Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
il ment.C'est grotesque, voilà, c'est ma réponse. Alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Raisonnement: Pour son financement Monsieur Balladur aurait accepté des commissions qui n'auraient pas été payées ensuite et ça a donné Karachi… Mais enfin, respectons la douleur des victimes. S'il vous plait mais qui peut croire à une fable pareille. Qui peut croire à une fable pareille.
Et donc voici la conclusion d'Acrimed :C’est intéressant, ça, parce que ça, c’est pas les médias qui font ça, c’est les politiques qui se mettent en scène, et nous, on raconte ce que font les politiques. Et si les politiques font n’importe quoi, s’ils sont à côté de la campagne, c’est leur problème, c’est eux qui sont médiocres et on ne peut pas dire que ce sont les médias qui font ça. Vous comprenez, les médias ne font rien . Ils photographient et si la médiocrité est là-bas [à Rezé], nous on raconte la médiocrité. Le jour où ils parleront du fond, on parlera du fond . »
- Michel Denisot : - « Merci Jean-Michel. On aura l’image le moment venu. Et comme le dit Jean-Michel, ce n’est pas nous qui la fabriquons . »
Mais lisez l'article en entier car au delà de l'imbécilité qu'il y a à faire croire que les journalistes n'ont aucune influence, c'est amusant de regarder le mode de fonctionnement de types comme Apathie (et Denisot qui vient systématiquement à la rescousse). Ils passent leur temps à donner des leçons mais ne supportent pas de se voir mis en cause. Il y a avait déjà eu le cas avec Apathie sur le Grand Journal quand ils avaient invité JF Kahn. A l'époque ce dernier s'était fait lyncher par tout le monde sur le plateau parce qu'il évoquait la dérive monarchiste de Sarkozy. Comme il lançait une pétition qui faisait recette les prescripteurs d'opinion se voyaient confisquer leur rôle de dire ce qui est et ce qui n'est pas et donc Apatahie lui était rentré dans le lard façon moi j'connais la vie et tes analyses à toi elles sont nulles d'abord. Et puis on l'a revu avec l'épisode Demorand-Bayrou où le premier monte immédiatement en régime quand Bayrou dénonce le mode de nomination du président de radio france pour expliquer à quel point il trop libre de faire ce qu'il veut (mais il faut le crier pour s'en persuader quand même - voir ici).Cette vision de la place et le rôle du journaliste en politique, est doublement consternante.
D’abord elle est la négation même de l’indépendance que les journalistes politiques revendiquent, notamment quand ils affichent leur souci de ne pas être de simples porte-micros des responsables politiques. Peut-on raisonnablement soutenir que les journalistes n’auraient de fait aucune marge de manœuvre et seraient obligés de ne parler, fut-ce sur le mode ironique ou critique, que sur les seuls sujets que leur impose le monde politique ou que des stratégies de communication ? Ne pourraient-ils poser que les questions que les responsables politiques leur soufflent ? La liberté qu’ils revendiquent si ardemment et qu’ils n’hésitent pas à afficher n’aurait donc pas d’autre utilité que de leur permettre de servir de passe-plat aux responsables politiques ou de commenter leurs mises en scène ?
Ensuite, cette vision d’un journalisme - qui ne ferait rien d’autre que de donner une photographie non déformée de la réalité - est un alibi dérisoire, doublé d’une excuse paresseuse. Les sciences sociales et la critique des médias montrent déjà depuis longtemps, au point que c’est devenu une banalité à la portée désormais du premier titulaire de la carte de presse venu, que les médias, en sélectionnant et en hiérarchisant l’information, en privilégiant telle approche par rapport à telle autre, construisent inévitablement une certaine représentation, plus ou moins biaisée, plus ou moins arbitraire et plus ou moins politique, de la réalité. Pourquoi les communicateurs feraient-ils pression, avec plus ou moins de succès, sur les journalistes pour co-produire l’information si « les médias ne faisaient rien » ?
Finalement, cette dénonciation médiatique de la médiatisation de la politique par un chroniqueur devenu lui-même très médiatique ne manque pas de saveur. Jean-Michel Aphatie joue, en effet, tous les soirs, dans l’émission de Canal Plus, un rôle haut en couleur, celui de l’observateur impartial de la vie politique qui fait la morale aux responsables politiques, dénonce avec véhémence, s’emporte, condamne, pousse son « coup de gueule ». Jean-Michel Aphatie fait un véritable numéro qui n’a rien à envier à celui des deux responsables du parti socialiste qu’il commente.
En définitive, on peut se demander si l’on ne peut pas dire de cette critique journalistique des mises en scène médiatiques que les responsables politiques se sentent tenus de faire aujourd’hui compte tenu des attentes des médias, que c’est, en définitive, comme on dit familièrement, « l’hôpital qui se fout de la charité ».
Les inquiétudes que la rédaction de France Inter nourrissait à l’annonce de l’arrivée de Philippe Val semblent hélas aussi fondées que les informations publiées il y a deux mois dans la presse au sujet de sa nomination.
