Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Oui en expression écrite, je ne sais pas s'il existe une règle inverse mais il est certains que 99,9999% des gens le comprennent comme un OU exclusif...Toshi a écrit :donc vous confirmez qu'en "français" écrit le "OU" est exclusif
Otaku Mikoshi a écrit :Bah ça dépend aussi du contexte.
C'est que qu'un "j'irais au théatre ou au ciné" ça va pas être inclusif, par contre dans d'autre cas ça peut l'être (même si j'en ai pas en tête là comme ça ^^)
"Français de Belgique", plutôtKakita Inigin a écrit :Belgicisme.
OU, conj.
Conjonction de coordination disjonctive, indiquant une alternative qui a valeur de distinction pouvant aller jusqu'à l'exclusion, et reliant des termes, groupes de mots ou propositions de même fonction grammaticale, logiquement associables, voisins ou opposés de sens.
I. [Avec valeur de disjonction non exclusive]
A. [Pour marquer une équivalence plus ou moins exacte, une synon., un choix terminologique entre deux dénominations d'une même réalité]
En partic. [Pour introduire une précision, une explication, parfois restrictive; renforcé dans ce cas] Ou plutôt, ou même, ou pour mieux dire, ou encore, ou plus exactement, ou simplement, ou si vous préférez...
B. [Pour indiquer une évaluation (chiffrée ou datée) approximative, notamment par deux numéraux]
Rem. 1. L'évaluation porte sur un choix possible entre deux numéraux consécutifs ou sur leur égale éventualité. 2. De... à est plus souvent accolé à des numéraux non consécutifs (ex. de trente à quarante personnes).
C. 1. [Pour marquer une alternative, un choix possible (ou imposé) mais sans conséquence entre deux termes de nature identique, en particulier l'indifférence entre deux éventualités opposées] Cela lui est égal, lui importe peu de... ou de..., peu importe que..., ici ou là, ici ou ailleurs, l'un ou l'autre, tel ou tel, un jour ou l'autre, plus ou moins, tour à tour... ou..., tôt ou tard, ou inversement, ou réciproquement, ou vice versa, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, totalement ou en partie, par force ou par ruse, avec ou sans..., qu'on le veuille ou non, à tort ou à raison, en bien ou en mal, etc.
2. [Pour indiquer une alternance ou une succession dans le temps, avec des verbes d'action conjugués ou bien à l'inf., au part. prés. ou passé] Synon. tantôt... tantôt, parfois... parfois, ici... là..., soit... soit.
II. [Avec valeur d'alternative exclusive]
A. [Pour marquer une alternative exclusive et opposer deux réalités, indiquant qu'une des possibilités exclut l'autre, en particulier dans un dilemme]
Rem. En log. ou en philos. notamment, l'alternative est l'énoncé de deux propositions contradictoires entre lesquelles on est mis en demeure de choisir (il n'est que deux partis possibles et l'obligation est d'en choisir un; en log., des deux propositions, l'une seulement est vraie), soit qu'il n'y ait pas de solution intermédiaire, soit que le sujet doive trancher entre deux extrêmes.
LOG. (exclusion bipolaire). Symbole (V) de la somme* logique. É
Empl. subst. masc. [Pour désigner chacun des deux types d'opérateurs logiques] Le ou exclusif (symb. w). Synon. alternative. Le ou inclusif ou non exclusif (symb. v). Synon. disjonction (inclusive) (ds GING.-LAURET 1973).
B. 1. [Alternative de sub.]
[En remplacement de soit devant le dernier terme d'une alternative] Soit... ou... (pour soit... soit...).
Ou que, conj. de subordination fonctionnant comme substitut d'une autre, pour introduire une seconde proposition subordonnée (de temps, but, cause, conséquence, concession, condition, supposition, etc.).
Soit que... ou (que)...
Que... ou (que) + subj. (sert à exprimer l'équivalence entre deux ou plusieurs suppositions différentes et/ou opposées, mais ayant la même conséquence exprimée par la proposition principale).
(Que)... ou non (fam. ou pas). Selon que, suivant que, soit que... ou (que) (ou non).
par contre dans tous les exemples que j'ai trouvé cela faisait la distinction entre DEUX éléments .... et pas trois .... est-ce que le latin précise quelque chose ou n'y aurait-il pas de problème à parler d'une summa divisio à TROIS ? (non Kzo, je sais ce que tu penses des trucs à trois merciSumma divisio ( Terme juridique )
Latinisme désignant "la division la plus élevée" d'un classement. En l'occurrence celui des biens en droit romain. Encore usité aujourd'hui pour opérer la classification entre meubles et immeubles.
JBeuh trop rapidement d'ailleurs car j'eusse pour ma part mis un S à interprété et j'eusse sans hésitation mis le verbe être à la place du verbe avoir...JBeuh a écrit :
Ariman, j'avais la meme question avec : (je prefere cet exemple, c'est plus frappant)
Les presidents Sarkozy et Obama sont alles manger avec leur(s) femme(s). (bon, moi c'etait Chirac et Bush... question d'epoque !)
Le premier cas, tout au singulier : ils ont la meme femme.
Le deuxieme cas, tout au pluriel : ils chacun plusieurs femmes.
Solution : le francais n'est pas une langue parfaite et meme le Grevisse et un expert de la langue francaise (qui s'appuyait sur le Grevisse, je le reconnais) m'ont affirme que les deux etaient corrects et pouvaient donc etre interprete de la maniere suivante : chacun y a alle avec sa femme.
Et hasard prend un "s" :p
JBeuh, rapidement...