Kakita Inigin a écrit:
Il était juste Oint du Seigneur (ce qui est l'intérêt du sacre), Lieutenant de Dieu sur terre, et c'est ce que ses conseillers ont utilisé pour justifier son influence spirituelle.
D'ailleurs les conseillers religieux de Louis XIV ont failli faire la même, un peu plus tard.
ha ouais? depuis quand Louis XIV était roi d'Angleterre?
Comment on fait pour mettre Kekkai en ignore-list ?
Pour me mettre au niveau de cet interlocuteur, le clergé français a donc eu une poussée de gallicanisme au XVII°, se fondant sur des limitations du pouvoir du pape au nom de la même excuse (on retient principallement la suprélmatie du roi de France, mais il semble que c'était une doctrine plus globale avec supériorié des concile sur le pape - une refondation du système global de la hiérarchie religieuse, en somme). Cette poussée rappelle celle du clergé anglican, mais avec moins de portée.
L'article de Wikipédia s'éloignait pas mal de ce que j'avais prévu d'écrire
avant de fermer la fenêtre d'écriture (dans mes modestes souvenirs le gallicanisme prenait pour prétexte la lieutenance divine du roi et pour raisons réelles le conflit jésuites-jansénites), mais je pense que leurs sources sont plus sûres.
et je te signale que la Reine d'Angleterre avait elle aussi le droit de diriger la religion anglicane sans être en aucun cas le lieutenant de Dieu. De plus le sacre existait bien avant le vote du parlement, il n'y a donc aucun lien direct.
Troll.
a) de quelle reine d'angleterre tu parles ? d'Elizabeth I, la fille de Henri VIII ?
b) le sacre faisait du roi le lieutenant de dieu, cet argument a prévalu pour que le parklement vote la reconnaissance de pouvoir du roi (d'angleterre) sur le clergé.
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édit : notons que malgré les 3 définitions ci-dessous, tu as probablement raison, en fait, sur les shug.
Académie Française, Dictionnaire, 8eme édition a écrit :(1)RELIGIEUX, EUSE. adj. Qui est relatif à la religion. Culte religieux. Cérémonies religieuses. Doctrine religieuse. Les idées religieuses. Les opinions religieuses. La morale religieuse. Des sentiments religieux. Des chants religieux.
Il signifie aussi Qui est pieux, qui vit selon les règles de la religion, qui est conforme à la religion. C'est un homme religieux. Il mène une vie religieuse.
Il signifie encore Qui est exact, ponctuel, scrupuleux. Il est religieux observateur de sa parole.
Il signifie en outre Qui appartient à un ordre régulier. L'habit religieux. La vie religieuse. Une maison religieuse.
Il s'emploie aussi comme nom et désigne les Personnes qui se sont engagées par des vœux à suivre une certaine règle autorisée par l'Église. Les religieux de Saint-Benoît, de Saint-Augustin, etc. Un couvent de religieuses. Prendre l'habit de religieux, de religieuse. Religieux profès dans tel ordre.
Académie Française, Dictionnaire, 8eme édition a écrit :(3)PRÊTRE. n. m. Celui qui exerce un ministère sacré et qui préside aux cérémonies d'un culte religieux. Les prêtres du paganisme. Les prêtres de Cybèle, d'Apollon, de Baal. Un prêtre catholique. Un prêtre grec. Un prêtre arménien. En parlant du Culte réformé, on dit ordinairement Ministre ou Pasteur.
Il se dit particulièrement, dans l'Église catholique, de Celui qui a reçu l'ordre du sacerdoce, en vertu duquel il a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements. Il n'y a que les évêques qui aient le pouvoir d'ordonner, de consacrer les prêtres.
Il s'est fait prêtre, Il a reçu l'ordre du sacerdoce.
Prêtre habitué se disait d'un Prêtre n'ayant pas de charge ni de dignité dans une église, mais cependant employé au service de la paroisse. On dit aujourd'hui Vicaire auxiliaire.
Prêtre libre, Celui qui n'est pas attaché à un service régulier.
Cardinal-prêtre, Cardinal de l'ordre des prêtres.
Prov. et fig., Il faut que le prêtre vive de l'autel, Il faut que chacun puisse trouver sa subsistance dans l'exercice de sa profession.
PRÊTRE se dit aussi particulièrement des Ministres qui étaient consacrés au service du tabernacle et du temple, dans l'ancienne loi. Le grand prêtre de la loi.
Académie Française, Dictionnaire, 8eme édition a écrit :(1)MOINE. n. m. Religieux faisant partie d'un ordre dont les membres vivent sous une règle commune et séparés du monde, comme les Bénédictins, les Dominicains, les Chartreux. Les moines de l'abbaye de Cluny. Un moine défroqué.
Fam., Gras comme un moine. Voyez GRAS.
Prov. et fig., L'habit ne fait pas le moine. Voyez HABIT.
Prov. et fig., Pour un moine l'abbaye ne faut pas. Voyez ABBAYE.
Moine bourru. Voyez BOURRU.
MOINE se dit aussi de Divers appareils destinés à chauffer les lits.
(C'est moi qui graisse).
Notons que, plus simplement, sur Wikipédia, un religieux est un
clerc régulier.