surtout le shit.Je ne vois pas pourquoi le mec qui achète son shit
Parce que la production locale en France ...

(j'ai pas dit que j'en produisais hein)
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Sans animosité aucune je voudrais juste réagir sur cette forme argumentative. Banshee je comprend que certaines choses dites ici puissent t'énerver, aucun soucis de ce coté.Banshee a écrit :-pour ce qui est des drogues dur/douce, de la dépénalisation, bref, du problème de la drogue, l'idée même de participer au financement des OCT (Organisation Criminelles Transnationales) et de certaines entreprises terroristes (ce ne sont pas des mots en l'air pour faire peur, les attentats de Madrid on été financé par la vente de quelque kilos de cannabis) me dérange énormément.
la drogue en elle même n'est peut être pas très dangereuse, mais au vu du nombre de mort causé par l'argent généré...
sur ce, fin de discution
effectivement, mon intention n'était pas de clore la discution suite a un argument massue, mais bien de l'arrêter avant que ça dérive encore, alors qu'on est passé a autre chose.Kõjiro a écrit :Maintenant je suis pas idiot et je pense que tu préfère surtout "sortir" parce que tu as peur de déraper face à des insinuations pesantes touchant la profession qui est la tienne. En gros je te comprend (enfin j'essaie). Je fais juste cette réflexion à "voix haute" histoire de dire "discutons de manière apaisée".
oui moi la question de la dérive j'y crois peu (même si ça arrivera ... ) la plupart des cas évoqués étaient souvent des cas lourds, qui même en n'étant pas médecin, font que t'as envie d'achever le pov' gars ... après effectivement les organes de contrôle auront intérêt à être bien travaillé en amont ... et ce que je crains presque le plus c'est qu'ils mettent ça en place sans y avoir vraiment réfléchi ...Kõjiro a écrit :Bin faut dire que le dernier rapport (Léoni je crois) était pour le moins peu intéressant (en gros statut quo quoi). Enfin si j'ai bien compris.
Moi il me semble qu'un droit au suicide assisté devrait être mis en place avec un certain nombre de contrôles et en le limitant à la question médicale (sinon on va avoir des suicides sociaux...).
La suite sur le blog d'Eolas.C'est une enveloppe perdue parmi les factures, les recommandés et les courriers officiels. Elle attire tout de suite l'attention par son écriture tremblante, un peu enfantine, signature de celui pour qui écrire est une épreuve. Un coup d'œil au dos confirme l'intuition. Un nom, un numéro d'écrou, une adresse que l'on connaît par cœur : c'est la lettre d'un client détenu. C'est la première qu'on lit, toujours.
Il faudra que je regarde ça de plus près mais si ces chiffres sont exacts, ça veut dire que sur mettons 27000 expulsions pour cette année on en a en réalité près de 9000 qui n'en sont pas réellement. Soit finalement un vrai "résultat" de l'ordre de 18000 expulsions annuelles. Sachant qu'avant Sarkozy et sa chasse forcenée de l'électorat frontiste les reconduites à la frontière étaient déjà de l'ordre de 10000 par an environ. On aura donc assisté à cette mobilisation hallucinante de la force publique, à cette débauche de moyens (au détriment d'autres missions) pour expulser une petite dizaine de milliers de personnes de plus par an. On aura créé un ministère entier dédié à cette "cause", on aura assisté à plusieurs défenestrations, on aura vu des policiers débarquer dans des écoles pour y arrêter des enfants, on aura vu des nourrissons projetés avant de savoir marcher dans un univers carcéral lamentable, on aura vu des enfants en train de "jouer" dans des cours de prisons grillagées, on aura mis la pression sur toutes les populations non blanches par la multiplication effrénée des contrôles au faciès, on aura engorgé les tribunaux avec des procédures souvent annulées, on aura appelé à la rescousse inspecteurs du travail, agent anpe et autres fonctionnaires de l'état au détriment de leurs missions, on aura vu renaître des actes de dénonciation un peu nauséeux, on aura crispé une bonne part de la population, on aura criminalisé des gens désirant aider leur voisin malgré leur absence de papier, on aura violé des traités internationaux et notre propre constitution, on aura foutue notre morale, notre humanité et notre conscience aux chiottes, on aura fait tout ça et d'autres choses encore pour expulser... quelques milliers de pauvres types... Dont une part non négligeable est probablement crevée depuis...C'est un refrain que répète depuis plusieurs mois déjà le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux : l'objectif des 25.000 reconduite à la frontière en 2008 sera atteint, mais surtout, un tiers des «reconduits» le sera dans le cadre d'un retour volontaire. Ce que le ministre de l'Immigration et de l'identité nationale présente comme «une rupture». Dimanche dernier, sur Canal Plus, Hortefeux se félicitait ainsi :
«La grande nouveauté, la vraie rupture, c'est que cette année, plus du tiers des reconduites se feront de manière volontaire.»
«Comment les inciter?», demande la journaliste Anne-Sophie Lapix.
«Eh bien on agit!, s'enthousiasme Hortefeux. Il y a deux ans, ce chiffre était de 7% des reconduites, aujourd'hui, on sera à un tiers. On arrive à les convaincre avec des incitations, en donnant un petit pécule, de manière à ce qu'ils reviennent chez eux, dans leur pays, et qu'ils puissent bâtir un projet, qui puissent créer un petit commerce, un artisanat, une ferme et ainsi de suite.»
