Message
par Seppun Kurohito » 01 août 2005, 15:23
[Kakita no Akodo Ikari]
La conversation avait pris une tournure enigmatique, Ikari intervient :
Fujiwara san, quelle que soit la voie que nous empruntons, pour vous celle du vide, pour Krilin san celle de la recherche de l'illumination, pour nous bushi, la voix du sabre (il inclua dans sa gestuelle Matsu Yemitsu et son gunso), pour Noriaki sama la voie de la diplomatie, pour chacun dans sa voie, rien n'est contraignant. C'est en vous donnant corps et âme à la voie que vous avez choisi qu'elle se révèle à vous. Je suis sûr qu'intuitivement vous avez déjà ressentit celà. Aussi Krilin san ne saurait-il aller à l'encontre de lui dans sa voie comme vous n'allez pas à l'encontre de votre nature dans celle du vide.
De la vie des moines parmi lesquels j'ai vécu, j'ai appris la patience dans la méditation, le tolérance dans le recueil. Pourtant je suis un guerrier, nous avons peu de choses en commun dans la vie de tous les jours, ils m'ont accepté malgré celà. Cependant il ne faut pas nier "l'esprit de la chose" : quand je sors mon sabre c'est dans le but de pourfendre mon ennemi et de cela ils ont sûr faire abstraction, ils ont partagé des choses simples : de la nourriture, de l'eau, leur temps, leur attention. Sommes-nous capables, nous samouraï, de faire de la sorte ? D'accepter la différence des autres comme un cadeau à notre ignorance ?
Lorsqu'il eut terminé, il vida sa coupe de saké, puis il saisit ses baquettes, admirant le paysage du dîner. Le regard de Yemitsu était encore posé sur lui. Ide Noriaki quand à lui était assez silencieux, il écoutait cette jeunesse s'exprimer...
Posté le 15-01-2003 à 14:05:36 - Iuchi Mushu