Toroboshi avait répondu en même temps que Retsu.
- Faîtes-le entrer.
Puis, se levant, à Retsu.
- Vous allez trop loin. Me couper ainsi la parole...
Puis il s'arrêta de parler, "entendit" les paroles de Retsu, meugla :
- QUI OSEZ-VOUS ACCUSER DE TRA...
puis s'arrêta totalement. Pendant une dizaine de secondes, il s'arrêta totalement de bouger. On aurait dit un échassier venant d'avaler une pierre.
Puis il se rassit, et tandis qu'on faisait entrer un bushi aux armes du Clan de la Grue - aux armes de la FAMILLE DAIDOJI

- il reprit d'une voix doucereuse :
- Veuillez développer.
*
Le garde s'effondra. Sans un mot, sans un bruit, hormis le doux clapotis de son armure. Kei lui passa dessus sans un regard.
Le palais comportait deux cours arborées. Des escaliers montaient ; de grandes salles en enfilade menaient vers les communs, à l'arrière du bâtiment. Dans la deuxième salle de réception, un grand drap recouvrait un amas indéterminable. Aucun bruit ne troublait la paix qui se dégageait de ce spectacle immaculé.