Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
A priori non mais du coup on ne voit plus très bien son objet au mouchard.Mirumoto Hijiko a écrit :En même temps, la décision du conseil n'a pas tout annulé. Reste le fait du mouchard si je ne m'abuse, non ?
Je suis d'humeur clémente, j'ai tendance à ne pas accabler les p'tits n'enfants pas sages qui ont pris une grosse grosse fesséeToshi a écrit :héhé je te trouve sympa !!!Kõjiro a écrit : cette loi déjà pas bien efficace
Et d'ailleurs le CC nous a aussi protégé d'autre chose :Et c'est là que le bât blesse pour le Conseil constitutionnel. Au cours des débats, on a beaucoup entendu dire et répéter que, que diable, il n'y a pas de droit à l'abonnement à internet, et qu'internet n'est pas un droit fondamental[4]. Le Conseil disconvient respectueusement (§12) :
Considérant qu'aux termes de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " ; qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services ;
Internet ne devient pas une liberté fondamentale, mais le voici le pupille de la liberté d'expression, ce qui le met sur un beau piédestal.
On imagine un peu la combo : établir des listes de personnes connectées au net ET téléchargeant (même légalement, on s'en foutait vu qu'il suffisait de dire "t'es coupable" pour que la personne le soit) et supprimer 1000 accès par jour. En gros, cela permettait, si cela était souhaité, de supprimer éventuellement quelques centaines de voix discordantes par jour (pas que des voix discordantes sinon ça se voit trop...). Bien sûr aucun parti ayant pris conscience du poids d'internet dans les campagnes politiques modernes (genre zyeutant avec envie sur la campagne d'Obama ou créant des cellule de veille sur le sujet...) ne serait tenté de faire un peu le ménage pour orienter quantitativement les discours sur le net...Le Conseil donne raison aux requérants, mais sans aller jusqu'à interdire ce dispositif. Il précise que la loi HADOPI permettant l'identification des titulaires des abonnements correspondants aux adresses IP collectées par les agents assermentés a pour effet de rendre ces données nominatives, ce qu'elles n'étaient pas auparavant. Le Conseil rappelle donc que la Commission Nationale Informatique et Liberté (la CNIL) a pour vocation de surveiller les traitements informatiques de données nominatives, et qu'il lui appartiendra de s'assurer que les modalités de ce traitement sont proportionnées au but poursuivi. En clair, cela signifie que toute poursuite fondée sur ces relevés sera nulle tant que la CNIL n'aura pas donné son feu vert quant au fonctionnement de ce fichier (§29). Où comment la rue Montpensier venge la rue Vivienne. La CNIL est notamment invitée à veiller à ce que ces données ne servent que dans le cadre des procédures judiciaires liées au piratage supposé et ne soient pas conservées à d'autres fins, genre une liste noire des pirates.
Il était sur France info ce matin, c'est quand même plus classeGoju Kaze a écrit :Maitre eolas va encore passer sur facebook...
Victime de son succès plutôtGoju Kaze a écrit :Sa page est inaccessible... Est ce un dangereux pirate???