[Roleplay 4] Shiro Sano Kakita

[Bayushi Hiryu]

Sous une escorte conséquente de gardes de la famille Daidoji, le cortège impérial, ayant pansé ses plaies, arriva à Kyuden Kakita au crépuscule. Splendide comme à l'accoutumée, le palais semblait n'avoir pas souffert des ravages qui avaient dévasté des pans entiers de l'Empire, et ses murs d'un blanc immaculé et aux lignes architecturales d'une pureté sans faille semblaient constituer un témoignage vivant de la beauté de l'Empire.

Les résidents du palais s'étaient tous empressés d'accourir à la nouvelle de l'arrivée du couple impérial, si bien que celui-ci fut accueilli par une mer de kimonos bleus et blancs, tous prosternés devant le fils du Soleil.
Un petit comité d'accueil avait été formé, comprenant un grand bbhomme en kimono bleu très simple, dont le seul signe particulier était le tsuba de son katana, aux mille motifs entrecroisés. A ses côtés se tenaient un petit homme en habits bleus et blancs, très luxueux, qui ne portait que le wakizashi, et une magnifique femme dont le kimono était orné de grues en plein vol. Les trois s'inclinèrent comme un seul homme, et le grand duelliste prit la parole :
"Konbanwa, ô fils du Soleil, les kami doivent nous avoir bénis mille fois pour que Tu nous fasses l'honneur de Ta présence aujourd'hui même. Je suis Kakita Noritoshi, daimyo de ma famille, et je ne vis que pour Te servir. Voici mon frère, Atoshi, et ma femme Mai. Puissions-nous nous montrer dignes de Ton auguste présence."

Le petit courtisan prit alors la parole :
"Nous avons assisté de loin à l'incident qui a émaillé le passage du cortège. Soyez tous assuré que le clan de la Grue saura montrer sa justice et ne laissera pas l'honneur de tout un Empire être sali de la sorte par un tel attentat.
En attendant, vous devez tous être épuisés. Pourriez-vous me faire l'honneur que de me laisser vous conduire aux quartiers qui ont été réservés à chaque membre de la délégation ?"

[Bayushi Hiryu]

Des suites luxueuses avaient été prévues pour tous les membres de la délégation, mais tous n'étaient pas logés à la même enseigne. N'importe quel courtisan de pacotille aurait pu remarquer le manège d'Atoshi, qui avait réservé les quartiers les plus proches de ceux du couple impérial aux seuls membres du clan de la Grue et des familles impériales, reléguant les membres du Scorpion, à l'exception de la concubine impériale, loin en dessous.

Sitôt arrivé, il fit mander ses assistants, pour transmettre des messages à tous les membres importants de la suite : "Ce qui s'est passé aujourd'hui est intolérable, et sans douter de la justice de la famille Kakita, je pense qu'il est urgent de savoir qui se cache derrière tout ça. Un Empire fort doit avoir une justice forte, et pour cela il est urgent d'enquêter au-delà de nos partis-pris. Si vous êtes de cet avis, je vous donne rendez-vous dans la salle de discussion près du jardin d'ici deux heures."

Les messages avaient été transmis, et leur manque de subtilité ou d'artifices montrait clairement l'urgence. Restait à savoir qui allait répondre, et qui allait venir...

[Bayushi Ryumi]

Ryumi, au fait de ce qui se tramait à la cour, laissa Akio-san avec ses gens, non sans lui avoir montrer ses quartiers et fait bien attention qu'il soit traité avec les égards dû à son rang.

Elle se rendit donc à ses quartiers afin de faire rafraichir son kimono, en passer un nouveau pour la circonstance et se purifier le corps. Elle aimait tout particulièrement ses moments de détente dans un bon bain chaud, à méditer sur la vie ... et tout ce qui va avec.

Elle repassait mentalement en tête tout ce qu'il fallait encore faire. que de choses maintenant que sa majesté était dans les locaux. Ce ne serait plus aussi facile ... le programme prévu pour les festivités du soir avait dû être annulé en raison des circonstances.

Elle devait donc prévoir quelque chose d'autre pour le couple impériale. Déjà des dizaines d'idées fusaient dans sa petite cervelle. L'excellence des courtisans et artistes de ces lieux ne pouvaient que ravir le couple.

Elle avait aussi une longue liste d'attente pour la cérémonie de la Tartine. Notamment un jeune Seppun qu'elle se promettait de traiter avec tous les égards. La famille impériale c'est important tout de même.

Elle hésitait sur le kimono à mettre. Décidemment la vie de concubine était parsemmée de choix cornélien ...

Mais, pourquoi ce doute affreux subsistait il encore en elle ? Comme si un détail lui échappait ...

EDIT : Prise en compte de l'annulation des cérémonies.