Le titulaire de la revue de presse a été remercié dans les 2 heures qui ont suivi la prise de fonction de Philippe Val, et aucune proposition ne lui a été faite.
Que paye notre excellent confrère ?
Son talent, son originalité, la progression d'audience de ce rendez-vous ?
Notre confrère paye surtout le fait d'avoir cité Siné Hebdo dans la revue de presse. Philippe Val, à l'époque directeur (et actionnaire) de Charlie Hebdo, lui en avait vertement et devant témoins fait le reproche.
Les syndicats n’accepteront aucun règlement de compte personnel, aucune suspicion illégitime, aucun procès d’intention, aucune mise au rancart d’un membre de la rédaction pour des motifs non professionnels.
Nous le répétons une dernière fois avant qu’un grave conflit ne s’ouvre. Les journalistes de France Inter n’ont qu’une exigence : continuer à assurer leur travail de présentateurs, de reporters, de spécialistes, calmement, sérieusement, professionnellement, librement.
La liberté éditoriale ne se discute pas.
Les syndicats SNJ, SNJ-FO, SNJ-CGT et SUD demandent solennellement à la direction de France Inter de revenir sur cette décision inacceptable pour toute la rédaction.
Pourquoi une simple contravention, alors qu'on se souvient qu'il y a deux mois tout juste, le chef de l'État déclarait sur un ton va-t-en guerre son intention de «passer la vitesse supérieure» dans sa «lutte sans merci contre les voyous et les délinquants» ? Si « la vitesse supérieure » de « la lutte sans merci » s'entend de 1.500 euros d'amende max, 3000 en cas de récidive, on se dit que le gouvernement a une marge de progression dans la répression sanguinaire et que la menace de prison indiquera le passage en sur-régime dans la guerre à outrance. L'hypothèse que tout cela relève de la comm' étant naturellement exclue.
Rassurez-vous, pas de mansuétude ici, c'est juste que la contravention de 5e classe est la plus haute sanction qui puisse se prévoir par un simple décret. Pour la prison, il y faut une loi, et ça prend plus de temps, surtout quand il faut revoter les lois que l'assemblée a rejetées avant qu'elles ne se fassent annuler devant le Conseil constitutionnel.
Autant dire que cette contravention ne devrait pas connaître un succès, fût-il d'estime, dans les prétoires. Oh bien sûr, il y aura une première fois bien médiatisée par le service communication du ministère de l'intérieur pour démontrer la nécessité et l'utilité de ce texte (alors que personne ne contestera l'utilité médiatique du texte : permettre à un ministre de se faire mousser).
On relèvera que le fait d'avoir visé le seul vol aggravé de l'article 311-4 exclut les auteurs de vol qualifié comme le vol à main armée ou le vol en bande organisée (art. 311-8 et 311-9 du code pénal) ; c'est-à-dire que les braqueurs pourront continuer à se dissimuler le visage dans la plus grande tradition du polar sans encourir d'aggravation de la répression, contrairement à celui qui casse un abribus. Appelons ça de la cohérence législative.
Faut-il donc aussi aggraver la répression quand l'auteur essuie ses empreintes, ou veille à ne pas laisser d'empreintes ADN, par cohérence ? Aggraver la répression suppose que l'on considère comme plus grave un comportement délictuel commis dans certaines circonstances. On comprend que frapper une personne est grave, mais s'y mettre à plusieurs ou utiliser une arme est plus grave encore. En quoi lancer un cocktail molotov vers des policiers est-il plus grave si on le fait masqué qu'à visage découvert ?
La réponse du législateur, à lire l'exposé des motifs, est désarmante de naïveté : c'est pour faciliter l'identification des délinquants. Je vous jure, allez le lire. La loi anti-Rapetout, en somme. On imagine très bien la scène :
— Éh, Mouloud ! T'es ouf ! Vire ta cagoule quand tu frappes la vieille dame, tu veux aller en taule ou quoi ?
La vache elle est journaliste elle? Parce que pour les questions cul-cul qui servent à rien elle en tient un morceau cette gourde.Ariane Massenet (une journaliste de l’émission)
Oui enfin ... moi je ne vois pas le problème. ce n'est pas parce qu'il est le fils de son père qu'il doit être à gauche (les idées de son père, je ne veux pas en parler).Soshi Yabu a écrit :Enorme cette phrase de Frédéric Mitterrand.
Quand on lui demande si un mitterrand ministre de Sarko ça ne fait pas bizarre, il répond que Sarko a été ministre de Mitterrand, sans que cela ne choque le journaliste (qui une fois de plus ne fait qu'assurer la comm du nouveau ministre).
Pour la gouverne du nouveau ministre, Sarko était ministre d'un gouvernement de cohabitation. Si Mitterrand avait pu choisir, il n'aurait jamais mis Sarko dans son gouvernement.
La mauvaise foi, et le tournage de veste (qui date de 95 pour Frédéric), c'est un véritable style...