Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Maintenant que la crise est passée il faut se débarrasser des "amortisseurs" qui nous handicapent pour arriver à avoir ce point de croissance qui nous manque vis à vis des américains.Ding On a écrit :Ca y est, British AirWays réinvente l'esclavage à durée déterminée.
Ah le modèle anglosaxon, vivement qu'on se débarasse de ts les archaïsmes français, comme le Droit du Travail, pour enfin en être digne.
C'était impliciteDing On a écrit :Et qui ne profitera qu'à 1% de la population, celle qui en a le moins besoin par ailleurs.
Gap en parlait il y a quelques pages de ça, c'est aussi dispo sur le site de l'émission suisse (je le rappelle pour ceux qui n'ont pas free).Ben a écrit :Il y a le documentaire "Sarkozy le Vampire des Médias" réalisée par la TSR sur la Free TV, c'est assez impressionnant !!!
Dans le genre anecdotique, on peut aussi ajouter "oh mon dieu, il n'a pas fait de conférence de presse ou d'interview à la fin de son discours". C'est aussi assez dommage qu'ils n'aient pas fait d'interviews anonymes, on aurait sans doute pu entendre d'autres histoires que celles qu'on connaissait déjà.Gap a écrit :Perso, je trouve dommage qu'ils mélangent des éléments très importants avec d'autres qui sont carrément anecdotiques (genre "incroyable, il entre par la porte de derrière"). Ils auraient pu nettement plus s'attarder sur Radio-France-Télévisions, Lagardère et compagnie.
Oui, mais c'est une question de ou style (ou de mépris) plus que de menace sur les médias, donc c'est assez hors-sujet dans ce reportage. En en faisant un fourre-tout, ils affaiblissent le message, amha.Ben a écrit :Pour avoir assisté à une conférence de notre président ce qu'ils disent est réel, Sarkozy vient comme un voleur ett repart peu importe la merde qui a été disséminé à gauche et à droite dans la commune.
Au delà des magouilles, tout à fait plausibles, j'adore le style oral de notre président... Y'a pas c'est du grand art.Question du journaliste: "Selon les informations qui ont été rapportées hier à la suite d'une réunion entre les parties civiles dans l'attentat de Karachi et les juges d'instruction, il semblerait que l'origine de l'attentat ne soit pas dû à un acte terroriste mais plutôt à des représailles de l'Etat pakistanais après le non versement de commissions. On parle même de rétro-commissions qui auraient pu alimenter la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Est-ce que en tant que ministre du Budget, vous avez été au courant de tels accords ?"
Réponse de Nicolas Sarkozy, après un léger rire: "C'était pas la peine de vous mettre à ma droite pour parler de ça, franchement. Enfin écoutez c'est ridicule. Franchement, monsieur, franchement c'est ridicule. Pas vous, hein, je me permettrais pas, je vous respecte mais enfin écoutez. Soit il y a des éléments, donnez-les nous. (Balbutiements). C'est grotesque, voilà, c'est ma réponse. Alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Raisonnement: Pour son financement Monsieur Balladur aurait accepté des commissions qui n'auraient pas été payées ensuite et ça a donné Karachi… Mais enfin, respectons la douleur des victimes. S'il vous plait mais qui peut croire à une fable pareille. Qui peut croire à une fable pareille. Et puis si vous avez des éléments donnez-les à la justice et demandez à la justice qu'ils enquêtent. Mais enfin franchement qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Mais, honnêtement, qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Y a 14 ans, de surcroît. On est dans un monde où tout se sait, où la notion de secret d'Etat n'existe plus. 14 ans après vous venez me poser la question: 'est-ce que vous êtes au courant de rétrocommissions qui auraient pas été versées à des Pakistanais dans le cadre de la campagne de Monsieur Balladur'. Et vous, vous étiez pas au courant non plus, non ? Vous, vous, vous étiez peut-être journaliste à cette époque, peut-être à ce moment là je vous aurais… non, mais je ne vous en veux pas mais enfin écoutez franchement. (Soupir). Enfin, si y a un braquage à Bruxelles aujourd'hui, j'y étais… (rires dans le public) c'est incontestable."
Nicolas Sarkozy se met alors à rire avant de reprendre: "Non pardon, hein, je ris pas du tout parce que Karachi c'est la douleur de familles et de trucs comme ça… mais… qu'est-ce que vous voulez que j'aille répondre là-dessus."
Là où Sarkozy pourrait être mis en cause
L'enquête sur l'attentat disposerait de nouveaux éléments, selon Me Olivier Morice, l'avocat de plusieurs familles, qui a rencontré les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier. La justice s'orienterait vers un contentieux franco-pakistanais, sur fond de contrats d'armements et de présumées rétro-commissions.
Ces rétro-commissions auraient pu participer au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son aval à la création de la société Heine, par laquelle ont transité une partie des commissions.
Edouard Balladur a reconnu jeudi avoir "entendu parler de cette histoire depuis des années" mais souligné que tout s'était déroulé de manière "parfaitement régulière".
Un éventuel financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par des commissions sur des contrats d'armements de la DCN était apparu dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des sociétés d'intelligence économique mandatées par la DCN.
Les policiers avaient alors trouvé à la DCN une note mentionnant l'aval pour la création de la société Heine du directeur de cabinet d’Edouard Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, et celui du ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy, laissant "supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995".