[Seppun Kurohito]

Kurohito se plia à toutes les formalités et les rituels d'usage pour l'arrivée du souverain avec une rigueur impeccable. Il reçut des présents, salua de vieilles connaissances et suivit les hôtes vers ses quartiers. Comme il était étrange de se trouver dans ces augustes murs, après tout ce temps... Une partie de sa propre vie appartenait à ces murs.
Bien que les lieux aient été détruits et rebâtis dans les dernières décennies, certaines choses n'avaient guère changées.
Installé dans ses quartiers, le conseiller impérial laissa Kempo s'activer, avec les serviteurs qui avaient été mis à sa disposition. Ses pensées allaient vers Kaiten, l'ancien daimyo de la famille Kakita, et il eut un pincement au coeur. Il lui faudrait aller se recueillir sur son mémorial. Noritoshi représentait la nouvelle génération, et bien que chacun de ses gestes trahissait indiscutablement les enseignements de Kaiten, il incarnait aussi le nouveau visage de l'Empire.
Souriant, Kurohito se lava, et passa un vêtement plus adéquat. Ce faisant, il fit installer son nécessaire de travail, et prépara un courrier à l'intention de son assistant à la Capitale, Otomo Gaijushiko. Il reçut dans un même temps trois missives. La première venait justement du jeune Gaijushiko, qui lui donnait des détails sur les affaires courantes de la Cité. Il s'en occuperait plus tard. Son sourire s'éclaira davantage à la vue du mon de la seconde. Bayushi Ryumi avait répondu à sa proposition :
C'est avec grand plaisir que je vous ferais partager cette cérémonie donc Kurohito-sama.
J'espère que nous nous entendrons pour le mieux étant donné que nous partageons tout deux un peu de notre empereur, même si en ce qui me concerne cela n'est pas une oreille ...
Pour cette cérémonie, sachez qu'il faut vous démunir de toute contingence ... matérielle afin de libérer votre ... esprit, le nutella étant la substance ancestrale héritée des techniques du clan de la Marmotte.
Maintenant fermez les yeux et concentrez-vous sur la suite de la cérémonie...
Il la relut, assez surpris des tournure employées par la courtisane scorpionne. Il lui faudrait y répondre rapidement. La troisième, d'un aspect plus anodin, lui fit immédiatement perdre sa bonne humeur. Si elle était issue de la même famille, son contenu était autrement plus grave.
Ce Bayushi Hiryu est entreprenant. Je le crois de bonne foi... Il sera délicat de m'afficher de trop en sa présence, au vu de nos projets communs avec Kojiro-san... Mais l'Empereur m'a demandé expressément des détails sur ce samurai... Je ne peux laisser passer cette chance.
Il indiqua à Kempo de ne pas l'attendre ce soir, se gardant bien de lui révélér quoique ce soit que ce dernier put révéler par mégarde. Puis, refusant la proposition d'un serviteur de le guider, il quitta ses quartiers pour traverser les corridors élégants du palais Kakita. Les merveilles artisanales de cette famille décoraient chacun des salons du Kyuden, plus encore qu'à l'accoutumé, eut égard à la présence de l'Empereur. La sérénité des lieux était totale. Mais Kurohito savait ce que pouvait cacher les tentures de soie et les mélodies du biwa. Tranquillement, un éventail à la main, comme s'il visitait ces lieux où il avait reçu son enseignement, il se rendit au rendez-vous du Bayushi...

[Lya Hiruma]

La caravane est enfin a l'abris pour un temps.
Les premieres obligations de ronds de cours vont commencer, Heureusement que j'ai dejas lancée les premieres recherches, et que nous nous sommes mis d'accord avec Kuemon Sama, j'espere avoir des nouvelles bientot.

Elle commenca a laissez vagabonder son esprit pour que ce moment de pur etiquette pas vite, peut etre aurait t'elle la chance de percevoir le contact rassurant d'un esprit elementaire, leur presence semble forte ici dasn kuyden kakita.

Elle precut une voix mielleuse "Soyez tous assuré que le clan de la Grue saura montrer sa justice et ne laissera pas l'honneur de tout un Empire être sali de la sorte par un tel attentat. "
Et nota l'avantage qu'elle pourrai en tirer lorsqu'il la menerai a ses appratements.

Elle tacha de memoriser où etait logué les invités qu'elle aurai a rencontrer bientot tres bientot...

Le petit courtisan continuait de sa voix mielleuse ses babillages inscessants. Elle commenca a ce concetrer sur ses paroles attendant l'ouverture. fatalement elle arriva.

"Voici vos apparetement vous y trouverai le calme et la serenite des terres Grue pour oublier de cet affrontement odieux"
Elle profita du faible moment d'interuption prevue pour poser ce moment.

