Il ne fallut que quelques minutes pour que Kyuzo soit réveillé discrètement par un serviteur.
Au deuxième coup au shoji, il était déjà debout l'arme à la main.
- Qu'y a-t-il ?
Kyuzo, savait, parce qu'il avait lui même supervisé les procédures de nuit, qu'il n'était réveillé qu'en cas d'incident concernant le Prince Cadet.
Il avait lui-même expressément demandé que les serviteurs et gardes ne s'embarrassent pas de circonvolutions de politesse dans ces cas-là. Il ne fut donc pas surpris quand le Miharu lui répondit à travers le shoji :
- Son Auguste Prince Genjûro-dono, a de nouveau un sommeil plus qu'agité.
- très bien. J'arrive. Mettez les serviteurs et les gardes de faction au secret jusqu'à nouvel ordre Kôtô-san.
- Hai Kyuzo-sama.
Le yojimbo se hâta de se vêtir et en un rien de temps il s'annonçait au Shoji de son maître.
- Mon Auguste Prince !? Tout va bien ? Souhaitez-vous vous ouvrir à moi afin que je trouve un moyen de vous protéger même dans vos rêves ?
Kyuzo s'agenouilla, collé au papier fin du shoji, front au sol et attendit le bon vouloir de son seigneur.
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