Les faits
Les retours volontaires – dont le principe remonte en France aux années 70 – ont été relancés en 2006 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Ils continuent d'être encouragés depuis, pour deux raisons : par intérêt pour les populations concernés... et les finances publiques, comme l'écrit sans ambages un récent rapport sénatorial : «Cette politique est en effet nettement préférable pour les personnes concernées à la mise en rétention, et doit s'accompagner d'une sensibilisation plus efficace. Sur un plan budgétaire, elle apparaît d'un coût bien moindre que celle des reconduites à la frontière sous contrainte.»
Le même rapport sénatorial, rédigé par la commission des Finances du Sénat lors du réexamen du budget 2009, donne des chiffres qui confirment en apparence les dires d'Hortefeux : un tiers de reconduites se fera de manière volontaire (le chiffre de 10500 avait déjà été dépassé fin octobre) contre seulement 7% en 2006 (autour de 2000). Mais le rapport, s'appuyant sur les données de l'agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem), apporte également une précision d'importance qui ruine la démonstration du ministre.
Car il existe deux catégories de retours volontaires.
L'aide au retour volontaire (ARV) prévoit, outre l'organisation du retour (par la prise en charge du billet de transport aérien et du transport secondaire à l'arrivée dans le pays de retour), une aide financière de 2.000 euros pour un adulte seul, 3.500 euros par couple, 1.000 euros par enfant mineur jusqu'au 3e inclus, et 500 euros à partir du 4e enfant. L'aide est versée en trois montants fractionnés : 30 % en France avant le départ, 50 % six mois après le retour et 20 % 12 mois après le retour. Ce type de retour, tel que le décrit Hortefeux, est censé donner aux étrangers en situation irrégulière de quoi envisager une réinstallation dans leur pays d'origine.
L'ARV se distingue d'une autre procédure : l'aide au retour humanitaire (ARH), qui s'applique, elle, pour l'essentiel aux ressortissants communautaires, et à ceux qui ne peuvent bénéficier de l'aide au retour volontaire. Elle prévoit également l'organisation du retour mais une aide financière bien plus modeste : 300 euros par adulte et 100 euros par enfant. Même si cette somme a été doublée en février 2008 (elle représentait jusqu'à cette date 153 euros par personnne) elle n'offre pas vraiment de quoi ouvrir une boutique.
Or, sur les 10.577 retours à la frontière enregistrés fin octobre 2008, les retours volontaires «traditionnels» se limitaient à seulement 1867, selon le rapport du Sénat. Ils sont en stagnation depuis 2006. L'augmentation en flèche du nombre de reconduits volontaires s'explique par les 8710 reconduites enregistrées dans le cadre de retours humanitaires. Ces derniers, détaille le rapport, concernent en très grande partie des Roumains (7028) et des Bulgares (834).
Cette surreprésentation des Roumains (essentiellement des Roms) s'explique ainsi : ces dernières années, ils ont nourri une bonne part des reconduites à la frontière. Mais depuis le 1er janvier 2007, Bulgares et Roumains, à l’instar des ressortissants des dix Etats devenus membres de l’UE en mai 2004, jouissent du droit à la libre circulation en Europe. Il est donc plus difficile de les éloigner de France. Ce qui explique une nouvelle stratégie consistant à les pousser désormais à «prendre» l'aide au retour humanitaire.
Pour ce faire, comme l'ont déjà largement dénoncé diverses ONG (lire Le communiqué du Gisti ou le rapport 2007-2008 du collectif Romeurope, téléchargeable ici), la police et des représentants de l'Anaem ont parfois investi des terrains occupés par des Roms, se montrant suffisamment persuasifs pour faire monter le plus grand nombre dans des bus ou des avions affrétés pour l'occasion. En dépit des 300 euros, la notion de retour "humanitaire" et "volontaire" est dans ces conditions discutable. L'efficacité du dispositif tout autant, puisque que certains, pas mécontents de toucher le pécule, reviennent en France derechef. Le manège est tellement connu qu'un fichage biométrique est en train d'être mis en place.
Mais l'important est qu'Hortefeux puisse clamer sur toutes les ondes et devant toutes les caméras que «les retours volontaires vont atteindre un tiers des reconduites en 2008».
Quelques complements :Le Monde - Sondage du vendredi 12 decembre 2008 a écrit :Quelle est votre réaction devant le mouvement de révolte de la jeunesse en Grèce ?
Vous le soutenez et souhaitez qu'il y en ait un semblable en France . 36.4 %
Vous avez de la sympathie pour lui mais sans souhaiter le même en France. 19.6 %
Vous n'avez pas de sympathie particulière pour lui. 21.9 %
Vous y êtes hostile. 16.4 %
Sans opinion. 5.8 %
Nombre de votants : 5503
Depuis dix ans, cette phrase est un leitmiotiv du discours sur les jeunes (enfin, des dicours sérieux, pas du jeunisme et du misérabilisme).Pour la première fois depuis la Libération, ils savent que ce sera plus difficile pour eux que pour leurs parents.
put... mais il a l'art de tout exagerer ce type !JBeuh a écrit :Le Figaro - Quand l'extreme gauche reve de revolution