"Justement, parlons de cette attaque, je vous ai entendue tout a l'heure dire que la Grue sera se montrer efficace, ce dont jamais je n'aurai oser doute, Quelle moyen aller vous deployer? Si je vous pose cette question c'est que Kuemon Sama et moi meme avons ete mander par Koan Sama de faire cette enquete. Il serai souhaitable que vous nous fassiez rencontrer vos hommes mander pour enqueter."
ne le lui laissant ni le temps de reagir ni elle enchaina :
" j'aurai quelques requetes a leur faire. Si vous pouviez aussi me mettre en contact avec Le Karo du Kuyden, j'attend quelques eclaireurs et je voudrais qu'il puisse me voir le plus vite que faire ce peu. Cela vous convient?"

legerement surpris par cette intervention il repondit d'une voix toujour egal a elle meme.
" je ferai mon possible Lya-san"

Elle commanca le journal de l'enquete remettant de l'ordre dans les notes, et ecrivant les pistes suivie et celle a suivre.
Puis elle redigea des lettres pour obtenir des rendez vous avec :
Isawa Yoshimitsu,
Doji Heïshiro Kõjiro,
Shikizu - Sama surtout elle pour commencer, il faut dissiper le doute le plus vite possble,
le karo de Kyuden kakita...

Lorsqu'un Samourai Scorpion apporta une missive de Hiryu- San. Alors qu'il s'appretait a repartir Lya lui dis
Attendez! je la consulte et vois si je doit y repondre, il vous sera aiser de la communiquer.

Transmettez donc ma reponse a Hirya-San.

Dites lui que j'aurai prefereé etr mise au courant par un autre moyen qu'une invitation.
Il me semble qu il doit etre au courant que Koan Sama m'as mandée ainsi que Kuemon-Sama pour menner cette enquete.
Je n'ai helas pas le temps de le voir avant son rendez vous, d'autre obligation m'appelle.
Je serai a son rendez vous, et assurez lui que si il desire aider de son mieux a cette enquete je serai ravie de pouvoir compter sur son aide et celle du Clan du Scorpion, car il est des dommaines ou je ne saurais rivaliser avec vous.
ce sera tout.

Une fois le samourai parti elle envoya ses missives, en commencant par l'imperatrice. Elle reflechis une fois de plus a la strategie mise au point a Kuemon Sama esperant qu'elle se revelerai efficace.

[Ide Akio]

Akio était dans la chambre que Bayushi Ryumi lui avait si gentiment attribué. Il ne restait autour de lui qu'une servante, la même qui le suivait depuis Otosan-Uchi. Tout le reste de sa suite s'était égayé, il ne savait où, à part deux shiotome dans le couloir.
- Sama ? demanda la servante. Vous désirez quelque chose ?
- Hum... fit-il en la détaillant. Je ne désire pas, pour l'instant. Va te reposer, le voyage a été long.
- Hai, sama, acquiesça la petite servante en passant la porte à reculons.

Akio soupira. Cela ne faisait que quelques temps qu'il était là et il se sentait déjà perdu. Si seulement Tadaji-sensei était là ! Mais bon, comme disait Shinsei : "L'homme qui se lamente n'est l'homme d'aucune voie".
Il se redressa pour se retrouver nez-à-nez avec Kasuko, une de ses yojimbos.
- Une jeune femme demande à vous voir, Akio-sama.
Eh bien, c'était rapide. Preuve qu'il ne fallait pas sous-estimer le sens de l'hospitalité des Grues. Néammoins...
- Est-elle armée ?
- Elle a juré qu'elle ne portait que son wakizashi, Akio-sama, répondit, d'un air désapprobateur, la shiotome.
- Parfait. Faites-là rentrer, je vous prie, lâcha-t-il avant d'aller s'asseoir derrière sa table basse.

La jeune femme qui entra alors portait un kimono aux couleurs du clan du Crabe et, d'après les mons qui y étaient cousus, on pouvait voir qu'elle sortait de l'école Hiruma. Quant à ses cheveux, ils étaient sagement retenus par une longue queue de cheval et son visage arborait une expression sévère. Ce n'était pas vraiment ce à quoi il s'attendait...
La jeune samourai-ko s'inclina profondément avant de se présenter :
- Ohayo, Ide Akio-sama. Mon nom est Shinjo Minori. Avez-vous mangé du riz, aujourd'hui ?
- Euh... En effet. et vous-même ?
- C'est mon cas aussi. Puis-je m'asseoir ?
- Bien sûr, bredouilla le jeune diplomate, que puis-je faire pour vous ?
- Vous ne me reconnaissez pas ? s'étonna la jeune femme.
- Je devrais ? s'enquit le jeune homme.
- Ce matin... Les zombies... Vous, à cheval...
Il se rappelait, à présent ! La légionnaire d'émeraude !
- C'était vous ? Je n'ai pas pensé à vous remercier. Je m'en excuse humblement.
- Arrêtez ça... je vous prie. C'est mon devoir de protéger les Grands de l'Empire. A ce propos, je voulais vous annoncer que l'affront que je vous ai fait sera bientôt réparé.
- Quel affront ? Vous m'avez sauvé la vie !
- Je me suis montrée impolie avec vous et c'est indigne d'un membre des Légions d'Emeraude. Permettez-moi de faire seppuku, je vous prie.

