


La bière, c'est végétal, donc c'est pas souillé.

Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Pénombre a écrit :bé ça va pas nous simplifier la vie
"- Konnichiwa, samurai-san.
- Konnichiwa. Je voudrais un bol de riz frit avec des tempura et un Hida-buroguero. Un Double s'il vous plait.
- Votre buroguero, Bien cuit ou saignant ?
- Heu... on peut saignant ?
- Oui, nous fournissons des serviettes bénies par des shugenja pour que vous évitiez l'impureté.
- Génial. Saignant alors. La viande, c'est bien du boeuf d'importation ?
- Oh oui, homologué et certifié. Aucun animal impur ne franchit nos frontières sans avoir été abattu, découpé par des eta qui obéissent à des normes d'hygiènes très strices. Puis, les portions sont conditionnées dans de jolis emballages de papier origami Kakita et bénies par des moines assermentés. Nous sommes très soucieux de notre traçabilité.
- Très bien.
- C'est pour consommer de ce côté du Mur ou de l'autre ?
- De l'autre côté. Ne lésinez pas sur la sauce au jade.
- Ne vous inquiétez pas. Et comme boisson ?
- Un Sakecola s'il vous plait.
- Jarre de terre cuite ou bouteille en cristal ?
- Bouteille. Ca pourrit vite de l'autre côté.
- Autre chose ?
- Oui, je me demandais, vu comment c'est l'environnement là bas. Vos dessous de table en cuir dans la vitrine, ils sont cher ?
- Du tout. 1 Koku les trois.
- C'est joli, le mon de la Licorne dessus.
- Ils sont certifiés purifiés également.
- bien. Ils sont résistants au moins ?
- Oui Samurai-sama. On les laisse dix jours sous des fesses de cavaliers Moto alors vous pensez, quand on résiste à ça, on résiste à tout. Vous pourrez les poser tranquille pour pique niquer sans qu'aucun insecte souillé ne fasse de trou dans la nappe.
- allez, ça marche"
Ce n'est pas que la situation nippone n'était pas carrée, c'est que la compréhension de notions empruntés à une autre culture ne peut être devinée. Aussi, chacun la voit sous l'angle qu'il veut /peut la voir.Pénombre a écrit :Etant donné que sur un plan historique vous avez largement montré que la situation nippone était loin d'être carrée
C'est là l'essentiel, jouer.Pénombre a écrit :et que sur un plan ludique AEG a dit tout et son contraire sur ce genre de "souillures", j'ai tendance à être conforté dans mon approche qui est remplie d'inexactitudes et de contradictions mais qui a le mérite de me plaire et qui jusqu'à présent n'a incité personne parmi mes divers groupes de joueurs à me jeter quelque chose à la figure
Justement, dès lors qu'une personne est sur une sensibilité "japonisante" (avec tout le vrai faux qui va avec), il me semble normal qu'elle rejette cette spiritualité de bazar qui ne cadre pas avec le reste.Pénombre a écrit :quand à la notion de spiritualité rokugani, en tous cas celle que semble en avoir AEG, je pense au vu d'un scénar comme "Void in the Heavens" par exemple qu'elle joue justement pas mal sur nos préjugés et s'appuie à peu près autant sur le japon que moi sur les moeurs des habitants de mars.
Très franchement, la ligne directrice des scénarios d'AEG je ne comprends pas toujours.Pénombre a écrit :D'une manière générale d'ailleurs, la plupart des intrigues d'AEG reposent souvent sur un dilemne entre les attentes supposées du système envers le samurai et les attentes probables des joueurs qui eux n'en sont pas. Plus rares sont leurs intrigues ou il faut choisir entre deux impératifs sociaux (genre le premier scénar du "Voile de l'Honneur" par exemple).
Mais franchement, l'une comme l'autre d'un point de vue ludique ne me dérangent pas
D'où le possible pour moi.Hida Ichi a écrit :Mes ouvrages de références pour les armes et armures japonaises sont les différents fascicules Osprey traitant des Samouraï et Ashigaru. Les éléments de cuir sont présents dans presque tous les types d'armures japonaises. Sachant que l'on parle d'armures qui ont évolué pendant 600 à 700 ans.Doji Satori a écrit :Bah, selon les sources de Kekkai les armures n'étaient pas faites de cuir. Selon plusieurs de mes sources, cela était possible.
Par ailleurs, "les samuraï portaient toujours sur eux, roulée ou pliée, une peau de daim ou de cerf qui leur servait pour s'asseoir, pour marquer leur place lors des exercices d'archerie et, s'ils devaient être un jour exécutés de, de siège mortuaire." (La vie quotidienne au Japon à l'époque des Samuraï de Louis Frédéric).
Dans le même livre, "les samuraï portaient des chaussures en peau d'ours munies de semelles cloutées et parfois des bottillons de cuir ou de bois laqué".
Bon, je n'ai pas non plus entrepris des recherches exhaustives.