détaille un peu ? Tu parles des entreprises là non ?dans un système qui te permet légalement à la fois de chercher à baisser ton impôt par des jeux d'écritures
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
C'est très vrai : ils considèrent encore qu'une bonne manif est une démonstration de force suffisante.Je trouve que les syndicats actuels ont un gros défaut : ils n'ont pas su apprendre à communiquer.
Ils n'ont aucune maitrise des nouveaux média et surtout ne savent pas les manipuler.
Cela les empêches de passer leurs messages et leur donne une image de conservateur.
et certains ne sont même plus représentatifs alors qu'au contraire, d'autres le sont devenus, mais comme ces 5 premiers syndicats bénéficient d'une loi datant de la Libération leur donnant cette preuve irréfragable de représentativité...Tetsuo a écrit :Quand même : seul 5 syndicats sont habilité à discuter au niveau de l'état.
Hum ... tu devais confondre avec quelqu'un parlant de façon extrêmement méprisante et hautaine des grévistes vérifiant deux conditions :l'autre soucis c'est leur propension à mépriser les non syndiqués, lors des grèves étudiantes, j'ai lu ici quelqu'un parlant de façon très hautaine des grévistes non affiliés à un syndicat étudiant.
Par privilégiés, tu veux dire : qui se sont organisé efficacement pour résister à la casse sociale ?celles de secteurs déjà privilégiés
non, je parle de quelqu'un qui a donné un surnom méprisant à des étudiants grévistes sous le seul prétexte qu'ils n'étaient pas membre d'un syndicat étudiantKakita Inigin a écrit :Hum ... tu devais confondre avec quelqu'un parlant de façon extrêmement méprisante et hautaine des grévistes vérifiant deux conditions :
- ne pas être affiliés à un syndicat étudiant
- faire n'importe quoi.
non, je veux dire qui bénéficient d'avantages alors que la contrepartie (travail difficile) a disparu depuis longtemps du fait du progrès technologiqueKakita Inigin a écrit :Par privilégiés, tu veux dire : qui se sont organisé efficacement pour résister à la casse sociale ?
c'est bien ce que je dis.et puis le terme "casse sociale" hein faut voir de quoi on parle, les salariés ayant perdu le plus sont ceux des secteurs privés comme le bâtiment ou la restauration où personne ne se bat pour eux, surtout pas les syndicats
surnom méprisant
Ces trois cas montrent que l'administration durcit le ton face à ses agents, au point de dessiner de nouveaux contours au devoir de réserve. Notre riveraine, juge administratif depuis dix ans, y voit même une tendance lourde.
« Le devoir de réserve n'existe pas dans les textes, c'est une création jurisprudentielle. Dans la loi, notamment celle de 1983 qui régit la fonction publique et son article 23, on ne trouve qu'un impératif de discrétion professionnelle, et d'obéissance hiérarchique.
Toute la question c'est de savoir où se situe la liberté d'opinion et la liberté de conscience par rapport à cette obéissance ».
Pour maître David Dassa-Le Deist, avocat de Jean-Hughes Matelly, une éviction serait même une première :
« Si on regarde la jurisprudence, on a d'habitude des sanctions disciplinaires moins élevées. Le juge Burgaud, après Outreau, n'a eu qu'un blâme, et les gendarmes qui avaient mis le feu aux paillottes corses n'ont pas été sanctionnés alors qu'ils ont été condamnés au pénal. Or, là, Matelly s'exprimait en tant que chercheur au CNRS ! »
Sinon, anecdotique (bien que significatif), la chasse aux fraudeurs de l'assurance maladie peut commencer.le 7 juillet, aux questions d'actualité à l'Assemblée, Brice Hortefeux a fait valoir que « ce chef d'escadron n'en est pas à sa première sanction », annonçant une dureté supplémentaire.
Or, ce que se gardait bien de dire le nouveau ministre de l'Intérieur, c'est que ces sanctions, qui remontent à plusieurs années, ont été soit amnistiées, soit cassées par la justice. Au plan du droit, évoquer ces condamnations disciplinaires est même interdit.