Akio se retira en lui-même pour réfléchir. Cette fille voulait absolument mourir ou quoi ? Bon, il ne voyait qu'une seule solution.

- Pardon ? demanda-t-elle quand Akio lui tendit un foulard aux couleurs de sa famille.
- Cela signifie que vous êtes une morte en sursis et, de ce fait, comme je suis l'offensé, je vous attache à mon service. Je suis sûr que l'Empereur se montrera compréhensif... sourit-il
Bizarrement, la jeune répondit à son sourire avec un certain enthousiasme.
- Bien, à présent que vous êtes mon yojimbo, Minori-chan, si vous m'expliquiez ce qu'il y a à savoir sur le Kyuden Kakita ?

Akio s'installa confortablement, comme la jeune femme commençait à parler. La soirée promettait d'être longue...

[Moto Shikizu]

Shikizu pris un bon bain (est il besoin de preciser loin des regards indiscrets meme par magie !!! ) puis s'habilla avec un superbe kimono de cour, aux couleurs imperiales, d'or et d'emeraude, donnant une impression de douceur et de paix. apres s'etre faite coifee, elle envoya un simple message aux differents dignitaires a meme d'organiser les choses : "Il me semble ne pas avoir recu de message quant a l'heure de la fete ? ou est ce un oubli de ma part ?"

A coup sur Kyuden Kakita allait devenir une veritable fourmiliere ...

[Okuma]

Des terres que nul Rokuganni n'avat foule depuis longtemps s'etendaient devant le daimyo de l'Ours. Il pensa un instant a sa famille, a ses amis et a son clan. Mais il se devait a son empereur et la chasse reprit. Ecrasant une tete d'ogre sous les sabots de sa monture, il s'elanca vers l'horizon, le coeur lourd. il etait encore souille du sang des creatures qui avait tentees de l'arreter, et il m'avait pas pris le temps de se purifier. Il avait pris trop de retard en les combattant. Il attendra la prochaine halte pour cela, meme si cette tache sur sa purete le repugnait. Il avait pour mission de retrouver l'infame Khadi et de le ramener a l'empereur Koan, descendant du soleil. Du moins il essayerait. Il avait echoue par le passe bien des fois et il connait la blessure salee de l'echec. Mais il se devait de faire de son mieux.

Recommandant une nouvelle fois son ame aux Kamis et aux divinites de Chikashudo pour les deux facettes de son etre, une larme au coin de l'oeil, il reprit la chasse.

PS : eh oui, je suis pas la mais je vous embete.

[Hida Koan]

Après la bataille Koan avait vu certains de ces proches pour leur signifier du mieux qu’il pouvait les résolutions qu’il estimait être bon de tenir. Se préoccupant avant tout de l’état de santé de Shikizu-hime qu’il n’avait qu’entraperçu il s’enquit de sa condition : on le rassura et il est vrai, peu de temps après, cette dernière arriva auprès de lui, il fallait rallier Kyuden Kakita au plus vite. Dans une désorganisation presque totale la caravane se mit en marche.

Le couple impérial rattrapa rapidement la tête de la cohorte (une fois Koan ayant retrouver Kamikaze évidemment…) Certaines blessures apparentes étaient peu douloureuses mais il était évident que Shikizu et Koan n’étaient pas si reluisants que des koku récemment forgés. Cependant ceci importait peu selon Koan, et de plus pourquoi se faire soigner par les guérisseurs alors que tout ceci ne serait plus dans peu de temps : quelques égratignures c’était tout. L’arrivée dans les murs Kakita n’en serait que plus pimentée. Ne pas faillir… à sa réputation était une délectation pour l’Empereur…

Le soleil se couchait, après l’ébullition de la bataille, la colère, le courage et la fougue finissaient pas s’apaiser, laissant lentement reparaître le calme. Le voyage que la caravane venait d’effectuer avait été contre toute attente des plus silencieux, la conséquence de l’affrontement certainement. Les murs immaculés de Kyuden Kakita apparurent aux yeux de tous. Un attroupement gigantesque semblait s’être formé aux abords du palais, longeant l’itinéraire imminent de la caravane. De toute part semblait fleurir des kimono bleu et blanc, un véritable champ azur et ivoirin.

