Kakita Inigin a écrit :(qui me gonfle vraiment de plus en plus avec ses fausses questions innocentes).
Tu parles de c dans l'air ou de Ripostes ?
Euh, en fait là je parlais de "mots croisés"...
C dans l'air c'est pas présenté par un autre maintenant ? Et Ripostes, si ça n'a pas changé c'est Moati pas Calvi...
Deux infos sinon :
On peut commencer à mesurer les magnifiques progrès de nos réformes du système de santé publique :
Le système de soins français recule sur un indice européen.
L'Indice européen 2008 des consommateurs de soins de santé a révélé, jeudi 13 novembre, la chute de la France dans le classement. Montrée en exemple en Europe il y a encore deux ans, la France détenait la première place en 2006. Elle se retrouve aujourd'hui à la 10ème place parmi les systèmes nationaux des 31 pays examinés, à cause de nouvelles entraves à l'accès aux spécialistes. Dans six catégories comportant 34 indicateurs de performance, la France affiche un score de 695 points sur 1000, loin derrière les 839 points attribués aux Pays-Bas, premier du classement 2008. La Lettonie est dernière avec 449 points.
Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion.
Le ministère veut renforcer la surveillance de ses fonctionnaires trop critiques.
L'article parle aussi des pressions exercées (y compris financières) pour briser les opposants à la base élèves ou aux autres réformes.
Après on se souvient aussi du prof qui a failli être viré parce qu'il avait encadré une manifestation de lycéen et qu'il s'était fait ravager la tronche par des policiers indélicats.
On se souvient aussi des grèvistes de chez Renault qui ont été bloqués par l'envoi de 200 crs dans l'usine (
http://cozop.com/garcon/la_colere_exemp ... de_renault).
Du camps de Roms dégagé avant la venue du président.
Des manifestants privés de leurs tracts et banderoles syndicales lors de ses visites en province.
Etc.
Le pire, c'est que avant d'être élu, il faisait déjà de même, cf son QG de campagne installé rue d'Enghien
Dès le premier jour, la rue d'Enghien est mise sous haute surveillance policière. Dans la foulée, tous les habitants des trois immeubles qui font face au QG reçoivent une étrange enveloppe saumon, sans cachet de la Poste. A l'intérieur, une lettre, datée du 15 janvier, leur demande de répondre au plus vite à un recensement de sécurité. On leur communique un numéro de téléphone. Au bout du fil, un policier questionne : nom, prénom, date de naissance. Au cours de la conversation, le policier se fait plus précis. Il suggère à son interlocuteur de ne pas recevoir de paparazzi chez lui, évoque avec lui les dangers terroristes, la présence d'un éventuel sniper planqué sur les toits. En quelques minutes, l'habitant de la rue d'Enghien est mis sous pression. Le voilà devenu un riverain fiché par la police. En fait, le fonctionnaire est un agent du service Enquête des Renseignements Généraux de la préfecture de Police de Paris..."
