Hida Matsuura a écrit :
Par ailleurs, comme je l'ai indiqué plus haut dans un de mes posts, j'ai pour ma part enchainé cette campagne sans scénar "classique" entre ses propres scénarios, entre ce qui est certes un peu artificiel, mais qui permet un crescendo plus poussé, plus régulier. La ligne narrative n'a pas été entachée de linéarisme pour autant.
J'ai dit que la campagne "pouvait" être jouée avec des scénarios entre chacune de ses parties, non qu'elle le "devait". Elle peut donc aussi effectivement être jouée sans. Ce n'est pas cela en tout cas qui induit ou non le fait qu'elle soit jouée de façon linéaire, mais bien le fait de trop se rapprocher du roman qui l'accompagne (et qui est, lui non seulement linéaire mais directif sur l'approche à adopter pour le MJ). En utilisant la campagne de la voie de l'ombre sans se focaliser sur le roman, il est possible pour chaque Mj d'avoir sa propre approche (de même qu'il est possible de jouer les Masques de Nyarlathotep comme une campagne Cthulhu désespérée avec plein de morts et d'investigateurs fous à la HPL, ou d'adopter une vision plus proche de ce que voulait Larry DiTillo au départ, semble-t-il, et la jouer comme une campagne de pulp axée sur l'aventure et des personnages hauts en couleur avec un final à la James Bond).
Effectivement, une approche pessimiste et horrifique de la Voie de l'Ombre est possible. Mais une approche plus optimiste est valide (l'ombre permet de mettre les personnages dans la euh… boue, à chacun de voir s'il veut ou non donner la possibilité aux PJ d'en sortir).
Je ne dis pas qu'une approche est meilleure que l'autre. Je répondais juste à la remarque comme quoi il était quasi impossible de jouer cette campagne sans que tout le monde finisse corrompu, rien de plus… Je pense que ce qui donne cette impression c'est le fait que cette campagne est 1° publiée avec un roman, 2° d'une certaine façon inachevée (le dernier scénario est loin de clore la campagne de façon satisfaisante, pessimiste ou pas, donc l'adaptation est nécessaire).