S’avança Kakita Noritoshi, faisant les présentations et salutations d’usage. Koan et Shikizu accueillirent ces paroles comme il se devait : poliment, répondant un tantinet sèchement au vu des circonstances mais se pliant tout de même de bonne grâce à ces singeries protocolaires… Vivement le bain… Ces salamalèques ne s’éternisèrent pas, en tout cas beaucoup moins que les regards appuyés de certains impolis que l’aspect peu ragoûtant d’hommes venant de livrer bataille déstabilisait quelque peu. Le couple impérial fut diligemment emmené vers ses appartements… qui n’avaient rien de spartiate. Un tas de missives commençait d’ores et déjà à s’amonceler dans les quartiers impériaux. La quantité de paperasse qui semblait suivre Koan à chacun de ces pas était une énigme pour lui, c’était à croire que tout ceci était prévu d’avance ronchonnait Koan comment cela peut-il être même ici avant moi ?!

Alors même qu’il découvrait empli d’horreur l’ampleur du courrier, le compagnon valeureux de Yoshimitsu-san apporta une autre lettre. Cette dernière, à peine fut-elle effleuré de la main par Shikizu-hime, s’envola lestement avant de livrer son contenu retentissant dans les oreilles de l’Empereur. Observant la mine déconfite d’Okiani-san et entendant le son particulier des paroles proférées, Koan comprit que seul Shikizu et lui entendait ce qui se disait… Sans perdre plus de temps et avant de recevoir encore un invité inopportun, Koan ferma violemment le shoji et profita de quelques secondes de néant.

Juste quelques secondes… Une décision et… Il ne se plierait pas au protocole avant une bonne heure (donc deux ), ses obligations le minaient. Depuis le départ de cette fichue caravane, il n’avait eu de répit, il ne s’était pas un instant recueilli. Même si le moment était on ne peut plus mal choisi, il était choisi ! L’Empereur ne verrait personne avant l’heure du chien (et bien entamée qui plus est)…

[Hida Koan]

Une fois le shoji clos, Koan se retourna. Laissant Shikizu vaquer à ses occupations, il traversa plusieurs pièces de leurs appartements avant de se retrouver dans un petit salon chaleureux donnant sur un magnifique jardin. Des étoffes de soies tendues sur les murs étaient peintes de manière très délicate. On y voyait sur l’une plusieurs grues se lisser les plumes tout en ayant les pattes dans l’eau limpide d’un lac, leur yeux luisaient d’une malice certaine. Les autres étaient plus simples, représentant adroitement toutes sortes de paysages magnifiques, verdoyant comme la campagne, azur comme l’océan, trouble et mystérieux comme la montagne.

De multiples ornements floraux envahissait la pièce, chacun ayant une élaboration particulière: plus ou moins haut, plus ou moins touffu, plus ou moins coloré. Cependant cet ensemble chamaré s'harmonisait dans la plus grande perfection. L'art de recevoir des parents du clan de la Grue n'était plus a prouvé, et une fois encore leurs prouesses ravissaient tous les sens. Une petite alcôve dédiée à Amaterasu se trouvait dans un coin de la pièce. Contre toute attente cette dernière était sommaire, établie dans le respect des coutumes, sans apanages ridicules et trop chargés.

Koan se déshabilla et posa ses vêtements salis et déchirés dans un coin de la pièce. Il passa un simple Yukata noir et décida d'aller à la recherche des bains. Cela bien sûr en prenant soin de ne passer dans aucun couloir encombré de courtisan avides de discutailler... Il fit glisser le shoji et s'engouffra dans le jardin.

[Ide Akio]

- Bien, Minori-chan, soupira Akio en se levant. Votre aide m'a été fort précieuse.
- C'est mon devoir, repartit la jeune fille, d'une voix atone.

Tout en hochant la tête, le jeune homme se leva et se dirigea vers la porte.
- Je pense que nous serons appelés à nous revoir, Minori-chan.
La légionnaire hocha à son tour la tête avant de se glisser dehors.

Akio, quant à lui, s'assit à sa table basse. Il lui restait quelques affaires à régler...

D'abord une lettre à Shikizu-dono pour s'assurer de sa bonne santé, une autre à Bayushi Hiryuu-san pour s'excuser de n'avoir pas continué leur discussion et une dernière à l'adresse de Bayushi Ryumi, pour l'inviter à une Cérémonie de la Tartine, en compagnie du Champion d'Emeraude et de Kakita Atoshi, s'ils en trouvaient le temps.

Après avoir envoyé Shura-san les porter, Akio s'étendit sur son fûton. Il avait bien des informations à digérer...

