels tels que des magistrats et yoriki. Ils vont clairement chercher à se venger (et honnêtement je suis un de tes joueurs j'utilise tous les moyens à ma disposition pour y arriver vu le déshonneur dont je suis victime), ça va pas être joli (en plus de la frustration que tu risques de leur faire subir, il vaut mieux que tu les aies brieffé un peu avant!).
Ca va chier, on ne se moque pas de la magistrature d’émeraude! Mais la faute est quand même sur eux car, à cause de leur manque de vigilance, cette situation est arrivé, et nous savons tous a quel point les apparences comptes dans cet univers. Ils devront forcement prouver qu'il merite ce poste et encore, Rokugan n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une méritocratie. Il est possible qu'un courtisant pousse son avantage pour placer l'un de ses poulains au poste a la place des PJs ou autre. Dans tous les cas, les débouchés de cette histoires dépendront de ce qu'ils auront fait pour reparer l'affront qu'ils ont subis.Shosuro Akae a écrit : Qu'est-ce qu'il va se passer? Là on ne parle pas d'erreur, mais bien d'un véritable guet-apens vis-à-vis de représentants de l'Empereur et à travers eux c'est une agression contre l'Empereur en personne. Les joueurs vont clairement (et ils devraient le faire pour la plupart) prévenir le Champion d'Emeraude et là ça va charcler! Les crimes sont légions : rébellion, trahison, tentative de meurtre, vol, blasphème, et j'en passe. Outre une perte d'honneur les joueurs n'ont rien à gagner à rester ronin en fait. On leur refilera un nouveau daisho, ils devront faire avec leur honte mais je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas remis sur le terrain pour mener l'enquête eux-mêmes sur ce qui leur ait arrivé. Le Champion d'Emeraude devra faire des exemples de toute manière, il faudra des coupables! Tu imagines l'humiliation
Je pense que la Magistrature d’Emeraude est un petit mieux organisé que cela, et je désigne par là une énorme administration impériale / gouvernement qui commence avec le Champion d’Emeraude et qui redescend jusqu’au humble yoriki qui délivre des papiers de voyage dans une capitale provinciale obscure comme Ryoko Owari. En outre, il doit exister au Rokugan un système de poste ou de messagerie contrôlée par les Magistrats d’Emeraude et leurs adjoints, rien pour que le Champion d’Emeraude reçoive le compte-rendu mensuel que doit lui envoyer en théorie chaque Magistrat d’Emeraude.Shiba Isami a écrit : Il est vrai qu'il faudrait etre particulièrement idiot pour attaquer un magistrat d'emeraude mais le fait est que n'importe qui peut succomber aux effets d'un poison.
Quand aux effets, ils va se passer des mois avant que la magistrature n'apprennent leurs disparitions. Leur arrivée a du être annoncé par lettre pour laisser le temps au gouverneur local de préparer le terrain (ou pas, ça peut être une stratégie politique que d'arriver a l'improviste) mais entre le moment ou la lettre arrive et ou le gouverneur (Le conseil à SMM) se disent "bon, il serait temps de les déclarer disparus", que cette déclaration n'arrive à Otosan-Uchi (coursier à cheval ou à pied), remonte les différents degrés d'administration ect. Bref, tout le temps pour nos pauvre PJs de se retrouver dans la mouise.
Hida Ichi a écrit :La logique veut que les samouraïs ayant perdu leur daïsho cherchent à le récupérer et en tout cas à se venger. Mais de là à en faire des "rien" à long terme, je dis pas vraiment. Si ils arrivent à se venger et à récupérer des sabres, ils pourront toujours rentrer chez eux, en récupérer d'autres (d'autres sabres familiaux ou d'autres sabres qu'ils possèdent eux-mêmes, même s'ils sont particulièrement humiliés.
Disons que la remise du wakizachi par le daïmyo ou par un de ses représentants est assez théorique, elle est certes ritualisée pour les samouraïs importants qui passent leur gempukku ou ceux qui passent leur gempukku à l’issue d’une cour d’hivers ou lors d’un tournoi. Mais il est vraisemblable que 90% des samouraïs font leur gempukku dans un cadre familial ou dans le petit village ou le district où ils habitent, donc rarement en présence du Daïmyo ou un des représentants directs, maus plutôt un Magistrat de Province qui officie dans le District, ou même un de ces yoriki.Shiba Isami a écrit :Je suis un peu plus nuancé la dessus. Certes la vengeance est le but recherché par le MJ dans ce cas la. Mais le rentrer chez eux est plus difficile car il leur manque leur serment de vassalité a leur seigneur : Le wakizashi. Outre le fait qu'il est d'usage de s'en servir pour le seppuku, il est aussi le symbole du fait qu'un samouraï sert, et est remis par son seigneur et daimyo a son gempukku. Pour en récupérer un, le samouraï/PJ doit retourner voir son daimyo ou il va avoir la douloureuse épreuve de devoir explique pourquoi il a perdu le sien et ce qu'il a effectivement fait pour le récupérer. La, soit le daimyo est clément et leur en file un autre avec une tape sur les doigts (ca coute cher de fabriquer ce genre d'arme), soit on va lui répondre qu'il est indigne de servir et l'envoyer sur les routes ou bien invoquer la volonté des fortunes pour le même résultat.
Hida Ichi a écrit :En effet, un samouraï a rarement un seul sabre, il en a souvent plusieurs.
Chez moi, tu reçois ton wakizachi quand tu fais ton Gempukku, le signe que tu es maintenant adulte. Le Wakizachi étant le symbole du samouraï, et de la possibilité de se faire seppuku avec. Les femmes samouraïs non combattantes recevant souvent un tanto ou un aiguchi à ce moment là comme symbole de leur caste mais de leur indépendance à se défendre arme en main et à se suicider par jigaï le cas échéant.
Pour le katana, le jeune bushi a souvent un katana d'entrainement, puis il reçoit le katana de son grand-père quand celui-ci fait son inkyo, le katana de son père quand il sera encore plus vieux, sans compter les katana cadeau.
Dans mon Rokugan, tu es samouraï car il s’agit de ta caste de naissance. Le gempukku est ta cérémonie de passage à l’âge adulte et de facto, c’est devenu également la cérémonie qui te fait devenir le vassal d’un seigneur, mais c’est un accessoire à cette cérémonie.Shiba Isami a écrit :La encore, je diffère (a chacun son Rokugan). Je pars du principe qu'un enfin n'est que "fils de samouraï" avant de passer son gempukku. Il n'a donc pas le droit de porter de sabre et aura le droit au mieux a un shinai, un bokken et/ou un tanto. Lors de son gempukku, il démontre au daimyo qu'il a les compétences requise pour le servir et alors la, on lui remet son premier sabre en même temps que son wakizashi. Aucun sabre ne peut remplacer celui que te donne ton seigneur, excepté celui de tes parents/famille car il a servit ce même seigneur auparavant.