[Droit] mauvaise nouvelle pour les téléchargeurs fous !!!

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Toshi
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Message par Toshi » 07 déc. 2006, 09:42

"Dans de nombreux domaines confrontés à un changement technologique, nous nous demandons comment protéger l’existant alors qu’il faudrait d’abord chercher à tirer au mieux parti du changement. En agissant de la sorte, nous freinons le développement de nouvelles activités et de nouveaux emplois. Les industries de la musique et des jeux en ligne sur Internet constituent deux exemples récents de ce type de réaction."

pas mal :)

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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 07 déc. 2006, 10:18

Ca fait juste dix ans que des gens leur disent en même temps.

Mais en fait, le pire c'est que les industries en question font quand même un peu d'innovation ou du moins cherchent de nouveaux débouchés (genre les sonneries de portables et tout ce qui tourne autour de ces appareils d'une manière générale) mais veulent conserver AUSSI la "rente" de leurs autres activités (donc ils sont moins incité à vraiment innover).

En bref, il veulent le beurre, largent du beurre et se faire la crémière (nous) dans toutes les positions possibles et imaginables...
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Message par Pénombre » 07 déc. 2006, 10:24

ça a beau être très sage, ça remet sérieusement en cause les principes acquis de toute la ligne juridique des majors

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Message par Moto Shikizu » 07 déc. 2006, 10:55

ce qui n'empechent pas certains de continuer a colporter les fausses infos sur la perte de vitesse des ventes de musiques a cause d'internet, y compris des artistes decoiuverts grace a internet (la Britney francaise si je ne me trompe pas) !
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Message par Pénombre » 07 déc. 2006, 11:04

ça coute rien de jouer les victimes

tout le monde le fait, ou presque

ne crois pas qu'obtenir une certaine audience s'accompagne forcément d'obtenir une certaine décence ;)

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Message par Moto Shikizu » 07 déc. 2006, 11:07

il est vrai que meme M S. a dernierement utilisecette technique vis a vis des media alors qu'ils le soutiennent en majorite...

Quest ce que la Verite ? un mirage...
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Message par Toshi » 21 déc. 2006, 11:43

si un jour vous connaissez quelqu'un qui connait quelqu'un qui s'est fait chopper .... pensez toujours au vice de procédure :)

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 652,0.html
Dernière modification par Toshi le 21 déc. 2006, 12:13, modifié 1 fois.

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Message par Moto Shikizu » 21 déc. 2006, 11:57

faire chopper ? sur quoi ? comander ces dvd sur internet est autorise, je te le rappelle ! :langue:
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Message par Toshi » 21 déc. 2006, 12:13

bon j'ai modifié alors .... :)

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Message par Moto Shikizu » 21 déc. 2006, 13:03

c'est mieux effectivement ! :)
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Message par Kõjiro » 08 févr. 2007, 18:24

Ca faisait longtemps...

http://www.zdnet.fr/actualites/internet ... 849,00.htm
DRM: pourquoi Apple retourne sa veste

Par Tom Krazit et Ina Fried

CNET News.com

7 février 2007

Technologie - Dans une lettre ouverte, Steve Jobs remet en cause le choix des protections anticopie ou DRM. Il estime qu’elles freinent la croissance des ventes de musique en ligne et appelle les majors à fournir leurs catalogues sans DRM.

«Imaginez un monde où chaque kiosque en ligne vendrait de la musique sans DRM, encodée dans des formats ouverts proposables sous licence. N'importe quel lecteur pourrait lire de la musique achetée sur n'importe quel kiosque. Ce serait à l'évidence la meilleure solution pour le consommateur. Et Apple l'adopterait».

Ces phrases sont tirées de la lettre ouverte que Steve Jobs, P-DG d'Apple, a publiée le 6 février sur le site web de l'entreprise. Intitulée «Pensées sur la musique», il s'agit d'une réflexion sur iTunes et le futur de la distribution en ligne de la musique protégée contre la copie.

Apple, explique le dirigeant, a été contraint de créer le système de protection anticopie (DRM ou Digital Rights Management), FairPlay, pour que les quatre majors ouvrent leur catalogue sur iTunes. Pourtant, l'industrie de la musique a d'autres possibilités que les DRM, affirme Jobs.

Soit Apple et les autres distributeurs de musique en ligne conservent le système actuel de DRM. Soit Apple fournit, sous licence, FairPlay à des tiers. Ou enfin les majors proposent de la musique sous licence sans DRM. Jobs privilégie la troisième solution.