[Yogo Kaneda]

je sentais des doigts dlicats glisser sur mon corps fatigué, puis une seconde main, puis une troisième qui me sortis de ma... méditation.
"Kaneda sensei, nous adorons votre enseignement", me dirent en coeur les trois nièces du maître des lieux.
-c'est trop d'honneur que vous m'accordez gentes damoiselles mais soyez sûres que je ne fais que de mon mieux pour vous octroyer un enseignement digne de votre douceur et de votre grâce. yukimi chan, ma canne s'il vous plaît.
-il me plait toujours de faire passer votre canne entre mes doigts Kaneda sensei.
nul autre que moi aurait rougi en de telles conditions mais je n'avais fait qu'assurer la tâche pour laquelle on m'avait fait venir ici: collecter des informations, les retransmettre aux membres importants de notre délégation. et en plus, j'avais trouvé le thème du prochain numéro de "nuage et pluie" qui s'intitulerait courtisanes volages.

un mouvement dans l'ombre me rappela à la réalité. le temps était venu de me séparer de mes trois charmantes élèves.
-ne vous inquiétez pas Kakita chan, le glyphe de protection contre les importuns est toujours actif. personne ne vous verra sortir d'ici.

une fois les trois jeunes nièces parties, kumiko sortit de l'ombre tandis que je revêtais une tenue plus appropriée.
-qu'y a t-il?
-Hiryu sama a laissé ceci à votre attention.
-mmmh... intéressant, la caravane impériale a été attaquée. l'impératrice est elle sauve?
-oui kaneda sama.
-bien, je me rendrai au rendez-vous à l'heure dite. je dois vous confier que je suis assez surpris de faire partie des "gens importants"
je dois aller purifier mon corps. vous et vos deux soeurs savez où me trouver.
-hai kaneda sama

[Seppun Kurohito]

Marchant dans les larges corridors du palais de la famille Kakita, Seppun Kurohito revoyait dans son esprit le jeune homme fougueux et idéaliste dont les pas avaient résonné, des décennies plus tôt, dans ces mêmes couloirs. Ayant de l'avance sur le rendez-vous fixé par Bayushi Hiryu, Kurohito prenait son temps et s'imprégnait chaque instant davantage de la sérénité du palais de la Grue. Au loin, la douce mélodie d'un biwa parlait d'amour et de devoir. Arrivé dans un large salon décoré de compositions d'ikebana d'une élégante simplicité, le vieux conseiller passa sous une arche à sa droite qui donnait sur les jardins merveilleux du palais. De nombreux changements montraient que les lieux avaient jadis été détruits, puis reconstruits, et la nouvelle configuration n'avait rien à envier à l'ancienne. Sous un saule, un homme d'âge mûr racontait une légende à une troupe d'enfants hypnotisés. Traversant les allées lentement, Kurohito parvint devant un jardin sec. Une étroite allée menait à un sactuaire au toît doré. Des hautes grues de marbre semblaient prêtes à s'éveiller à la vie pour prendre leur envol.
Le sanctuaire de Dame Doji
Avec cérémonie, le Seppun traversa l'allée, laissant ses pensées derrière lui à chaque pas. A la porte, il se déchaussa et se rinça rituellement les pieds, puis la bouche, avant de pénétrer dans le lieu saint. L'intérieur laissait entrer les dernières lueurs du jour. Les murs étaient entièrements sculptés de fresques et de bas-reliefs qui racontaient la vie de la Kami fondatrice du Clan. L'odeur d'encens et les rouleaux de prière attestaient que les lieux étaient consciencieusement entretenus. Kurohito s'agenouilla, posa son front sur le sol et pria longuement Dame Doji, dont le sang coulait dans ses veines. Alors qu'une sérénité bienveillante l'envahissait, il se redressa et s'approcha de l'autel, devant lequel de nombreuses offrandes étaient disposées. Lentement, il sortit de son obi un tessen d'acier bleuté, incrusté d'or et de jade. Il comportait le mon de la famille impériale d'un côté, et le sien de l'autre, surmonté d'un soleil large. Ce tessen lui avait été remis jadis par Toturi Tsudao, alors qu'elle lui confiait une partie de ses forces pour guerroyer contre le Sorcier Sans Coeur. Il déposa avec délicatesse l'offrande, en priant pour l'âme de sa mère de la famille Doji, et de tous ses ancêtres jusqu'à la dame des Grues.
La princesse Tsudao est morte, et je la rejoindrai peut-être... Mon rôle est au côté de l'Empereur Koan désormais, et dans ces temps nouveaux, les armées sont menées par d'autres que moi...
Il pria encore un instant, avant de quitter le sanctuaire. Yakamo-Soleil était bas sur l'horizon, prêt à entamer son périple dans le Monde Inférieur. Se rechaussant, Kurohito huma l'air frais du soir. Soudain, à l'ombre du torii qui marquait l'entrée du temple, une haute silhouette diaphane apparut. Une large robe blanche flottait sur des vents imaginaires, et un aura de lumière claire l'entourait, alors que Kurohito sentit une brise parfumée l'entourer. Ce n'était pas le première fois que son shiryo, l'esprit protecteur de son ancêtre, lui montrait la voie. Il s'agenouilla, la main sur Kashikoi, le coeur empli de respect...
Dame Seppun... Mon heure est-elle arrivée ? Je...
Le regard étoilé de l'esprit regarda jusqu'au tréfond de son coeur, et une tendre sourire illumina son visage.
Bientôt, mon enfant... Bientôt, tu viendras siéger aux côtés de tes pères dans les champs bénies de Yomi...
La brise devint plus fraîche, alors que le dernier rayon du Seigneur Yakamo disparaissait.
Mais tu as encore une tâche à accomplir, mon fils... Le sang qui a coulé aujourd'hui n'est qu'un prélude... Le fils du Soleil a entamé son voyage, mais plus qu'un voyage, il apprendra que c'est une quête initiatique qui a débuté. Ténèbres et lumières sont équilibre, et les esclaves de la corruption n'auront de cesse de détruire le monarque, le pilier de l'Empire. L'une de ces vipères est ici, Kurohito, dans les soieries luxueuses du palais Kakita. L'attaque d'aujourd'hui, décidé par le conseil dont il fait partie, n'était qu'un essai, une simple escarmouche pour éprouver la force et la foi du Fils du Soleil, et de ceux qui le suivent... Tu as encore un rôle à jouer dans le jeu des hommes, écoute ton coeur, et tu connaîtras ton karma...Ton heure n'est pas arrivé, mon cher enfant, pas encore. Bientôt..
Les derniers mots se perdirent dans un tendre murmure, et l'apparition se dissipa dans les ombres grandissantes, laissant Kurohito perplexe. Il se redressa et reprit tranquillement son chemin, sans mot dire. Un jeune shugenja de la famille Asahina le croisa alors qu'il passait sous le torii, mais le conseiller impérial ne sembla pas le voir. Le prêtre le suivit longtemps du regard, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la nuit.

