Nobles ou pas, les enfants commencent leur apprentissage à mon avis très tôt (effectivement vers 6-7 ans officiellement). Enfin, très tôt, c'est relatif : quand avez-vous commencé à apprendre à lire et à compter (deux compétences presque indispensables dans une société comme la notre) ?Moto Shikizu a écrit :ok ils se forment mais vous croyez vraiment que ca les occupent tous 100% de leur temps ? meme les adultes ont des jeux alors les jeunes enfants commenacant leur apprentissage que ce soit de bushi, shugenja, artisan, courtisan, etc..., ont eux aussi des jeux, on ne passe pas par magie de l'etat enfant a jeune adulte...
De plus, nombre des enseignements peuvent passer aux yeux des enfants comme des jeux et réciproquement (après tout, jouer à la poupée, c'est le prélude à s'occuper des enfants). Les enfants peuvent s'amuser de choses incroyables : moi, mes parents se rappellent encore qu'après avoir commencé à apprendre à faire des additions, je me levais le matin pour me poser des additions pas possibles que je leur demander de vérifier quand ils venaient pour prendre leur petit déj'.
Chez les nobles, les parents ne s'occupent sans doute pas directement de l'apprentissage de leurs enfants, sauf s'ils sont les sensei d'une école où leur rejeton est élève. La "politique" officielle doit d'ailleurs être de les traiter comme les autres voire plus durement (malheur aux fils/filles à papa/maman). La pression sociale est certainement très forte (il n'y a qu'à voir au Japon ou en Corée même aujourd'hui), et les moments de jeu pas trop nombreux. Mais il doit y avoir des blagues stupides (quitte à se faire réprimander) ou des histoires racontées pour passer un moment.
Pour les classes non nobles, cela dépend du futur métier choisi par les parents : il y aura typiquement probablement au moins l'aîné(e) destiné(e) à suivre les pas de son père ou de sa mère; les autres iront vivre auprès de leurs maîtres (pas nécessairement dans des conditions sympas). Cela étant dit, il y aura forcément des moments de relâche. Pas trop lors des journées de travail qui iront facilement de l'aube au crépuscule avec juste des pauses déjeuner; mais si on s'inspire de ce qui se passait en Europe, il y a sans doute des festivals/fêtes plus ou moins nombreux où les enfants deviennent plus libres. Les paysans du Moyen-Age occidental avaient un grand nombre de festivals fériés à défaut d'avoir les 35 heures et les congés payés, ça ne compensait pas mais cela rendait leur condition supportable.
Classique dans beaucoup de sociétés "primitives" (et ça ne veut pas dire de sauvages), en raison de la forte mortalité infantine. Si l'enfant survit au-delà d'un an, il a beaucoup plus de chance de s'en tirer qu'un nouveau-né, et s'il passe la barre des 5 ans, il commence à avoir de bonnes chances d'atteindre l'âge adulte.usagi yoshida a écrit :Sans compter qu'au japon comme en chine et certainement à rokugan vu les kidnappings, avant l'adolescence les enfants sont comme les sumo (mais si...) : des demi dieux ! et on fait vraiment tout pour leurs caprices.