Un flic tombe sur un arabe dans une manif de jeune, le roue de coups, appelle ses copains, et il en meurt.
Il s'appelait Malik Oussekine.
désolé, c'est pas tout à fait ça
Deux voltigeurs de la police en maraude dans le quartier latin,
dans les rues voisines d'une manif tombent sur un arabe sortant d'un club de jazz à minuit et le traquent jusqu'à un immeuble proche, jusque dans le hall d'entrée, devant un témoin (un fonctionnaire des finances habitant cet immeuble justement)
ils le frappent et une fois à terre ils continuent à le cogner. Il est embarqué par le SAMU et meurt à l'hôpital Cochin.
Les deux voltigeurs écopent de deux et cinq ans avec sursis, en 1990. L'un est mis en retraite anticipée et l'autre muté.
la même année, pour la petite histoire, le plus grand amphi de la fac de lettres de Nice a été rebaptisé Malik Oussekine. Sa plaque commémorative a été dégradée quatre fois en deux ans... et je pense qu'en cherchant, on trouvera d'autres trucs du genre dans l'hexagone sur cette affaire
j'ai appris incidemment que le 6 décembre dernier, une plaque commémorative a été dressée sur les lieux de la bastonnade, en présence de la famille et du maire de Paris. Elle était à l'initiative de David Assouline, ancien leader étudiant en 86 et désormais sénateur parisien.