Alors que Kurohito avançait, une ombre s'approcha...

[Seppun Kurohito]

Dans un élégant kimono de soie azur, Kakita Atoshi, frère du seigneur Noritoshi et fils de l'ancien Champion d'Emeraude Toshiken ouvrait lentement un éventail précieux. Il avait les traits élégants de sa famille, les yeux clairs et perçant, et des traits de toute évidence bénis de Benten. Une tresse fine tombant sur la gauche de son visage était la seule touche originale d'une chevelure sinon longue et blanche, comme le voulait la tradition de son Clan. Avec un sourire affable, Atoshi salua Kurohito dans un mouvement parfaitement maîtrisé, civilité que lui rendit le vieux Seppun, avec moins de sophistication. Il était encore tout entier dans sa vision récente.
"- Seppun Kurohito-sama, quel heureux hasard que les Fortunes nous aient rassemblés près du sanctuaire de notre bienveillante ancêtre commune..."
Kurohito, si veré dans les arts de la cour, ne manqua pas de lire dans le discour du jeune homme.
Noritoshi règne, et dirige l'académie. On le dit aussi grand kenshinzen que son grand-père. Mais les yeux et les oreilles de la cour sont ceux d'Atoshi... Il va nous falloir être prudent...
Repensant au projet de Kojiro, Kurohito répondit d'un air agréable.
"- Je gage que les Fortunes aient leurs propres desseins, et que nous devions nous y soumettre... Nous n'avons guère eu l'occasion, le plaisir devrais-je dire, de converser durant les présentations rituelles. Faisons quelques pas, voulez-vous Atoshi-san..."
Dans les allées du jardin, la douceur du soir était palpable. Atoshi étudiait le vieux courtisan.
"- Vous avez été l'élève de notre bien-aimé grand-père, et le grand ami de notre oncle, Kurohito-sama. Il y a longtemps que je souhaitais vous connaître. De toute évidence, vous n'avez guère besoin de guide dans les murs de notre palais..."
Effectivement, Atoshi-san, je me rendai à une réunion qui n'avait rien d'officiel...
"- J'ai connu votre auguste demeure jadis. Quelques années avant votre naissance je crois. Et je vois avec joie que la configuration n'a guère vraiment changée.
- Le palais fut rebâti selon les plans de l'ancien. Un hommage à un millénaire de travail, d'étude et de création artistique... Souhaitez-vous partager un thé léger avant le repas, Kurohito-sama ?"
Le sourire du conseiller impérial s'élargit. Puis, repensant à son plan avec le Champion d'Emeraude et Yoshimitsu, il pesa les mots de sa réponse.
"- Je crains hélas que les devoirs de ma charge ne me permettent pas d'accepter votre invitation, mais cela aurait été une joie que vous accepterez, je l'espère, de différer."
Le jeune Kakita ralentit un instant, puis salua d'un air compréhensif. Avec un air plus grave, il reprit.
"- Evidemment, votre journée n'a pas été de tout repos. Mais je gage que vos désagréments d'aujourd'hui demeureront la priorité de mon frère, qui assistera le Champion d'Emeraude en toutes choses pour retrouver les auteurs de cette abomination..
Cherches, Atoshi-san, cherches donc à savoir... Je vais t'aider.
"- J'en suis certain, tout comme mon ami, Doji Kojiro-san. Cette atteinte à la personne impériale ne doit pas rester impuni. De plus, l'attaque ayant eu lieu sur les terres du bien-aimé Clan de la Grue, vous devez savoir que nous le prenons de surcroît comme une atteinte à notre honneur personnel."
Les mots semblèrent plaire à Atoshi, dont le sourire s'élargit. Kurohito continua.
"- Figurez-vous justement que nous comptions, avant que le repas ne soit donné, rassembler, le Champion d'Emeraude, moi-même, et les responsables du convoi, les informations à notre disposition sur cette attaque pour les mettre aux services de l'enquête. Je m'y rendais justement... Je peux peut-être me permettre de demander s'il ne serait pas plus simple de vous les transmettre par la suite, afin que votre frère le seigneur Kakita les apprennent dans les plus brefs délais ?"
Atoshi scruta un instant le visage de son interlocuteur, mais n'y lut que la plus extrême sincérité. Avec joie, il répondit :
"- Ce sera un honneur, Kurohito-sama. Noritoshi-sama sera heureux de cette nouvelle."
Les deux hommes continuèrent à marcher quelque peu, jusqu'à une clairière dégagée ou quelques courtisans discutaient à voix basse. Satisfait d'avoir été vu avec Atoshi en discussion privée, le conseiller salua ensuite le jeune Kakita. Après les échanges de civilités habituelles, il repartit seul et d'un pas plus soutenu, content de cette première discussion.
Arrivé devant le pavillon où Hiryu les avait invité, il entra d'une démarche tranquille...