Real Networks plaide pour des formats ouverts

Sa lettre est d'autant plus surprenante qu'Apple, pour son kiosque musical iTunes Store, a inclut une technologie de DRM, commente Mike McGuire, analyste pour Gartner. «Je trouve intéressant que l'entreprise qui tire le plus de bénéfices des systèmes de DRM dise à l'industrie que cela pose un problème devant être résolu.»

Pour Real Networks, qui propose un lecteur audio-vidéo, Jobs cherche à justifier les efforts d'Apple pour encourager l'interopérabilité entre les services de musique en ligne. Ils ont déjà abouti à la création du logiciel Harmony qui permet de lire sur un iPod des morceaux achetés sur d'autres plates-formes en ligne. «Nous disons depuis longtemps que des formats ouverts sont nécessaires», rappelle Dan Sheeran, vice-président chargé de la musique numérique chez Real Networks.

La lettre semble aussi viser les critiques contre iTunes Store en Europe, particulièrement en Norvège où la plate-forme a été considérée comme illégale. «Ce sont surtout les pays européens qui se sont élevés contre les DRM», écrit Jobs. «Ceux à qui la situation actuelle déplaît devraient plutôt consacrer leur énergie à persuader les majors de vendre leur musique sans DRM.»

La RIAA salue l'offre de licence des DRM d'Apple

Pour la RIAA (Recording Industry Association of America), la lettre de Jobs est à l'évidence une proposition de licence de sa technologie FairPlay. «L'offre d'Apple d'utiliser FairPlay sous licence est une avancée bienvenue, et serait une victoire pour les fans, artistes et maisons de disques. De nombreux services veulent la licence des DRM d'Apple. Cela serait la clé de l'interopérabilité que nous souhaitons depuis longtemps», indique-t-il.

Mais ouvrir FairPlay ne serait pas avisé, souligne Jobs, car Apple serait contraint de donner les secrets du fonctionnement de la technologie, ce qui encouragerait le piratage. Selon son accord avec les majors, Apple a seulement quelques semaines pour réparer les brèches. Dans le cas contraire, les labels peuvent retirer leur catalogue d'iTunes. «Apple a conclu que s'il fournit la licence de FairPlay à des tiers, il ne peut garantir la protection de la musique qu'il vend dans le cadre d'une licence avec les quatre majors», écrit Jobs.

Apple s'est refusé à commenter les réactions de la RIAA.

Seuls 3% des chansons stockées sur les iPod ont été achetées sur le kiosque iTunes, a indiqué Jobs, en réponse aux arguments des régulateurs en Europe pour qui les utilisateurs du baladeur sont verrouillés avec iTunes. Les 97% restant ont été "rippés" à partir de CD dépourvus de protection anticopie et pouvant être partagés librement entre ordinateurs et baladeurs MP3.

«Les DRM n'ont pas prouvé leur efficacité»

«Pourquoi les quatre majors accepteraient-elles de laisser Apple et d'autres distribuer leur musique sans DRM la protégeant? Simplement parce qu'à l'évidence, les DRM n'ont pas fait leurs preuves pour stopper le piratage, et ne les feront peut-être jamais», explique Jobs.

Même FairPlay a ses limites, complète McQuivey. Un morceau acheté sur iTunes et gravé sur un CD, puis de nouveau sur un ordinateur perd sa protection DRM au passage. Peu de gens font toute cette procédure, mais cela montre la nature des DRM.

Du côté de Microsoft, l'appel de Jobs pour abolir les DRM, sans prendre en compte l'équilibre difficile entre les désirs des consommateurs et les droits des propriétaires de contenus, serait irresponsable, estime Jason Reindorp, directeur marketing de la division Zune. Et cela constituerait une volte-face.

«Les DRM ne sont pas forcément mauvaises», ajoute Reindorp, notant que la valeur de contenus protégés est définir par la façon dont la technologie est appliquée et les types de modèles économiques choisis pour distribuer le contenu. «Les DRM permettent notamment de proposer de la musique par abonnement. Sans elles, ce ne serait pas possible.»

La lettre de Jobs n'impressionnera sans doute pas les majors, estime McGuire. Mais certains au sein de l'industrie du disque, ayant appelé à un changement pourraient en profiter pour réitérer que le système actuel ne fonctionne pas. Selon The New York Times, des magnats du disque ont évoqué ouvertement, lors du récent Midem, la vente de musique sans DRM via le format MP3.