Prévue pour être votée mercredi 15 juillet, la loi sur le travail dominical dans les commerces pourrait être le prélude à une généralisation du travail le dimanche.
Au premier jour des débats parlementaires, mardi, Nicolas Sarkozy a exhorté la droite à « y aller » sur ce texte, sans être « mou du genou » : « Ce sera la marque d'une famille politique qui assume ses convictions » a-t-il envoyé à l'adresse des députés UMP hésitants. Et de fait, dans la logique sarkozienne du « travailler plus… » la proposition de loi Mallié est loin d'être « molle du genou » : elle instaure un régime à deux vitesse et accroît la régression sociale.
Le travail du dimanche n'aura pas toujours lieu, contrairement à ce que la communication officielle a tenté de nous faire croire depuis des semaines, « sur la base du volontariat, avec repos compensateur, contreparties salariales et possibilité de revoir l'accord chaque année. Dans certains lieux, comme on a pu le découvrir lors des débats parlementaires de la semaine dernière, un travail dominical obligatoire et sans contreparties sera possible.
L'opposition a vite découvert le pot aux roses à l'examen du texte : alors que le travail le dimanche serait basé sur le volontariat et s'accompagnerait de contreparties dans les “périmètres d'usage de consommation exceptionnel” (gros centres commerciaux dans les grandes métropoles), cela ne serait pas le cas dans les “communes et zones touristiques”, notion sur laquelle le gouvernement entretient un flou artistique, et qui pourrait être étendue au fil de l'eau une fois la loi passée.
Un texte ouvrant la porte à une régression sociale
Considérant que l'activité dominicale dans les zones touristiques est “ structurelle ”, le député Mallié et l'exécutif refusent d'imposer des contreparties salariales dans ces zones. Invoquant la pré-existence d'accords locaux négociés au cas par cas (et oubliant tous les petits commerces qui n'ont pas de tels accords), ils ne veulent pas que la loi ne rajoute d'obligation aux employeurs. Ces derniers n'auront donc plus qu'à dénoncer lesdits accords une fois la loi Mallié passée pour ne plus accorder de contreparties à leurs salariés du dimanche !
Cette question de l'absence de contreparties dans les “ zones touristiques ” est vite devenue le point d'achoppement du texte, incitant l'opposition à entrer dans une course de lenteur à l'Assemblée. Consciente de l'aspect indéfendable de cette inégalité flagrante face à l'opinion, la majorité a tenté de limiter la casse, piteusement. Le Nouveau Centre, éternel parti godillot du gouvernement, a ainsi déposé un amendement -censé “ rendre de l'équité sociale ”, soutenu par le gouvernement et adopté jeudi- engageant à l'ouverture de négociations sur des contreparties dans les zones touristiques. Subtilité : la conclusion de ces négociations ne sera, elle, pas obligatoire…
Ce n'est pas très récent ...axl_2baz a écrit :J'ai appris ca par ma tante (qui bosse dans un tribunal de commerce), et ca m'a bien fait halluciné ...
Je viens de faire la même sur je ne sais plus quel site à un type qui trouvait ça bien parce que LUI travaillait "dur" la semaine et qu'il n'avait pas le temps de faire ses courses en semaine... C'est à la mode d'être une paillasse je sais pas.Tetsuo a écrit :Comme toujours : Je suis à fond pour les réformes tant qu'elles concernent mon voisin et surtout pas moi semble être un des grands principes humains, et les politiciens l'ont bien comprit.
Moi je vois surtout une belle banane, comme le passage à l'euro, qui se présente.Kakita Inigin a écrit :Ce n'est pas très récent ...axl_2baz a écrit :J'ai appris ca par ma tante (qui bosse dans un tribunal de commerce), et ca m'a bien fait halluciné ...
edit : la baisse de la TVA est une très bonne chose. C'est un impot injuste et déguisé.
Simplement, je regrette qu'il ne survienne que maintenant et dazns certains secteurs seulement.
"Pour les consommateurs" HA Ha ha ha....A la suite de ce succès, Les Etats généraux de la Restauration préparés avec vos organisations professionnelles ont permis de dégager un accord "gagnant-gagnant" pour les consommateurs, les salariés et les entrepreneurs.