[Hida Koan]

Koan apprécia l’air frais, la récente pluie avait balayé toute trace de la chaleur étouffante des jours précédents. Le jardin était magnifique. Le soleil couchant dévoilait des couleurs imperceptibles pendant la journée. Koan rattrapa assez vite une allée dégagée mais toutefois peu large. Ce devait être un de ces chemins mineurs du jardin qui longe une allée plus conséquente. De nombreux sons émanaient de l’environnement tout proche : des pépiements d’oiseaux, des bruissements de feuillage, des chuchotis, des rires étouffés. La végétation ici était dense, sans doute était-elle plus dégagée dans les chemins principaux.

Koan passa non loin d’une petite place à l’abri de toute perturbation extérieure. Un saule en son centre paraissait abrité une gaie réunion : un samurai d’âge déjà avancé contait à une troupe d’enfant subjugué un légende de ces régions. Koan tendit l’oreille. A grands renforts de gestes et d’onomatopées plus vraies que nature, le vieil homme parlait d’un peintre. … Et subjugué par la beauté de ces oiseaux à la beauté sans pareille notre valeureux peintre se mit en tête de les suivre. Il abandonnerait sa demeure, son argent et ses toiles pour les revoir une dernière fois. Les enfants assis en tailleur sur les graviers blancs écoutaient la mine concentrées et les la bouche ouverte. S’étant procuré, au prix de mille sacrifices, une petite barque de pêcheur, notre peintre tenta de rejoindre l’île sur laquelle les oiseaux nichaient pour l’hiver. Il perdit tous ces parchemins et pinceaux dans l’eau glacée du lac. Et alors qu’il se penchait pour essayer de les reprendre. CRAC !!! Les enfants sursautèrent, certaines petites filles laissèrent même échapper un petit cri, observant avidement le conteur. Un bloc de glace flottant rompit l’embarcation et notre peintre se retrouva, fourbu, gelé, immergé dans l’eau du lac. C’est grâce à se volonté de fer et aux efforts qu’il fit que notre peintre dû son salut. Exténué, il arriva sur le rivage… Les oiseaux s’apprêtaient à repartir. Une petite fille d’à peine cinq ans se mit à pleurer « C’est triste » dit-elle « il ne va même pas les voir. » « Attends donc » ajouta le vieil homme. Le peintre triste à en mourir comprit que jamais il ne ferait de tableau de ces animaux merveilleux. Il s’allongea sur le sol, prêt à abandonner tout combat, mais heureux tout de même d’avoir pu les contempler une dernière fois. Alors un somptueux volatile approcha en faisant raisonner l’espace de son puissant cri. Le premier puis plein d’autres, se pressèrent les bras en corbeille autour du peintre agonisant. Le vieil homme s’arrêta observant la réaction des enfants toujours pendus à ses lèvres. Une fois cela fait, un par un les oiseaux s’envolèrent en direction de terres meilleures. Le dernier regarda l’homme intensément avant d’ouvrir grand ses ailes en pépiant. Le peintre voulu le suivre, couru jusqu’à la rive et… Alors qu’il se tenait debout, ses bras se couvrirent de plumes, son corps se rétrécit et… Il s’envola avec ses amis, plus béat que jamais. Les enfants souriaient de toutes leurs dents, même la petite tout à l’heure si triste. Koan continua son chemin pour trouver les bains ou un équivalent qui serait à ciel ouvert…