Doper les ventes de musique en ligne

Ils réalisent que la croissance de la musique numérique, bien que forte, ne compense pas encore les ventes en baisse de CD, indique Real Networks. Il faut donc inciter le public à acheter plus de musique en ligne, mais les labels semblent coincés entre la vieille école et la nouvelle donne de l'ère numérique.

EMI a testé la vente de quelques fichiers MP3 sans DRM via des canaux tels que Yahoo Music, mais la maison de disuqes ne précise pas si elle compte en proposer plus. «Le manque d'opérabilité entre les nombreux appareils et plates-formes numériques devient un problème de plus en plus préoccupant pour le consommateur. EMI s'est attelé avec d'autres partenaires à trouver une solution», reconnaît l'entreprise.

D'autres labels devraient s'ouvrir de même, avec de la musique exempte de DRM. Mais l'industrie aura quoi qu'il en soit du mal à justifier les différentes attaques juridiques lancées contre de jeunes internautes et ses arguments prônant les DRM, indique McQuivey.

Aucun représentant de Sony BMG, Warner Music et Universal n'a fait de commentaire à la lettre de Steve Jobs.
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Message par Kõjiro » 24 mai 2007, 12:18

Lien Article Nouvel Obs.
Piratage : les producteurs confortés par le Conseil d'Etat

NOUVELOBS.COM | 24.05.2007 | 12:15

Le Conseil d'Etat a validé un arrêt sur le repérage, par des dispositifs informatiques, des internautes mettant à disposition de la musique sur les sites de peer-to-peer.

Le Conseil d'Etat a rendu, mercredi 23 mai, un arrêt validant les demandes de repérage des pratiques de piratage en ligne. La haute juridiction a annulé en fait une décision de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), qui avait rejeté en octobre 2005 une demande de repérage par des dispositifs informatiques des internautes mettant de la musique à disposition sur les sites de "peer to peer" (P2P).
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), la Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique (SDRM), et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) se sont réjouies jeudi de cette décision.

"Satisfaction" de la SCPP

"La SCPP accueille avec beaucoup de satisfaction cette décision. Elle rappelle que le rejet de sa demande par la CNIL ne lui a pas permis (...) de mener les actions de prévention et de répression de la piraterie musicale, qui étaient pourtant effectuées dans la plupart des Etats de l'Union européenne", indique un communiqué.
"La France est aujourd'hui un des pays où la piraterie sur internet est la plus développée et où, en conséquence, le marché légal de la musique en ligne se développe le plus lentement", affirme la SCPP, qui entend "reprendre une relation constructive avec la CNIL dans un environnement juridique clarifié par la décision du Conseil d'Etat".

"Développer des relations positives avec la CNIL"

Dans un communiqué commun, la Sacem et la SDRM "se réjouissent de l'arrêt rendu" mercredi et assurent qu'elles souhaitent "développer des relations positives avec la CNIL afin de favoriser la lutte contre les échanges illicites dans le respect des libertés individuelles et de la protection de la vie privée".
"Le développement des nouvelles opportunités de diffusion qu'offre le numérique, auxquels les auteurs et éditeurs de musique souhaitent fortement contribuer, doit impérativement s'accompagner de la reconnaissance aux créateurs des garanties nécessaires au respect de leurs droits", conclut le communiqué.
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Message par Kyorou » 24 mai 2007, 12:27

Quand on pense qu'en Espagne c'est légal...
In wartime, truth is so precious that she should always be attended by a bodyguard of lies.
Winston Churchill

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Ariman
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Message par Ariman » 24 mai 2007, 12:39

le probléme c'est qu'ils pensent toujours que
"La France est aujourd'hui un des pays où la piraterie sur internet est la plus développée et où, en conséquence, le marché légal de la musique en ligne se développe le plus lentement",
A partir dela ils peuvent tout justifier en rejentant la faute sur les autres :(

Il faut leur foutre une gréve des achats de disque pendant un mois ou deux et ca les calmera bien, dommage pour les distributeurs par contre ...

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Tetsuo
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Message par Tetsuo » 24 mai 2007, 12:43

Quand on pense que ...

un artiste qui essaye de s'affranchir des "Major" via le Net trouve un public...

Quand on voit que ...

ce même artiste est privé de diffusion radio qui subissent une pression des "Major"...

Quand on realise que ...

Ayant droit et Auteur sont deux notions bien distinctes...
Eppur si muove

Verrouillé