[2.8-MR-HK] Des plumes et des pinces : un dragon ?

[Hida Koan]

La dessus visiblement, rien a donner...

- Et pourquoi laisser faire tout ça fit elle en retirant la main qu'elle avait devant le visage, votre clan negocie tellement avec Bayuri que ca vous aurait embêter qu'elle soit mariée a Yashin-sama?

[Kakita Inigin]

- Contrairement a ce que vous semblez penser, nous ne sommes pas si forts que cela. Nous avons exactement un samurai a Sunda Mizu Mura et nous sommes tributaires des événements. Vous vous trompez aussi en pensant que nos intérêts commerciaux dictent notre conduite. Si Bayuri-sama avait été mon allié, vous aurais-je indique sa cachette ? Alors qu'il était chez lui, surveille par deux de des hommes, en sécurité. Au lieu de cela il s'est retrouvé avec une tornade de colère, un garde assommé, un yojimbo mort. Et contraint de prononcer un discours devant la cour avec un sergent de la garde derrière lui qui le traite comme un prisonnier et dont tout - l'attitude, la tenue couverte de sang - proclame que son histoire est incohérente, donc fausse.

Sans compter que maintenant, vous, vous savez quel genre d'homme il est réellement. Je n'ai pas pu empêcher Hideoshi-sama de se déconsidérer, mais je trouve que j'ai obtenu des compensations significatives. La question étant : vu ma propension naturelle a vous sauver la mise (œillade vers Retsu) et votre capacité a tirer des bénéfices imprévus de mes informations, voulez-vous continuer notre collaboration ? Ou préférez-vous laiser le beau gosse tenter de me couper en rondelles ?

[Hida Koan]

Elle maugréa un peu...

- Tant que ça ne va pas contre l'intérêt de cette ville... Et de mon clan. Nous pourrions peut-etre nous voir de temps en temps.

Elle soupira.

- Mais je n'aurais pas hésité a tuer Bayuri alors que c'est un Crabe et un de mes responsables. Je n'hesiterai pas non plus s'il s'agissait de vous, surement meme encore moins.

Voila je ne vous avais pas menacé, c'est maintenant chose faite.

[Vlad]

Le "beau gosse" se contenta de regarder leur interlocuteur sans rien dire...

Mais pas sans observer ! Il est sérieux quand il dit qu'ils n'ont qu'un samurai en ville ?? Parce que si oui ça veut dire que c'est Hideyoshi et que lui n'en est pas un, ou l'inverse... Ou encore qu'il considère Hideyoshi comme quelqu'un qui n'est pas de sa famille... Et puis un seul samurai ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas 1500 hommes de main...

[Kakita Inigin]

- Je prends ça comme une invitation a rester en un seul morceau, répondit-il avec un sourire facétieux. J'essaierai de vous aider aux mieux de mes capacités.

Et il les raccompagna, glissant simplement :

- Je suis assez bien introduit a l'ambassade Scorpion, si l'un de vous souhaite rencontrer Chohime-sama, faites-moi signe.

[Hida Koan]

- Merci de nous avoir reçus.

Après l'entrevue qu'ils avaient eu ça paraissait étrange de préciser ça, mais tout de même. Il aurait pu les mettre à la porte au premier signe d'énervement qui plus est.

Il fallait aller vers l'ouest, vers la demeure de Bayuri, tout près du Sanctuaire de l'esprit des Saules. Elle s'engagea dans la rue, songeuse... Et très lentement aussi... La dernière fois qu'elle s'était rendu là-bas, ça ne s'était pas très bien passé.

[Vlad]

Retsu accompagnait Kei et restait lui aussi silencieux.

Il était fort possible que la rencontre avec le Daidoji n'ai été qu'un échauffement par rapport à ce qui risquait de suivre...

Sentant l'appréhension de Kei alors qu'ils approchaient, il lui adressa un sourire.

"Ne t'inquiètes pas, Kei-chan... Je suis sûr que tout ira bien... Il ne va pas se fâcher contre celle qui lui a sauvé la vie, non ??"

[Hida Koan]

- Entre l'officiel et l'officieux, je ne suis pas sûre qu'il choisisse de se rappeler de l'officiel...

Elle s'approcha de l'entrée et du garde en faction.

- Yasuki-san, nous sommes de la Garde des Eaux. Nous venons voir Bayuri-sama, annonce-nous. Je suis Hida Kei.

[Vlad]

"Sauf que l'officiel lui lie un peu les mains..." fit Retsu alors qu'ils arrivaient.

[Kakita Inigin]

Le garde lui ouvrir la porte avec l'air du chevreuil qui voit entrer un tigre dans sa clairière. Après... une certaine attente, ils furent introduits devant Bayuri, qui avait manifestement trouvé deux nouveaux yojimbo. Et deux autres.

- Hida Kei-san, quel plaisir de vous revoir. Qu'est-ce qui vous amène ?

[Hida Koan]

- Bayuri-sama... Nous n'avons pas eu l'occasion de recueillir votre témoignage détaillé de l'incident d'hier. Nous vous avons bien sûr entendu au Palais du Conseil, mais avec toute l'agitation peut-être avez-vous oublié quelques précisions? Nous sommes officiellement chargés d'enquêter. Si vous vouliez bien avoir l'obligeance de nous aider, nous avancerions certainement plus vite.

Elle regrettait presque d'avoir emmené Retsu maintenant qu'ils étaient devant Bayuri. Elle eut peut-être mieux fait de venir seule plutôt que de chercher des témoins pour une potentielle engueulade ou humiliation. Et encore moins lui qui avait été tout de même un peu "concerné". Elle aurait du venir avec Shigueru...

[Vlad]

Retsu se contentait de rester sans rien dire, analysant les réactions du conseiller.

A cause de lui, il avait bien failli y rester... Si Kei-chan ne l'avait pas ramené par la peau du cul, ça aurait sans doute été le cas...

Courtisan comme toujours...

[Kakita Inigin]

- Non, je ne crois pas avoir oublié de précisions. J'ai fait un récit succinct mais suffisant pour tous les observateurs présents. Sur quels sujets précis vous manque-t-il des informations pour mener l'enquête que vous a demandé Ishiotoshi-san ?

[Hida Koan]

- Dites m'en plus sur les fameux faux gardes du Conseil... Combien étaient-ils? Leurs armures étaient-elles réellement identiques aux vraies? Que vous ont-ils dit afin que vous les suiviez? PAr où sont-ils passés pour vous amener ici? N'avez-vous pas eu l'occasion de demander de l'aide? etc. etc. Plus de précisions, vous voyez Bayuri-sama?

[Kakita Inigin]

- Hum... si je revois ces évènements pénibles... ils étaient dix - une patrouille, dans la garde du Conseil, depuis les pénibles évènements que vous avez vécu au Sunda Mizu Ryu - , et ils portaient des armures normales ou du moins autant que je me souvienne, elles semblaient authentiques. Mes hommes les ont laissé approcher, et c'est seulement lorsqu'il est devenu clair que nous n'allions pas au palais que certaines étrangetés ont fait sens : nous étions bernés.